02-Jul-25 22:39
Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
medhi t'as craqué
aurier comment ça peut passer par ta tête
Textor notre héros
02-Jul-25 22:50
- Ruud Devils
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
rasta70 a écrit :
medhi t'as craqué
aurier comment ça peut passer par ta tête
Si Rabiot ou Wahi lui sont passés par la tête pourquoi pas lui?
02-Jul-25 22:54
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
Ruud Devils a écrit :
rasta70 a écrit :
medhi t'as craqué
aurier comment ça peut passer par ta têteSi Rabiot ou Wahi lui sont passés par la tête pourquoi pas lui?
On a aussi contacté Lacazette, mais y'a moyen que ce soit avant que Medhi arrive...
C'est pas la paire de copa qui fait le pied droit!!!
02-Jul-25 22:54
Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
Ruud Devils a écrit :
rasta70 a écrit :
medhi t'as craqué
aurier comment ça peut passer par ta têteSi Rabiot ou Wahi lui sont passés par la tête pourquoi pas lui?
wahi était jeune il y avait un espoir
rabiot est un super joueur donc je comprend
aurier en plus d'être fou
son prime est passé depuis longtemps c'est devenu un joueur moyen ( à toulouse il était énorme)
je ne vois aucun avantage à son recrutement
Textor notre héros
02-Jul-25 23:32
Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
rasta70 a écrit :
medhi t'as craqué
aurier comment ça peut passer par ta tête
C’est clair ! Quelle drôle d’idée…
« Je suis assez d'accord avec Marcelino: sur l'ensemble des 2 matches, notre qualification est "chanceuse". »@BOUYAV
02-Jul-25 23:37
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
rasta70 a écrit :
Ruud Devils a écrit :
rasta70 a écrit :
medhi t'as craqué
aurier comment ça peut passer par ta têteSi Rabiot ou Wahi lui sont passés par la tête pourquoi pas lui?
wahi était jeune il y avait un espoir
rabiot est un super joueur donc je comprend
aurier en plus d'être fou
son prime est passé depuis longtemps c'est devenu un joueur moyen ( à toulouse il était énorme)
je ne vois aucun avantage à son recrutement
Ah ok tu parlais aussi du sportif.
Ah ben oui je plussoie.
10-Jul-25 14:51
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
🗣️ Romain Molina sur Medhi Benatia 🇲🇦 :
« Avant l’arrivée de Benatia, il y avait quand même beaucoup de gens qui étaient en vacances au club.
Après, ça peut ne pas plaire aussi parce qu’il ramène des gens. Il y a du changement de personnel mais c’était déjà le cas avant. On va voir ce que ça va donner.
Mais oui, c’est le patron ! Pour le coup, on peut toujours reprocher beaucoup de choses mais, c’est un mec qui bosse. »
https://x.com/Be_OM13/status/1943283869991776408
Extrait de la vidéo instagram : https://www.instagram.com/reel/DL28i-ii … dxcjdoamgx
L'amour du maillot n'existe que si le chèque a suffisamment de zéros!
20-Aug-25 17:27
Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
OM: "Une décision qui fait mal, mais on est obligés de trancher", les vérités de Medhi Benatia sur l'affaire Rabiot-Rowe https://rmcsport.bfmtv.com/football/clu … 00422.html via @RMCsport
Prono : Team Al Capone
20-Aug-25 17:47
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
En parallèle de l'affaire Rabiot, placé sur la liste des transferts par l'Olympique de Marseille, le directeur du football Medhi Benatia a expliqué à RMC Sport regretter l'attitude du groupe depuis la reprise, au mois de juillet, avec des retards, des amendes impayées et des remontrances répétées du staff.
L'altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, vendredi soir après la défaite contre Rennes, est intervenue après plusieurs semaines compliquées, en interne, depuis la reprise de l'entraînement au mois de juillet. Medhi Benatia, directeur du football de l'Olympique de Marseille, s'en est expliqué dans un entretien accordé à RMC Sport, ce mercredi, à retrouver en intégralité ici.
"C'est clair qu'il y a un contexte depuis un mois avec beaucoup de..., explique-t-il, avant de se reprendre. Pas de laisser aller, parce qu'on ne laisse rien aller, on est derrière tous les jours, mais où chaque fois que tu mets un règlement intérieur... L'année dernière on a eu beaucoup de blessures, on a mis des checks médicaux. Quotidiennement, les joueurs viennent se faire checker avant la séance."
Une initiative que n'a pas apprécié l'intégralité du groupe. "Tu as des joueurs qui viennent et qui te disent : 'Mais non, pourquoi des checks, on n'a pas envie nous.' Ca c'est des choses de football aussi. Et cette année, on a l'impression que parce qu'on s'est qualifié en Ligue des champions, tout est discuté. Tout ! Pourquoi la réunion c'est ça, pourquoi le voyage c'est comme ça, pourquoi le check médical? On a dit: 'Oh les gars, ce qu'on fait c'est pour votre bien.'"
"Quand on a exigé que toutes ces amendes soient réglées, ça n'a pas été fait"
Depuis plusieurs semaines, pourtant, une partie du groupe a commencé à prendre certaines libertés. "Ici il y a tellement de passion et d'amour que peut-être, certains joueurs ont pensé qu'on pouvait se permettre d'arriver un peu en retard, de faire ci, de faire ça..., regrette Benatia. Nous, on a combattu ça depuis le début, depuis la reprise en juillet. Et ce n'est pas que pour Rabiot ou Rowe, c'est général."
Le 5 août, la direction a même décidé d'une réunion face au groupe avec Pablo Longoria, Medhi Benatia et Roberto De Zerbi, pour un rappel à l'ordre concernant le comportement, les retards, les amendes et le professionnalisme au quotidien Problème, les joueurs n'ont pas tous joué le jeu.
"Quand on a exigé que toutes ces amendes soient réglées au capitaine, Balerdi, avant le départ à Rennes, ça n'a pas été fait non plus, pointe le directeur du football de l'OM. Et tu arrives à Rennes, le premier match de la saison, dans un contexte pourtant très favorable, un mercato positif, tu avais gardé tes meilleurs joueurs, tout était bien, et tu arrives à ce genre de bagarre. On a décidé de prendre des sanctions, certes fortes, mais quand il y a des comportements comme ça, tu ne peux pas laisser passer."
20-Aug-25 17:48
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
Directeur du football de l’Olympique de Marseille, Medhi Benatia a répondu ce mercredi aux questions de RMC Sport au sujet de l’affaire Rabiot-Rowe. Le dirigeant du club phocéen a livré sa version de l’altercation entre les deux joueurs dans le vestiaire après Rennes-OM puis de leur sanction par la direction marseillaise.
Medhi Benatia, merci de recevoir RMC Sport pour évoquer l’affaire Adrien Rabiot-Jonathan Rowe. Peut-on avoir la chronologie, que s'est-il passé dans le vestiaire ou peut-être avant qui justifierait une décision aussi forte annoncée mardi par le club?
Moi je pense que depuis le départ il y a eu notre volonté comme vous le savez de préserver le vestiaire. Et ça, je pense que quiconque a joué au football ou a les codes du football, sait que c’est quelque chose de très important. Donc je ne vais pas changer aujourd’hui ma façon de penser. Malgré que, visiblement certaines personnes aient préféré aller dans la presse pour expliquer les problèmes. Moi ce ne sera pas mon cas pour la simple et bonne raison que même si ce qui s'est passé est grave, très grave, je pense que sortir dans la presse et raconter ce qui se passe dans les vestiaires, ça fait passer un petit peu comme si on n'a pas de codes. Et on a aussi des joueurs à gérer et moi si j'étais un joueur de foot dans cette équipe, ça ne me plairait pas de savoir qu'un dirigeant de mon club est capable d'aller relayer ce qui se passe dans notre vestiaire. Le vestiaire c'est sacré et c'est pourquoi on a essayé avec toute notre force… Et je pense que vous le savez bien, et les autres journalistes aussi le savent… Sur les 24-48 heures qui ont succédé, donc, à cet épisode malheureux, on a essayé de calmer un petit peu les choses, d'expliquer qu'il y a eu, oui, des débordements, oui des échauffourées, mais qu'il ne fallait pas non plus en faire une affaire d'État.
