OM

les grands-parents de klinsmann, sans doute des gens bien aussi.

Ben quoi puisqu'on a le droit de remuer la merde du passé autant y aller à fond nan?

rackhir a écrit :

Et mon post il pue?

Non.
Et d'ailleurs j'y réponds :
- tu parles de "la période de la plus grande gloire de l'OM". Pour moi, c'est maintenant la période du plus grand doute sur ces plus grandes victoires. Comme disait le grand Corneille (le dramaturge, pas le chanteur  ): "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire." Je crains que l'OM de cette époque ait trop souvent vaincu sans péril.
- l'OM n'a jamais eu très bonne presse, ni très bonne réputation, j'en conviens. De ton côté, reconnais que cette mauvaise réputation a été multipliée par 658463753467 après le passage de Tapie à l'OM.
- oui, le mythe des "beautiful losers", des perdants magnifiques, me gonfle au plus haut point. Seule la victoire est jolie.
A n'importe quel prix?
Je réponds NON.
Le sommet, c'est gagner dans la dignité. Mais je préfère perdre dans la dignité plutôt que gagner dans l'indignité.

pagis83 a écrit :

si tu préfères vivre les moments actuels, libre à toi. Ou alors va supporter un autre club, perso, cela me fera des vacances

J'ai adoré le titre 2010, parce qu'il est, selon moi, totalement clean.

Par ailleurs, si tu as besoin de vacances, personne ne t'oblige à me lire, encore moins à me répondre.
Mais surtout, personne ne peut m'obliger à me taire. Quant à supporter un autre club, alors là, tu rêves. OM forever. Mais dans la dignité.

Achilles a écrit :

rackhir a écrit :

Et mon post il pue?

Non.
Et d'ailleurs j'y réponds :
- tu parles de "la période de la plus grande gloire de l'OM". Pour moi, c'est maintenant la période du plus grand doute sur ces plus grandes victoires. Comme disait le grand Corneille (le dramaturge, pas le chanteur  ): "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire." Je crains que l'OM de cette époque ait trop souvent vaincu sans péril.
- l'OM n'a jamais eu très bonne presse, ni très bonne réputation, j'en conviens. De ton côté, reconnais que cette mauvaise réputation a été multipliée par 658463753467 après le passage de Tapie à l'OM.
- oui, le mythe des "beautiful losers", des perdants magnifiques, me gonfle au plus haut point. Seule la victoire est jolie.
A n'importe quel prix?
Je réponds NON.
Le sommet, c'est gagner dans la dignité. Mais je préfère perdre dans la dignité plutôt que gagner dans l'indignité.

Bien, j'avais peur que tu m'aies oublié

Sur ton premier point, malgré les doutes (légitimes) qu'on peut avoir à plus ou moins grande échelle sur cette période, il ne peut y en avoir à mon sens sur "la plus grande gloire" du club, à savoir la coupe aux grandes oreilles.
Les 2 finales en sont la preuve. Si on avait pu faire autrement, on ne serait jamais allé jusqu'aux pénos contre l'étoile rouge, alors qu'on avait une équipe tellement supérieure. Et pour notre victoire, impossible de la voler à Berlusconi, celle là il a fallu l'arracher par nos propres moyens. Donc l'âme de l'OM, club qui se sublime en coupe d'europe n'est pas souillée par cette époque troublée, au moins dans cette compétition et  c'est le plus important.

Et puis, on avait de superbes équipes à cette époque, on ne peut pas le nier. Quand on marque quelques jours après être sacrés champions d'europe, le but d'anthologie contre Paris, avec Bietry qui s'exclame "les brésiliens jouent en blanc" où on nage en pleine euphorie, ça reste un des plus beaux spectacle que j'ai jamais vu...

Finalement, il n'y a qu'un seul match où il est avéré qu'on ait triché et tu voudrais que je remette en cause ce moment de pure folie et tant d'autres de cette époque? C'est au dessus de mes forces.

Surtout pour quel résultat? Et j'en arrive donc à ton deuxième point. Les faits ont aggravé la réputation déjà soumise à question du club et de la ville, j'en conviens. Mais pour moi la majorité de ce (res)sentiment envers le club était déjà, larvé.
Cette période a servi et sert toujours d’exutoire aux jaloux et aux haineux de tous bords, mais est-ce que les choses seraient différentes aujourd'hui sans ce passé? Je n'en suis pas du tout convaincu. Même si cette histoire a servi de catalyseur.
Mais pourquoi autant? Justement car on a triomphé alors, on a brisé la spirale de la lose du foot français en écrasant tout sur notre passage, on est devenu différents des autres clubs français en somme. Et c'est précisément cela qu'on ne nous pardonnera jamais. Si on avait pas atteint ce Graal footballistique qu'est la victoire finale en coupe d'Europe, ces "faits" auraient disparu dans l'oubli, comme ceux des autres clubs français concerné par des choses similaires. Ce qu'on nous reproche finalement c'est d'avoir gagné.

Le prix qu'on a payé pour ces victoires est en fait considérable, quelque soit la façon dont on perçoive cette époque et j'estime donc qu'on en a assez bavé, pour ne pas donner en plus satisfaction à ces vautours qui nous vomissent.
Puis pour moi, ces moments font largement partie de la magie de l'OM, ce bonheur qu'on a ressenti, cette joie et le déchéance qui a suivi, tout ça c'est indissociable de l'esprit du club.  La gloire, puis la tragédie, c'est quelque chose de fort, de passionnel, quelque chose dont on pourra toujours écrire l'histoire, bien plus tard, quelque chose qui méritera qu'on en parle encore et encore,  une légende.
L'OM

T'as le bonjour de Rémy, sac à bière.