Parce qu'on espérait fortement que ces deux jours off qu'on a laissés à l'équipe, malgré la défaite, malgré tout ce qui s'est passé, permettent aussi aux joueurs concernés de réfléchir un petit peu par rapport à ce qui s'est passé. Et de peut-être tout simplement demander pardon, pardon au club, pardon au coach et pardon, surtout, pour l'image et pour tout ce qu'on a dû endurer sur ces 48 heures. Il n'y a pas eu d'excuses de ce côté-là aussi bien le samedi que le dimanche et on a convoqué donc les deux joueurs avec Pablo le lundi dans l'après-midi avant qu'on explique dans une réunion avec la présence du coach, de tous les joueurs, de Pablo et moi-même, qu'on explique donc les sanctions qu'on avait décidé de prendre à l'encontre de ces deux joueurs-là. Mais je répète, il n'y a pas en tout cas malgré tout ce qui se dit aujourd’hui, ma volonté à moi de raconter dans l'ordre tout ce qui s'est passé. C'était tout simplement les grandes lignes, je peux vous les donner. C'est une dispute de vestiaire, des joueurs frustrés d'un match que je pense que si tu joues dix fois, tu le gagnes dix fois, neuf fois. Malheureusement, celui-là, on l'a perdu. Donc forcément avec un but à la fin, on connaît un petit peu toute la frustration que peut engendrer ce genre de matchs et ce genre de résultats. Ca a été au contact physique, à l'agression physique. Et ça dans un vestiaire de football, en tout cas à l’Olympique de Marseille, on considère que ça ne peut pas arriver. Donc ça c'est un acte qui est malheureux. Mais qui, en revanche, te donne un petit peu aussi la continuité si on peut dire de ce mois qu'on a passé où effectivement on a fait plusieurs rappels. Parce que bon, on connaît un petit peu le foot avec le président et avec le coach, on a vu certains comportements. Depuis un mois il y avait pas mal d'amendes à payer, pas mal de choses un petit peu qui étaient un petit peu nouveau, peut-être que c'est dû aussi à la qualification. Vous savez comment c'est, surtout à Marseille, tu te qualifies en Ligue des champions et t'as l'impression que t'as sauvé le club, c'est quelque chose d'extraordinaire. Oui mais c'est fini, il faut repartir, il faut repartir. Sauf qu'ici il y a tellement de passion, tellement d'amour que peut-être que certains joueurs ont pensé qu'on pouvait se permettre d'arriver un petit peu en retard, de faire ci, de faire ça, et nous on a combattu ça depuis le début, depuis la reprise, depuis juillet. Et ça, ce n'est pas que pour Rabiot ou Rowe, pas du tout, je parle de manière assez générale.
On a fait une réunion très importante le 5 août avec le président devant tous les joueurs où on a expliqué: 'Les gars, c'est bien ce qui a été fait, maintenant il faut tourner la page, on repart avec le sérieux, le championnat va commencer et c'est important de remettre de l'ordre, de remettre des règles, etc. Il y a un système d'amende que vous avez mis entre vous les joueurs, c'est important de s'y tenir pour le respect aussi du groupe, du vestiaire et ça n'a pas été fait.' Et quand on a exigé que toutes ces amendes soient réglées au capitaine Balerdi avant le départ à Rennes, ça n'a pas été fait non plus. Et tu arrives à Rennes, le premier match de la saison dans un contexte qui pourtant était très favorable, un mercato qui était positif, tu avais gardé tes meilleurs joueurs et tout était bien. Et tu arrives à ce genre de bagarre, parce qu'en réalité c'est une bagarre. On a décidé de prendre des sanctions qui étaient certes fortes, mais je pense que les premiers punis c'est nous, c'est le club. Parce qu'aujourd'hui tu perds deux joueurs. Donc, un jeune espoir qui était certes un petit peu pressenti sur le marché des transferts effectivement par rapport à l'arrivée de Paixao. On en a déjà parlé mais forcément ça a accéléré les choses. Et puis tu perds peut-être ton meilleur joueur ou en tout cas le meilleur joueur de la saison dernière. Quelqu'un qui moi personnellement si je dois être honnête comme j'ai toujours été, que j'adore, je l'adorais, et je l'adore aujourd'hui, que ce soit bien clair, comme homme, comme joueur de foot. Mais quand il y a des comportements comme ça, tu ne peux pas laisser passer.
Medhi, est-ce que vous pouvez nous raconter ce qui s'est passé précisément dans le vestiaire? Parce que si l’on comprend bien, pendant 48 heures, vous avez préféré temporiser, laisser le temps, refroidir les têtes, donc vous n'avez pas confirmé l'agression physique par rapport aux sources qu'on a pu joindre. Finalement, c'est le cas, il y a eu des coups. Est-ce que pour bien comprendre ce comportement jugé inadmissible dans le communiqué de l'OM, est-ce que vous pouvez nous dire ce qui s'est passé et jusqu'à où est allée cette altercation physique?
Non, comme je vous disais Florent, moi je n'ai pas la volonté aujourd'hui de vous dévoiler tout ce qui se passe dans mon vestiaire. Parce que j'imagine que c'est quelque chose, comme je vous ai dit, si j'étais joueur je le prendrais mal, ce n'est pas correct. Ce que je peux vous dire c'est qu'il y a des joueurs cadres qui sont rentrés frustrés, qui ont commencé forcément à faire des réflexions aussi un petit peu à l'ensemble de l'équipe, sur la défaite, sur le comportement, que voilà on doit faire plus, on est à l'Olympique de Marseille, tu ne peux pas te permettre d'aller perdre comme ça contre une équipe à 10 contre 11 depuis une heure, etc. Donc jusqu'à là, bon, c'était des mots, c'était des mots et après ça a commencé à monter un petit peu dans les tours, ça se lève… Vous savez comment ça se passe dans un vestiaire, ça se lève, ça crie, là il y a toujours normalement deux, trois mecs qui viennent, qui séparent. C'est ce que certains ont essayé de faire. Le coach arrive, moi j'étais présent, normalement tu reprends le calme, le coach prend la parole. Et puis voilà, il reste encore des matchs et la saison vient de démarrer. Là non, là on est parti sur affrontements physiques, coups de poing. C'est des choses, on a un petit malheureusement qui en plus à ce moment-là fait une sorte de malaise vagal, le petit Bakola exactement, qui tombe par terre, et tout ça dans un vestiaire, une scène de chaos, moi je n'ai jamais vu ça. J'ai fait, je ne sais pas, 17-18 ans de vestiaire, je me suis disputé en tant que capitaine. Dans des clubs, on peut avoir des échanges des fois un peu houleux, des réflexions que peut-être que tu peux un peu mal le prendre après une défaite, ça arrive. Pourquoi on dit que ce n'est jamais trop bon de parler à chaud, que c'est mieux d'attendre le lundi matin, etc. Bon, ça c'est la vérité, mais ceci dit, ça arrive de monter un petit peu dans les tours. Mais tu ne peux pas arriver à une agression physique, un coup de poing dans la bouche et machin, et truc, et la sécurité qui vient pour te séparer, mais on est où? On est là pour faire du football.
À un moment donné, quand t'es à l'Olympique de Marseille, tu dois mettre de côté l'attachement, la qualité des joueurs ou quoi que ce soit… t'essayes en tout cas depuis le début, je pense, c'est ce que Pablo dit depuis le départ, de mettre un petit peu l'institution tout en haut et de remettre des règles. Malheureusement, ce qui est malheureux, et ce n'est pas anodin tout ça, tu sais bien que ici... Moi c'est une ville où je suis arrivé, j'avais 14 ans, j'arrivais à l'académie. Donc je sais très bien de quoi on vit. On vit de football, d'amour, de passion. Et malheureusement, tu vois bien aujourd'hui que quand le club est amené, pour protéger son institution, à prendre des décisions où on est nous-mêmes victimes. Parce que je vous répète, Jonathan Rowe va partir et peut-être que j'aurais aimé que ça se fasse de façon différente. Peut-être que j'aurais pu moi aussi optimiser peut-être le transfert ou pas, on ne sait jamais. Mais en tout cas, ça ne m'arrange pas à ce qui sort dans la presse. On a déjà Paixao, vous allez me dire que footballistiquement, on l'a remplacé, oui certes, mais on n'avait pas prévu que ça se finisse comme ça. Et un joueur comme Adrien Rabiot, ne pensez pas aujourd'hui que je vais vous dire: 'Florent, oh ne vous inquiétez pas, je vais trouver un joueur plus fort que Rabiot en dix jours de mercato.' Ce n’est pas vrai. Je sais très bien le poids qu'a eu Adrien Rabiot sur notre saison, je l'ai dit et répété. Au-delà de l'homme extraordinaire qu'il est, il y a aussi le joueur qui est fabuleux et qui nous a porté l'année dernière.
Et ça, je ne l'oublierai jamais et ça n'empêche d'ailleurs en rien ce que je pense de lui, même moi humainement. À un moment donné, je pense que tous les êtres humains peuvent être amenés à se tromper, à avoir des agissements parfois où tu vas en faute. Mais là, la faute, elle est beaucoup trop grave. Elle est beaucoup trop grave pour un club de foot. Moi, je vois les joueurs, je voyais la tête des joueurs, ils étaient choqués. Il y avait des joueurs qui étaient choqués. J'ai des agents qui m'ont rappelé depuis trois jours. Les joueurs, ils disent 'on n'a jamais vu ça'. Donc, à un moment donné, je pense que, quand tu veux être une institution forte et quand tu veux être entre guillemets un club fort, il faut savoir que si tu dois prendre des décisions qui vont peut-être t'affaiblir sportivement, certes, mais te renforcer en tant que groupe, en tant qu'équipe et en tant qu'institution, il faut savoir les prendre. Mais ici, on préfère aller tirer sur le club, on préfère aller tirer sur la direction, sur le coach, parce que c'est connu, c'est comme ça, et c'est ça qui est malheureux. Et c'est pour ça que malheureusement, quand tu regardes l'histoire de ce grand club, combien de fois Marseille s'est qualifiée pendant 3, 4, 5 fois d'affilée en Ligue des champions? Combien de fois? Très peu. Combien de fois l'OM n'a pas fait deux qualifications d'affilée? Depuis combien d'années? Ce n’est pas normal Florent. Ce n’est pas normal. Avec ces supporters, ce club, ce stade, ce n'est pas normal. Parce qu'ici, une fois qu'on a fait les choses, on se sent arrivé. Le pouvoir, ça y est, ça devient la politique du joueur, ils deviennent plus importants que tout. Mais malheureusement, pendant qu'il y aura Pablo Longoria, Medhi Benatia et Roberto De Zerbi, on a l'ordre du Big Boss, de M. McCourt, de ne pas agir de cette manière-là. Il y en a à qui ça va plaire, il y en a à qui ça ne plaira pas. C'est comme ça.
Medhi, on dit parfois que dans un vestiaire, c'est des choses qui arrivent, une bagarre entre joueurs. Est-ce que c'est vrai, j'imagine que oui. Mais est-ce que ça veut dire qu'à ce point-là, à ce degré de violence, non?
Ça arrive à l'entraînement, un tacle appuyé, un mec qui se relève, je te pousse, tu me pousses, tu sais, les camarades ils arrivent, il ne s'est rien passé, le coach… Si vraiment le coach est mal luné, il te renvoie les deux au vestiaire à la douche et le lendemain c'est terminé. Ou si le coach arrive à aller le tenir un petit peu calme, les mecs ils reprennent l'entraînement, ça arrive. Ça arrive de trois insultes dans un vestiaire aussi parce que tu m'as fait une réflexion que j'ai mal pris à ce moment-là parce que j'ai fait perdre le match et donc je te réponds et ça monte dans les tours. Et pareil, le coach arrive, boum, tu te calmes, il y a le coach qui est là, l'autorité c'est reparti et tu remets un cadre. Tu sais en général qu'est-ce qui se passe quand tu rentres de la mi-temps? Tu as les joueurs qui s'assoient, ils commencent à boire un coup, tu as le coach qui va dans son vestiaire avec ses adjoints pour regarder un petit peu ce qui s'est passé avant de faire son petit débrief rapidement avant de reprendre. Pendant ce moment où il n'y a pas le coach, ça peut arriver. Des petits 'fallait me la donner, tu ne joues que pour ta gueule, tu ne fais pas la course qu'il faut pour suivre l'adversaire'. Ce genre de choses… Et là, ça monte un peu dans les tours, le staff arrive, 'oh oh, on se tait là, calmez-vous'. Et c'est fini. Ça, je l'ai vécu dans un vestiaire. Bien sûr que je l'ai vécu, j’ai fait 18 ans de vestiaire, dans tous les pays. En France, en Allemagne, au Qatar, en Turquie, où tu veux. Je n’ai jamais vu moi, quelqu'un qui vient, paf, coup de poing dans la… je n’ai jamais vu ça. Si tu veux que je te dise que c'est normal, non ce n’est pas normal. Maintenant si pour vous c'est normal, peut-être que je me suis trompé d'endroit et qu'en fait on est chez les fous. Mais moi j'estime que ce n’est pas normal.
Roberto de Zerbi, a été choqué lui aussi?
Il a été choqué! On s'est appelé tout le week-end. On a passé le samedi-dimanche au téléphone jusqu'à 3-4 heures du matin avec le coach. Il a été choqué, choqué mais déçu: 'Mais pourquoi Medhi? Pourquoi cette rage? Pourquoi cette méchanceté?' Ce n'est pas qu'ils se sont poussés ou pris par le col un peu, non, non, non, ce n'est pas comme ça. Donc pourquoi, on est arrivé là? On a fait une super prépa, comme je t'ai dit, on est content de ce qu'on est en train de faire. On avait gardé donc tous nos meilleurs joueurs, notamment Adrien, avec qui on était en train de discuter d'une prolongation de trois ans, et on sait très bien, il l'a répété maintes fois qu'il avait plaisir à continuer, etc. Donc, tu fais des bons matchs de prépa, le stade est plein, les supporters sont contents. Pourquoi, après la première défaite, on en est arrivé là? Je ne comprends pas. Ils n'ont jamais eu un problème entre eux, avant, il n'y a jamais eu le moindre souci parce que je connais très bien les deux joueurs et je sais qu'ils étaient parfaitement intégrés dans ce groupe et il n'y avait aucun souci entre eux. Pour moi, c'est incompréhensible, incompréhensible.
Est-ce qu'Adrien Rabiot et Jonathan Rowe payent aussi ce contexte du dernier mois, là, où vous avez senti moins d'implication? Ou est-ce que c'est vraiment lié uniquement à cette bagarre? Je parle de la décision et la sanction de les placer sur la liste des transferts.
J'ai vu ça aussi sortir récemment, dans l'entourage vous disiez qu'il y avait un manque d'implication. Moi personnellement, j'assiste à toutes les séances et je ne parle pas des résultats, des performances techniques. Ça ce n'est pas de mon domaine, ça c'est le staff technique qui s'en occupe. Moi je regarde aussi bien pour Johnny que pour Adrien, ils ont toujours été sérieux aux séances. Toujours. Toujours, toujours, toujours, toujours. Ils ont fait en tout cas une bonne prépa, après sur les matchs etc, il y a qui a été un peu mieux et qui a été un peu moins bien, mais ça fait partie aussi du football, t'as des joueurs qui ont besoin de rentrer en forme avec un peu plus de temps d'entraînement etc, mais ça c'était pas du tout alarmant. Mais c'est clair qu'il y a un contexte en tout cas depuis un mois, un mois et demi qu'on est partis avec beaucoup de… Comment on appelle ça, pas de laisser aller parce qu’on ne laisse rien aller. On est derrière tous les jours. Mais où à chaque fois que tu mets un règlement intérieur, tu commences à mettre. L'année dernière on a eu beaucoup de blessures. On a mis en place des checks médicaux, c'est des exemples ce que je vous dis Florent, mais ça c'est important dans le football. On a mis des checks médicaux, donc quotidiennement les joueurs viennent se faire checker avant la séance. Mais t'as des joueurs qui viennent et qui te disent 'mais non mais pourquoi des checks, on n'a pas envie nous'. Vous voyez ce que je veux dire, ça c'est des choses de football aussi, si on veut rentrer dans les détails. Et cette année on a l'impression que parce qu'on s'est qualifiés en Ligue des champions, tout est discuté. Tout. Pourquoi la réunion c'est ça? Pourquoi c'est pas ça? Pourquoi le voyage c'est comme ça? Pourquoi le check médical? Et nous on a dit: 'oh les gars, ce qu'on fait c'est pour votre bien. Ce qu'on fait c'est pour vous mettre dans les meilleures conditions. Ce n'est pas pour nous, ce n’est pas pour moi, c'est pour vous.' Donc on leur a expliqué avec Pablo: 'les gars, le club a pris une direction, on a envie de s'élever, comme on a dit, chaque année on veut lever un petit peu le niveau, donc que ce soit dans la nourriture, dans les soins, dans tout ça, on vous demande de faire un pas vers nous aussi. On vous demande de comprendre que cette année on n'a pas 34 matchs.' L'année dernière tu as fait 34 matchs, la seule fois où tu as eu trois matchs à jouer contre Lille en Coupe de France, tu t'es retrouvé avec six mecs sur le côté. Cette année je n'ai pas envie de jouer la même saison moi. Donc on a mis des soins obligatoires. Au lieu de venir faire vite ta séance et partir vite le premier. Non, non, il y a des soins obligatoires cette année. Mais c'était comme ça au Bayern de Munich, c'était comme ça à la Juventus de Turin. Et je n'ai jamais discuté avec personne pour savoir pourquoi m'obliger à faire des soins. J'étais content d’être et de savoir que j’étais dans un club où tout est structuré. Et cette année, il y a eu ce petit mois-là, où 'ouais, mais c'est vrai, vous avez raison, mais on trouve qu'il y a un peu trop de soins, il y a un peu trop de si, on nous oblige un peu trop les choses.' Vous savez, il y a un peu trop de... Je donne mon avis. Les gars, jouez au football. C'est ce qu'on leur explique au quotidien. Pensez à jouer au football, laissez-nous gérer le reste et pensez à jouer au football. Et malheureusement depuis un mois il y a ce côté-là quand je vous dis, quand on met une amende et qu'on vous dit les gars avant Rennes il faut payer comme ça on démarre la saison, on est propre, on est carré, droit dans nos trucs, dans nos bottes et on avance. Et que tu prends l'avion à Rennes et que t'en as sept ou huit qui n'ont pas payé. Est-ce que c'est normal? Ce n'est pas normal. Dans un travail normal, tu respectes les règles, tout le monde, à chaque niveau. Pourquoi aujourd'hui le footballeur à l'Olympique de Marseille, doit penser à un moment donné qu'il peut se permettre de payer mercredi si j'ai dit, ou si le club en tout cas a dit que c'était vendredi ou jeudi? Pourquoi? Parce qu'il y a ce côté Ligue des champions, ce côté 'ah on a fait ce qu'on devait faire, nous ça y est c'est bon.' Non, non les gars, c'est maintenant que ça commence. C'est là où on se trompe parfois d'objectif, c'est maintenant que ça commence.
Donc c'est clairement un message envoyé aussi au vestiaire, au-delà du comportement inadmissible des deux joueurs, là vous envoyez clairement un message au groupe?
Bien sûr, c'est un message à tout le groupe, mais pas qu'au groupe, c'est un message aujourd'hui à l'institution, aux supporters. A chaque niveau, si on demande du sérieux dans les bureaux, on demande du sérieux sur le terrain, on demande du sérieux dans le vestiaire, et comme on demande du sérieux à l'académie. Ce matin je viens de passer une heure et demie à aller voir les petits qui jouent au campus, ben on leur demande du sérieux, pourtant ils ont 12, 13, 14, 15 ans. C'est pareil, c'est pareil, on leur demande nous ce côté club, de garder toujours ce sérieux-là, cette attitude, tu dois être… Alors bien sûr, il y a des fois, il se passe des choses à l'entraînement, on passe, ça arrive. Mais quand il se passe des choses comme ça, tu dois tout de suite montrer que les gars, les gars, les gars, je crois qu'on s'est trompé d'objectif. On va peut-être être moins bon cette année. Peut-être qu’on ne finira pas deuxième. Peut-être. Peut-être qu'on finira troisième. Peut-être qu'on aura des difficultés, il n'y a pas de problème. Mais en tout cas, tant qu'on est là, la rigueur et la discipline, c'est primordial.
Un mot important, pardon de ma naïveté, mais comment on peut passer d'Adrien Rabiot, joueur cadre, exemplaire, vous vous êtes démené pour l'avoir, pour le garder, à Adrien Rabiot, enfant terrible qui dans le vestiaire craque et, du coup, a ce comportement? C'est totalement inattendu.
Qui a dit ça enfant terrible?
Non mais on comprend par rapport à ce qui s'est passé. Les actes sont inadmissibles de vendredi. Mais comment on peut passer d'un Adrien Rabiot exemplaire à ce qu'il s'est passé vendredi? C'est ça qu'on peut se poser comme question.
Si tu prends la carrière d'Adrien Rabiot ou de Jonathan Rowe, même s'il est beaucoup plus jeune et il a encore une grande partie de sa carrière à faire, pour moi, ils ont toujours été irréprochables. Moi j'ai suivi la carrière d'Adrien parce qu'on a plus ou moins, on va dire, pas le même âge, mais bon, on s'est croisés quand même, de partout il est passé, les matchs, le sérieux à l'entraînement, en équipe de France, je pense qu'il a toujours été irréprochable. Et ce n'est pas moi aujourd'hui qui vais dire le contraire. Attention, il ne faut pas rentrer dans les choses qu'on n'a pas dites, parce que je sais que ce sont des choses que vous aimez bien faire aussi tous, il faut qu'on soit tous respectueux et corrects. Je ne me permettrai pas jamais de dire l'enfant terrible Rowe ou l'enfant terrible Rabiot. Ce n'est pas vrai. Ils ne nous ont jamais causé le moindre problème ici. Adrien, c'était plus qu'un leader, c'était pour nous en tout cas, comme vous avez dit, ce maillon fort de l’équipe, aussi bien humainement et aussi bien sur le terrain. Moi, encore plus, j'avais, au-delà du respect, j'avais de l'affection et j’ai de l'affection pour Adrien Rabiot. Ça ne va pas changer, ça. À un moment donné, si tu demandes à Pablo. Qu'est-ce qu'il dit Pablo d'Adrien Rabiot par exemple? Il dit: 'Je n’ai jamais vu un joueur comme lui.'. Dans l'attitude, c'était parfait, c'est pour ça qu'on a d'autant été plus choqués que ça arrive avec un joueur comme ça. Ça aurait pu arriver avec un ou deux, t'aurais dit 'Put***'. On va sanctionner pareil de toute façon mais on a toujours su qu'il était un peu bancal. Là non, non. Non, moi je ne vais jamais remettre en question ni le professionnalisme, ni le joueur. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit parce que je ne le dirai pas et parce que ce serait un grand manque de respect. Je n'oublierai jamais les sacrifices qu'il a fait à Adri' pour venir, je le sais très bien ce qu'il s'est dit quand je l'ai appelé parce que c'est moi qui l'ai appelé et vous la savez. Donc je sais très bien les efforts qu'il a fait, je sais très bien les offres qu'il a reçues cet été et qu'il n'a même pas pris en considération parce qu'il se voyait vraiment rester. Et nous, plus que lui donner trois ans de contrat avec un des meilleurs contrats du club, etc. On ne peut pas faire plus que montrer tout l'attachement et l'affection qu'on avait pour lui. Par contre, quand il se passe ce genre de choses, c'est peut-être un cas isolé, c'est un acte isolé. Mais c'est quelque chose de trop grave pour passer à côté.
Medhi, l'avocat du joueur qu'on a eu sur RMC ce mardi soir, dit que c'est une affaire qui est montée pour l'évincer du club, avec un enjeu peut-être contractuel. Qu’est-ce que vous répondez à cela?
Franchement, je ne sais pas quoi répondre à ça. On lui a mis une offre sur la table depuis plus de deux mois et demi, qui était... Je ne sais même pas si quelqu'un à l'OM a déjà gagné ce salaire-là. Après, si Pablo qui veut rentrer dans les détails, c'est lui le président. Il vous dira s'il veut vous donner les détails. Moi, je m'arrêterai là parce que je n'aime pas non plus rentrer trop dans le... Mais on a fait une offre de contrat qui a été juste par rapport au niveau du joueur. Attention, il l'a méritée. Mais (une offre) qui était pour vraiment le mettre, encore une fois, dans le top top de notre projet, tout en haut. Donc aujourd'hui, se dire qu'on va perdre Adrien Rabiot à 10 jours de la fin du mercato… Pour ramener qui? Dites-moi aujourd'hui sur le marché, je vais ramener qui, au moins au même niveau que Rabiot? Je ne dis pas plus fort, parce qu'il n'y a pas, mais au moins au niveau. Moi depuis le début, je dis, et je l'ai même dit je pense dans la presse, avoir Adrien Rabiot, dans cette forme-là, à cet âge-là, dans ces conditions-là, parce que quand je dis qu'il a fait des vrais sacrifices, il a fait des vrais sacrifices. Il n'a pas du tout un salaire aujourd'hui qui nous met en porte-à-faux. Non, non, il a fait des vrais sacrifices. C'est une anomalie. C'était une anomalie de signer à Adrien Rabiot à l'OM après ce qu'il a fait à la Juventus, avec les clubs qu'il avait où ils n'ont pas réussi à s'entendre, et nous on en a profité. Et j'étais très heureux de ça. Il faut quand même remettre les choses dans leur contexte. Mais ça, ça n'excuse pas tout. ça n'excuse pas tout. Il y a des règles pour tout le monde dans le club et tu ne peux pas, comme j'ai dit, regarder à la tête du client… 'bon bah si c'est lui je ferme les yeux si c'est lui…' Non, non parce qu'après tu as 22 mecs à gérer, tu as un groupe à gérer, tu as un club à gérer, on ne peut pas se permettre de réagir, on ne peut pas se permettre en tout cas de réagir différemment en fonction de qui est le joueur ou pas. Tu ne peux pas travailler comme ça dans le football, tu ne peux pas travailler comme ça c'est pas vrai, ça ne dure pas en tout cas et ce n'est pas notre façon de faire. Et il y a un point qui est très important c'est de lire, par rapport à l'avocat aussi, que soi-disant, ça aurait été une décision du coach. Pareil, ce n'est pas vrai. Le coach, on l'a dit depuis, ça fait un an qu'on est parti. Depuis la première année, qu'est-ce qu'on vous dit? Chaque joueur qui arrive, chaque joueur qui part, on est d'accord à chaque fois tous les trois, que ce soit Pablo, le coach ou moi-même. Donc je répète une fois de plus, ça a été une décision collégiale, c'était quelque chose pour nous de logique, on n'avait pas le choix. Surtout, comme je vous ai expliqué tout à l'heure, après 48 heures où on n'a même pas reçu un appel des deux parties, aussi bien de Johnny, d'Adrien ou de l'entourage, pour demander pardon, pour demander un rendez-vous, pour essayer de s'excuser auprès du groupe, on n'a pas reçu malheureusement. Donc là, qu'est-ce que tu veux faire? On est obligé de trancher et sachez que ça nous fait mal à nous. Mais peut-être plus qu'à ces deux joueurs-là qui, croyez-moi, ne vont pas avoir du mal à trouver preneur.
Il n'y a aucun retour en arrière s'il y avait des excuses d'Adrien Rabiot notamment? Est-ce qu'il pourrait éventuellement se rattraper ou se faire pardonner ou est-ce que c'est impossible?
Non, non, nous on n'est pas sur ça, on a pris la décision. Donc aujourd'hui, je pense que… même l'avocat, on a écouté un petit peu mardi, il a dit clairement qu'aujourd'hui ils se considèrent sur la liste des transferts. Donc il n'y a pas de soucis. On trouvera ou pas un arrangement, mais en tout cas aujourd'hui ça n'a jamais été une éventualité en tout cas de faire marcher en arrière.
Et si vous ne trouvez pas de club à l'offre que vous attendez, parce que comme vous dites vous n'allez pas brader Adrien Rabiot, est-ce que vous pourriez le réintégrer dans l'effectif ou au contraire il sera impossible de le voir jouer cette saison avec l'OM?
Florent, la seule chose que je peux vous dire c'est que ce sont deux top joueurs, comme je vous ai dit, deux top joueurs. Un qui est un peu plus jeune et un qui est déjà très très confirmé. Et que depuis mardi qu'il s'est passé tout ça, le téléphone n'arrête pas de sonner. Je pense que le sien aussi, le nôtre aussi, donc je ne pense pas qu'on va avoir du mal à trouver en tout cas un top club qui sera très content d'accueillir Adrien et un bon club qui sera content aussi d'accueillir un Jonathan Rowe et lui donner peut-être plus d'espace en tout cas de temps de jeu et le développer. Sachant que c'est lui aussi pour moi une belle promesse dans le football.
Et dernière question, quelles conséquences ça peut avoir cette histoire, cette affaire sur la saison? Est-ce qu'on peut faire un raccourci en se disant que la saison commence très mal et que c'est inquiétant ou peut-être que c'est un message qui va rebooster un petit peu tout le monde et c'est ce que vous espérez?
Moi j'espère que ça va rebooster tout le monde, qu'on va redonner du poids à l'institution, que les joueurs vont comprendre que c'est eux qui vont sur le terrain, c'est eux les personnes les plus importantes mais qu'ils doivent quand même aussi rendre des comptes à l'intérieur et respecter aussi le cadre qu'on donne tous les jours pour, comme je vous ai dit, la récupération, le travail. Parce que sans ça tu ne peux pas performer, sans ça tu ne peux pas aller haut, sans ça tu ne peux pas jouer 45 matchs dans la saison. Après, j'ai envie de vous dire, je vous ai dit que je suis arrivé ici, j'avais 15 ans. Donc c'est un club que je connais bien, c'est un environnement que je connais très très bien. Aujourd'hui, si tu fais une belle saison, tout le monde dira 'ah bah c'est bien'. Parce que malheureusement ici c'est toujours la culture du résultat, c'est toujours le résultat qui parle, ce n’est pas vraiment le travail. Et puis si tu perds deux matchs et que ça ne va pas, on dira 'c'est des cons' parce qu'en fait ils ont pris deux joueurs de côté, ils ont viré deux joueurs de côté et il faut qu'ils partent. Et comme je te vous ai dit depuis le départ, moi tant que je serai ici, je suis là pour essayer, avec Pablo et le coach, de prendre les meilleures décisions pour le club, pas dans mon intérêt à moi. Mon intérêt à moi, ça aurait été quoi là? De fermer les yeux, d'aller boire un café avec eux, de dire 'bon les gars, payez une amende, on oublie tout'. Mais en vérité, tu rentres chez toi le soir et tu sais que tu n'as pas fait ce qu'il faut. Parce que des joueurs ont été choqués de ce qui s'est passé. Donc là, tu prends une décision qui te fait mal. Moi personnellement, elle me fait très très très très mal, parce que je sais ce que c'est, encore une fois, de perdre ces deux joueurs-là à ce moment-là. Mais je ne me laisserai pas conditionner par rapport aux résultats. Le football, de toute façon, vous savez comment c'est. Le coach, il n'est pas fou, moi, je ne suis pas fou, tu es jugé sur tes résultats. L'année dernière, on a fini deuxième et on a été critiqué toute la saison. Toute la saison, on a été critiqué.
20-Aug-25 17:52
- mick85
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
Quelle grosse merde
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20-Aug-25 17:52
- ratus100
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
C est clair et net sans bavure je comprend très bien la décision du club.
Je regrette le délai de leur prise de parole .
20-Aug-25 17:54
- Christodange
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
Prendergast a écrit :
Directeur du football de l’Olympique de Marseille, Medhi Benatia a répondu ce mercredi aux questions de RMC Sport au sujet de l’affaire Rabiot-Rowe. Le dirigeant du club phocéen a livré sa version de l’altercation entre les deux joueurs dans le vestiaire après Rennes-OM puis de leur sanction par la direction marseillaise.
Medhi Benatia, merci de recevoir RMC Sport pour évoquer l’affaire Adrien Rabiot-Jonathan Rowe. Peut-on avoir la chronologie, que s'est-il passé dans le vestiaire ou peut-être avant qui justifierait une décision aussi forte annoncée mardi par le club?
Moi je pense que depuis le départ il y a eu notre volonté comme vous le savez de préserver le vestiaire. Et ça, je pense que quiconque a joué au football ou a les codes du football, sait que c’est quelque chose de très important. Donc je ne vais pas changer aujourd’hui ma façon de penser. Malgré que, visiblement certaines personnes aient préféré aller dans la presse pour expliquer les problèmes. Moi ce ne sera pas mon cas pour la simple et bonne raison que même si ce qui s'est passé est grave, très grave, je pense que sortir dans la presse et raconter ce qui se passe dans les vestiaires, ça fait passer un petit peu comme si on n'a pas de codes. Et on a aussi des joueurs à gérer et moi si j'étais un joueur de foot dans cette équipe, ça ne me plairait pas de savoir qu'un dirigeant de mon club est capable d'aller relayer ce qui se passe dans notre vestiaire. Le vestiaire c'est sacré et c'est pourquoi on a essayé avec toute notre force… Et je pense que vous le savez bien, et les autres journalistes aussi le savent… Sur les 24-48 heures qui ont succédé, donc, à cet épisode malheureux, on a essayé de calmer un petit peu les choses, d'expliquer qu'il y a eu, oui, des débordements, oui des échauffourées, mais qu'il ne fallait pas non plus en faire une affaire d'État.
Parce qu'on espérait fortement que ces deux jours off qu'on a laissés à l'équipe, malgré la défaite, malgré tout ce qui s'est passé, permettent aussi aux joueurs concernés de réfléchir un petit peu par rapport à ce qui s'est passé. Et de peut-être tout simplement demander pardon, pardon au club, pardon au coach et pardon, surtout, pour l'image et pour tout ce qu'on a dû endurer sur ces 48 heures. Il n'y a pas eu d'excuses de ce côté-là aussi bien le samedi que le dimanche et on a convoqué donc les deux joueurs avec Pablo le lundi dans l'après-midi avant qu'on explique dans une réunion avec la présence du coach, de tous les joueurs, de Pablo et moi-même, qu'on explique donc les sanctions qu'on avait décidé de prendre à l'encontre de ces deux joueurs-là. Mais je répète, il n'y a pas en tout cas malgré tout ce qui se dit aujourd’hui, ma volonté à moi de raconter dans l'ordre tout ce qui s'est passé. C'était tout simplement les grandes lignes, je peux vous les donner. C'est une dispute de vestiaire, des joueurs frustrés d'un match que je pense que si tu joues dix fois, tu le gagnes dix fois, neuf fois. Malheureusement, celui-là, on l'a perdu. Donc forcément avec un but à la fin, on connaît un petit peu toute la frustration que peut engendrer ce genre de matchs et ce genre de résultats. Ca a été au contact physique, à l'agression physique. Et ça dans un vestiaire de football, en tout cas à l’Olympique de Marseille, on considère que ça ne peut pas arriver. Donc ça c'est un acte qui est malheureux. Mais qui, en revanche, te donne un petit peu aussi la continuité si on peut dire de ce mois qu'on a passé où effectivement on a fait plusieurs rappels. Parce que bon, on connaît un petit peu le foot avec le président et avec le coach, on a vu certains comportements. Depuis un mois il y avait pas mal d'amendes à payer, pas mal de choses un petit peu qui étaient un petit peu nouveau, peut-être que c'est dû aussi à la qualification. Vous savez comment c'est, surtout à Marseille, tu te qualifies en Ligue des champions et t'as l'impression que t'as sauvé le club, c'est quelque chose d'extraordinaire. Oui mais c'est fini, il faut repartir, il faut repartir. Sauf qu'ici il y a tellement de passion, tellement d'amour que peut-être que certains joueurs ont pensé qu'on pouvait se permettre d'arriver un petit peu en retard, de faire ci, de faire ça, et nous on a combattu ça depuis le début, depuis la reprise, depuis juillet. Et ça, ce n'est pas que pour Rabiot ou Rowe, pas du tout, je parle de manière assez générale.
On a fait une réunion très importante le 5 août avec le président devant tous les joueurs où on a expliqué: 'Les gars, c'est bien ce qui a été fait, maintenant il faut tourner la page, on repart avec le sérieux, le championnat va commencer et c'est important de remettre de l'ordre, de remettre des règles, etc. Il y a un système d'amende que vous avez mis entre vous les joueurs, c'est important de s'y tenir pour le respect aussi du groupe, du vestiaire et ça n'a pas été fait.' Et quand on a exigé que toutes ces amendes soient réglées au capitaine Balerdi avant le départ à Rennes, ça n'a pas été fait non plus. Et tu arrives à Rennes, le premier match de la saison dans un contexte qui pourtant était très favorable, un mercato qui était positif, tu avais gardé tes meilleurs joueurs et tout était bien. Et tu arrives à ce genre de bagarre, parce qu'en réalité c'est une bagarre. On a décidé de prendre des sanctions qui étaient certes fortes, mais je pense que les premiers punis c'est nous, c'est le club. Parce qu'aujourd'hui tu perds deux joueurs. Donc, un jeune espoir qui était certes un petit peu pressenti sur le marché des transferts effectivement par rapport à l'arrivée de Paixao. On en a déjà parlé mais forcément ça a accéléré les choses. Et puis tu perds peut-être ton meilleur joueur ou en tout cas le meilleur joueur de la saison dernière. Quelqu'un qui moi personnellement si je dois être honnête comme j'ai toujours été, que j'adore, je l'adorais, et je l'adore aujourd'hui, que ce soit bien clair, comme homme, comme joueur de foot. Mais quand il y a des comportements comme ça, tu ne peux pas laisser passer.
Medhi, est-ce que vous pouvez nous raconter ce qui s'est passé précisément dans le vestiaire? Parce que si l’on comprend bien, pendant 48 heures, vous avez préféré temporiser, laisser le temps, refroidir les têtes, donc vous n'avez pas confirmé l'agression physique par rapport aux sources qu'on a pu joindre. Finalement, c'est le cas, il y a eu des coups. Est-ce que pour bien comprendre ce comportement jugé inadmissible dans le communiqué de l'OM, est-ce que vous pouvez nous dire ce qui s'est passé et jusqu'à où est allée cette altercation physique?
Non, comme je vous disais Florent, moi je n'ai pas la volonté aujourd'hui de vous dévoiler tout ce qui se passe dans mon vestiaire. Parce que j'imagine que c'est quelque chose, comme je vous ai dit, si j'étais joueur je le prendrais mal, ce n'est pas correct. Ce que je peux vous dire c'est qu'il y a des joueurs cadres qui sont rentrés frustrés, qui ont commencé forcément à faire des réflexions aussi un petit peu à l'ensemble de l'équipe, sur la défaite, sur le comportement, que voilà on doit faire plus, on est à l'Olympique de Marseille, tu ne peux pas te permettre d'aller perdre comme ça contre une équipe à 10 contre 11 depuis une heure, etc. Donc jusqu'à là, bon, c'était des mots, c'était des mots et après ça a commencé à monter un petit peu dans les tours, ça se lève… Vous savez comment ça se passe dans un vestiaire, ça se lève, ça crie, là il y a toujours normalement deux, trois mecs qui viennent, qui séparent. C'est ce que certains ont essayé de faire. Le coach arrive, moi j'étais présent, normalement tu reprends le calme, le coach prend la parole. Et puis voilà, il reste encore des matchs et la saison vient de démarrer. Là non, là on est parti sur affrontements physiques, coups de poing. C'est des choses, on a un petit malheureusement qui en plus à ce moment-là fait une sorte de malaise vagal, le petit Bakola exactement, qui tombe par terre, et tout ça dans un vestiaire, une scène de chaos, moi je n'ai jamais vu ça. J'ai fait, je ne sais pas, 17-18 ans de vestiaire, je me suis disputé en tant que capitaine. Dans des clubs, on peut avoir des échanges des fois un peu houleux, des réflexions que peut-être que tu peux un peu mal le prendre après une défaite, ça arrive. Pourquoi on dit que ce n'est jamais trop bon de parler à chaud, que c'est mieux d'attendre le lundi matin, etc. Bon, ça c'est la vérité, mais ceci dit, ça arrive de monter un petit peu dans les tours. Mais tu ne peux pas arriver à une agression physique, un coup de poing dans la bouche et machin, et truc, et la sécurité qui vient pour te séparer, mais on est où? On est là pour faire du football.
À un moment donné, quand t'es à l'Olympique de Marseille, tu dois mettre de côté l'attachement, la qualité des joueurs ou quoi que ce soit… t'essayes en tout cas depuis le début, je pense, c'est ce que Pablo dit depuis le départ, de mettre un petit peu l'institution tout en haut et de remettre des règles. Malheureusement, ce qui est malheureux, et ce n'est pas anodin tout ça, tu sais bien que ici... Moi c'est une ville où je suis arrivé, j'avais 14 ans, j'arrivais à l'académie. Donc je sais très bien de quoi on vit. On vit de football, d'amour, de passion. Et malheureusement, tu vois bien aujourd'hui que quand le club est amené, pour protéger son institution, à prendre des décisions où on est nous-mêmes victimes. Parce que je vous répète, Jonathan Rowe va partir et peut-être que j'aurais aimé que ça se fasse de façon différente. Peut-être que j'aurais pu moi aussi optimiser peut-être le transfert ou pas, on ne sait jamais. Mais en tout cas, ça ne m'arrange pas à ce qui sort dans la presse. On a déjà Paixao, vous allez me dire que footballistiquement, on l'a remplacé, oui certes, mais on n'avait pas prévu que ça se finisse comme ça. Et un joueur comme Adrien Rabiot, ne pensez pas aujourd'hui que je vais vous dire: 'Florent, oh ne vous inquiétez pas, je vais trouver un joueur plus fort que Rabiot en dix jours de mercato.' Ce n’est pas vrai. Je sais très bien le poids qu'a eu Adrien Rabiot sur notre saison, je l'ai dit et répété. Au-delà de l'homme extraordinaire qu'il est, il y a aussi le joueur qui est fabuleux et qui nous a porté l'année dernière.
Et ça, je ne l'oublierai jamais et ça n'empêche d'ailleurs en rien ce que je pense de lui, même moi humainement. À un moment donné, je pense que tous les êtres humains peuvent être amenés à se tromper, à avoir des agissements parfois où tu vas en faute. Mais là, la faute, elle est beaucoup trop grave. Elle est beaucoup trop grave pour un club de foot. Moi, je vois les joueurs, je voyais la tête des joueurs, ils étaient choqués. Il y avait des joueurs qui étaient choqués. J'ai des agents qui m'ont rappelé depuis trois jours. Les joueurs, ils disent 'on n'a jamais vu ça'. Donc, à un moment donné, je pense que, quand tu veux être une institution forte et quand tu veux être entre guillemets un club fort, il faut savoir que si tu dois prendre des décisions qui vont peut-être t'affaiblir sportivement, certes, mais te renforcer en tant que groupe, en tant qu'équipe et en tant qu'institution, il faut savoir les prendre. Mais ici, on préfère aller tirer sur le club, on préfère aller tirer sur la direction, sur le coach, parce que c'est connu, c'est comme ça, et c'est ça qui est malheureux. Et c'est pour ça que malheureusement, quand tu regardes l'histoire de ce grand club, combien de fois Marseille s'est qualifiée pendant 3, 4, 5 fois d'affilée en Ligue des champions? Combien de fois? Très peu. Combien de fois l'OM n'a pas fait deux qualifications d'affilée? Depuis combien d'années? Ce n’est pas normal Florent. Ce n’est pas normal. Avec ces supporters, ce club, ce stade, ce n'est pas normal. Parce qu'ici, une fois qu'on a fait les choses, on se sent arrivé. Le pouvoir, ça y est, ça devient la politique du joueur, ils deviennent plus importants que tout. Mais malheureusement, pendant qu'il y aura Pablo Longoria, Medhi Benatia et Roberto De Zerbi, on a l'ordre du Big Boss, de M. McCourt, de ne pas agir de cette manière-là. Il y en a à qui ça va plaire, il y en a à qui ça ne plaira pas. C'est comme ça.
Medhi, on dit parfois que dans un vestiaire, c'est des choses qui arrivent, une bagarre entre joueurs. Est-ce que c'est vrai, j'imagine que oui. Mais est-ce que ça veut dire qu'à ce point-là, à ce degré de violence, non?
Ça arrive à l'entraînement, un tacle appuyé, un mec qui se relève, je te pousse, tu me pousses, tu sais, les camarades ils arrivent, il ne s'est rien passé, le coach… Si vraiment le coach est mal luné, il te renvoie les deux au vestiaire à la douche et le lendemain c'est terminé. Ou si le coach arrive à aller le tenir un petit peu calme, les mecs ils reprennent l'entraînement, ça arrive. Ça arrive de trois insultes dans un vestiaire aussi parce que tu m'as fait une réflexion que j'ai mal pris à ce moment-là parce que j'ai fait perdre le match et donc je te réponds et ça monte dans les tours. Et pareil, le coach arrive, boum, tu te calmes, il y a le coach qui est là, l'autorité c'est reparti et tu remets un cadre. Tu sais en général qu'est-ce qui se passe quand tu rentres de la mi-temps? Tu as les joueurs qui s'assoient, ils commencent à boire un coup, tu as le coach qui va dans son vestiaire avec ses adjoints pour regarder un petit peu ce qui s'est passé avant de faire son petit débrief rapidement avant de reprendre. Pendant ce moment où il n'y a pas le coach, ça peut arriver. Des petits 'fallait me la donner, tu ne joues que pour ta gueule, tu ne fais pas la course qu'il faut pour suivre l'adversaire'. Ce genre de choses… Et là, ça monte un peu dans les tours, le staff arrive, 'oh oh, on se tait là, calmez-vous'. Et c'est fini. Ça, je l'ai vécu dans un vestiaire. Bien sûr que je l'ai vécu, j’ai fait 18 ans de vestiaire, dans tous les pays. En France, en Allemagne, au Qatar, en Turquie, où tu veux. Je n’ai jamais vu moi, quelqu'un qui vient, paf, coup de poing dans la… je n’ai jamais vu ça. Si tu veux que je te dise que c'est normal, non ce n’est pas normal. Maintenant si pour vous c'est normal, peut-être que je me suis trompé d'endroit et qu'en fait on est chez les fous. Mais moi j'estime que ce n’est pas normal.
Roberto de Zerbi, a été choqué lui aussi?
Il a été choqué! On s'est appelé tout le week-end. On a passé le samedi-dimanche au téléphone jusqu'à 3-4 heures du matin avec le coach. Il a été choqué, choqué mais déçu: 'Mais pourquoi Medhi? Pourquoi cette rage? Pourquoi cette méchanceté?' Ce n'est pas qu'ils se sont poussés ou pris par le col un peu, non, non, non, ce n'est pas comme ça. Donc pourquoi, on est arrivé là? On a fait une super prépa, comme je t'ai dit, on est content de ce qu'on est en train de faire. On avait gardé donc tous nos meilleurs joueurs, notamment Adrien, avec qui on était en train de discuter d'une prolongation de trois ans, et on sait très bien, il l'a répété maintes fois qu'il avait plaisir à continuer, etc. Donc, tu fais des bons matchs de prépa, le stade est plein, les supporters sont contents. Pourquoi, après la première défaite, on en est arrivé là? Je ne comprends pas. Ils n'ont jamais eu un problème entre eux, avant, il n'y a jamais eu le moindre souci parce que je connais très bien les deux joueurs et je sais qu'ils étaient parfaitement intégrés dans ce groupe et il n'y avait aucun souci entre eux. Pour moi, c'est incompréhensible, incompréhensible.
Est-ce qu'Adrien Rabiot et Jonathan Rowe payent aussi ce contexte du dernier mois, là, où vous avez senti moins d'implication? Ou est-ce que c'est vraiment lié uniquement à cette bagarre? Je parle de la décision et la sanction de les placer sur la liste des transferts.
J'ai vu ça aussi sortir récemment, dans l'entourage vous disiez qu'il y avait un manque d'implication. Moi personnellement, j'assiste à toutes les séances et je ne parle pas des résultats, des performances techniques. Ça ce n'est pas de mon domaine, ça c'est le staff technique qui s'en occupe. Moi je regarde aussi bien pour Johnny que pour Adrien, ils ont toujours été sérieux aux séances. Toujours. Toujours, toujours, toujours, toujours. Ils ont fait en tout cas une bonne prépa, après sur les matchs etc, il y a qui a été un peu mieux et qui a été un peu moins bien, mais ça fait partie aussi du football, t'as des joueurs qui ont besoin de rentrer en forme avec un peu plus de temps d'entraînement etc, mais ça c'était pas du tout alarmant. Mais c'est clair qu'il y a un contexte en tout cas depuis un mois, un mois et demi qu'on est partis avec beaucoup de… Comment on appelle ça, pas de laisser aller parce qu’on ne laisse rien aller. On est derrière tous les jours. Mais où à chaque fois que tu mets un règlement intérieur, tu commences à mettre. L'année dernière on a eu beaucoup de blessures. On a mis en place des checks médicaux, c'est des exemples ce que je vous dis Florent, mais ça c'est important dans le football. On a mis des checks médicaux, donc quotidiennement les joueurs viennent se faire checker avant la séance. Mais t'as des joueurs qui viennent et qui te disent 'mais non mais pourquoi des checks, on n'a pas envie nous'. Vous voyez ce que je veux dire, ça c'est des choses de football aussi, si on veut rentrer dans les détails. Et cette année on a l'impression que parce qu'on s'est qualifiés en Ligue des champions, tout est discuté. Tout. Pourquoi la réunion c'est ça? Pourquoi c'est pas ça? Pourquoi le voyage c'est comme ça? Pourquoi le check médical? Et nous on a dit: 'oh les gars, ce qu'on fait c'est pour votre bien. Ce qu'on fait c'est pour vous mettre dans les meilleures conditions. Ce n'est pas pour nous, ce n’est pas pour moi, c'est pour vous.' Donc on leur a expliqué avec Pablo: 'les gars, le club a pris une direction, on a envie de s'élever, comme on a dit, chaque année on veut lever un petit peu le niveau, donc que ce soit dans la nourriture, dans les soins, dans tout ça, on vous demande de faire un pas vers nous aussi. On vous demande de comprendre que cette année on n'a pas 34 matchs.' L'année dernière tu as fait 34 matchs, la seule fois où tu as eu trois matchs à jouer contre Lille en Coupe de France, tu t'es retrouvé avec six mecs sur le côté. Cette année je n'ai pas envie de jouer la même saison moi. Donc on a mis des soins obligatoires. Au lieu de venir faire vite ta séance et partir vite le premier. Non, non, il y a des soins obligatoires cette année. Mais c'était comme ça au Bayern de Munich, c'était comme ça à la Juventus de Turin. Et je n'ai jamais discuté avec personne pour savoir pourquoi m'obliger à faire des soins. J'étais content d’être et de savoir que j’étais dans un club où tout est structuré. Et cette année, il y a eu ce petit mois-là, où 'ouais, mais c'est vrai, vous avez raison, mais on trouve qu'il y a un peu trop de soins, il y a un peu trop de si, on nous oblige un peu trop les choses.' Vous savez, il y a un peu trop de... Je donne mon avis. Les gars, jouez au football. C'est ce qu'on leur explique au quotidien. Pensez à jouer au football, laissez-nous gérer le reste et pensez à jouer au football. Et malheureusement depuis un mois il y a ce côté-là quand je vous dis, quand on met une amende et qu'on vous dit les gars avant Rennes il faut payer comme ça on démarre la saison, on est propre, on est carré, droit dans nos trucs, dans nos bottes et on avance. Et que tu prends l'avion à Rennes et que t'en as sept ou huit qui n'ont pas payé. Est-ce que c'est normal? Ce n'est pas normal. Dans un travail normal, tu respectes les règles, tout le monde, à chaque niveau. Pourquoi aujourd'hui le footballeur à l'Olympique de Marseille, doit penser à un moment donné qu'il peut se permettre de payer mercredi si j'ai dit, ou si le club en tout cas a dit que c'était vendredi ou jeudi? Pourquoi? Parce qu'il y a ce côté Ligue des champions, ce côté 'ah on a fait ce qu'on devait faire, nous ça y est c'est bon.' Non, non les gars, c'est maintenant que ça commence. C'est là où on se trompe parfois d'objectif, c'est maintenant que ça commence.
Donc c'est clairement un message envoyé aussi au vestiaire, au-delà du comportement inadmissible des deux joueurs, là vous envoyez clairement un message au groupe?
Bien sûr, c'est un message à tout le groupe, mais pas qu'au groupe, c'est un message aujourd'hui à l'institution, aux supporters. A chaque niveau, si on demande du sérieux dans les bureaux, on demande du sérieux sur le terrain, on demande du sérieux dans le vestiaire, et comme on demande du sérieux à l'académie. Ce matin je viens de passer une heure et demie à aller voir les petits qui jouent au campus, ben on leur demande du sérieux, pourtant ils ont 12, 13, 14, 15 ans. C'est pareil, c'est pareil, on leur demande nous ce côté club, de garder toujours ce sérieux-là, cette attitude, tu dois être… Alors bien sûr, il y a des fois, il se passe des choses à l'entraînement, on passe, ça arrive. Mais quand il se passe des choses comme ça, tu dois tout de suite montrer que les gars, les gars, les gars, je crois qu'on s'est trompé d'objectif. On va peut-être être moins bon cette année. Peut-être qu’on ne finira pas deuxième. Peut-être. Peut-être qu'on finira troisième. Peut-être qu'on aura des difficultés, il n'y a pas de problème. Mais en tout cas, tant qu'on est là, la rigueur et la discipline, c'est primordial.
Un mot important, pardon de ma naïveté, mais comment on peut passer d'Adrien Rabiot, joueur cadre, exemplaire, vous vous êtes démené pour l'avoir, pour le garder, à Adrien Rabiot, enfant terrible qui dans le vestiaire craque et, du coup, a ce comportement? C'est totalement inattendu.
Qui a dit ça enfant terrible?
Non mais on comprend par rapport à ce qui s'est passé. Les actes sont inadmissibles de vendredi. Mais comment on peut passer d'un Adrien Rabiot exemplaire à ce qu'il s'est passé vendredi? C'est ça qu'on peut se poser comme question.
Si tu prends la carrière d'Adrien Rabiot ou de Jonathan Rowe, même s'il est beaucoup plus jeune et il a encore une grande partie de sa carrière à faire, pour moi, ils ont toujours été irréprochables. Moi j'ai suivi la carrière d'Adrien parce qu'on a plus ou moins, on va dire, pas le même âge, mais bon, on s'est croisés quand même, de partout il est passé, les matchs, le sérieux à l'entraînement, en équipe de France, je pense qu'il a toujours été irréprochable. Et ce n'est pas moi aujourd'hui qui vais dire le contraire. Attention, il ne faut pas rentrer dans les choses qu'on n'a pas dites, parce que je sais que ce sont des choses que vous aimez bien faire aussi tous, il faut qu'on soit tous respectueux et corrects. Je ne me permettrai pas jamais de dire l'enfant terrible Rowe ou l'enfant terrible Rabiot. Ce n'est pas vrai. Ils ne nous ont jamais causé le moindre problème ici. Adrien, c'était plus qu'un leader, c'était pour nous en tout cas, comme vous avez dit, ce maillon fort de l’équipe, aussi bien humainement et aussi bien sur le terrain. Moi, encore plus, j'avais, au-delà du respect, j'avais de l'affection et j’ai de l'affection pour Adrien Rabiot. Ça ne va pas changer, ça. À un moment donné, si tu demandes à Pablo. Qu'est-ce qu'il dit Pablo d'Adrien Rabiot par exemple? Il dit: 'Je n’ai jamais vu un joueur comme lui.'. Dans l'attitude, c'était parfait, c'est pour ça qu'on a d'autant été plus choqués que ça arrive avec un joueur comme ça. Ça aurait pu arriver avec un ou deux, t'aurais dit 'Put***'. On va sanctionner pareil de toute façon mais on a toujours su qu'il était un peu bancal. Là non, non. Non, moi je ne vais jamais remettre en question ni le professionnalisme, ni le joueur. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit parce que je ne le dirai pas et parce que ce serait un grand manque de respect. Je n'oublierai jamais les sacrifices qu'il a fait à Adri' pour venir, je le sais très bien ce qu'il s'est dit quand je l'ai appelé parce que c'est moi qui l'ai appelé et vous la savez. Donc je sais très bien les efforts qu'il a fait, je sais très bien les offres qu'il a reçues cet été et qu'il n'a même pas pris en considération parce qu'il se voyait vraiment rester. Et nous, plus que lui donner trois ans de contrat avec un des meilleurs contrats du club, etc. On ne peut pas faire plus que montrer tout l'attachement et l'affection qu'on avait pour lui. Par contre, quand il se passe ce genre de choses, c'est peut-être un cas isolé, c'est un acte isolé. Mais c'est quelque chose de trop grave pour passer à côté.
Medhi, l'avocat du joueur qu'on a eu sur RMC ce mardi soir, dit que c'est une affaire qui est montée pour l'évincer du club, avec un enjeu peut-être contractuel. Qu’est-ce que vous répondez à cela?
Franchement, je ne sais pas quoi répondre à ça. On lui a mis une offre sur la table depuis plus de deux mois et demi, qui était... Je ne sais même pas si quelqu'un à l'OM a déjà gagné ce salaire-là. Après, si Pablo qui veut rentrer dans les détails, c'est lui le président. Il vous dira s'il veut vous donner les détails. Moi, je m'arrêterai là parce que je n'aime pas non plus rentrer trop dans le... Mais on a fait une offre de contrat qui a été juste par rapport au niveau du joueur. Attention, il l'a méritée. Mais (une offre) qui était pour vraiment le mettre, encore une fois, dans le top top de notre projet, tout en haut. Donc aujourd'hui, se dire qu'on va perdre Adrien Rabiot à 10 jours de la fin du mercato… Pour ramener qui? Dites-moi aujourd'hui sur le marché, je vais ramener qui, au moins au même niveau que Rabiot? Je ne dis pas plus fort, parce qu'il n'y a pas, mais au moins au niveau. Moi depuis le début, je dis, et je l'ai même dit je pense dans la presse, avoir Adrien Rabiot, dans cette forme-là, à cet âge-là, dans ces conditions-là, parce que quand je dis qu'il a fait des vrais sacrifices, il a fait des vrais sacrifices. Il n'a pas du tout un salaire aujourd'hui qui nous met en porte-à-faux. Non, non, il a fait des vrais sacrifices. C'est une anomalie. C'était une anomalie de signer à Adrien Rabiot à l'OM après ce qu'il a fait à la Juventus, avec les clubs qu'il avait où ils n'ont pas réussi à s'entendre, et nous on en a profité. Et j'étais très heureux de ça. Il faut quand même remettre les choses dans leur contexte. Mais ça, ça n'excuse pas tout. ça n'excuse pas tout. Il y a des règles pour tout le monde dans le club et tu ne peux pas, comme j'ai dit, regarder à la tête du client… 'bon bah si c'est lui je ferme les yeux si c'est lui…' Non, non parce qu'après tu as 22 mecs à gérer, tu as un groupe à gérer, tu as un club à gérer, on ne peut pas se permettre de réagir, on ne peut pas se permettre en tout cas de réagir différemment en fonction de qui est le joueur ou pas. Tu ne peux pas travailler comme ça dans le football, tu ne peux pas travailler comme ça c'est pas vrai, ça ne dure pas en tout cas et ce n'est pas notre façon de faire. Et il y a un point qui est très important c'est de lire, par rapport à l'avocat aussi, que soi-disant, ça aurait été une décision du coach. Pareil, ce n'est pas vrai. Le coach, on l'a dit depuis, ça fait un an qu'on est parti. Depuis la première année, qu'est-ce qu'on vous dit? Chaque joueur qui arrive, chaque joueur qui part, on est d'accord à chaque fois tous les trois, que ce soit Pablo, le coach ou moi-même. Donc je répète une fois de plus, ça a été une décision collégiale, c'était quelque chose pour nous de logique, on n'avait pas le choix. Surtout, comme je vous ai expliqué tout à l'heure, après 48 heures où on n'a même pas reçu un appel des deux parties, aussi bien de Johnny, d'Adrien ou de l'entourage, pour demander pardon, pour demander un rendez-vous, pour essayer de s'excuser auprès du groupe, on n'a pas reçu malheureusement. Donc là, qu'est-ce que tu veux faire? On est obligé de trancher et sachez que ça nous fait mal à nous. Mais peut-être plus qu'à ces deux joueurs-là qui, croyez-moi, ne vont pas avoir du mal à trouver preneur.
Il n'y a aucun retour en arrière s'il y avait des excuses d'Adrien Rabiot notamment? Est-ce qu'il pourrait éventuellement se rattraper ou se faire pardonner ou est-ce que c'est impossible?
Non, non, nous on n'est pas sur ça, on a pris la décision. Donc aujourd'hui, je pense que… même l'avocat, on a écouté un petit peu mardi, il a dit clairement qu'aujourd'hui ils se considèrent sur la liste des transferts. Donc il n'y a pas de soucis. On trouvera ou pas un arrangement, mais en tout cas aujourd'hui ça n'a jamais été une éventualité en tout cas de faire marcher en arrière.
Et si vous ne trouvez pas de club à l'offre que vous attendez, parce que comme vous dites vous n'allez pas brader Adrien Rabiot, est-ce que vous pourriez le réintégrer dans l'effectif ou au contraire il sera impossible de le voir jouer cette saison avec l'OM?
Florent, la seule chose que je peux vous dire c'est que ce sont deux top joueurs, comme je vous ai dit, deux top joueurs. Un qui est un peu plus jeune et un qui est déjà très très confirmé. Et que depuis mardi qu'il s'est passé tout ça, le téléphone n'arrête pas de sonner. Je pense que le sien aussi, le nôtre aussi, donc je ne pense pas qu'on va avoir du mal à trouver en tout cas un top club qui sera très content d'accueillir Adrien et un bon club qui sera content aussi d'accueillir un Jonathan Rowe et lui donner peut-être plus d'espace en tout cas de temps de jeu et le développer. Sachant que c'est lui aussi pour moi une belle promesse dans le football.
Et dernière question, quelles conséquences ça peut avoir cette histoire, cette affaire sur la saison? Est-ce qu'on peut faire un raccourci en se disant que la saison commence très mal et que c'est inquiétant ou peut-être que c'est un message qui va rebooster un petit peu tout le monde et c'est ce que vous espérez?
Moi j'espère que ça va rebooster tout le monde, qu'on va redonner du poids à l'institution, que les joueurs vont comprendre que c'est eux qui vont sur le terrain, c'est eux les personnes les plus importantes mais qu'ils doivent quand même aussi rendre des comptes à l'intérieur et respecter aussi le cadre qu'on donne tous les jours pour, comme je vous ai dit, la récupération, le travail. Parce que sans ça tu ne peux pas performer, sans ça tu ne peux pas aller haut, sans ça tu ne peux pas jouer 45 matchs dans la saison. Après, j'ai envie de vous dire, je vous ai dit que je suis arrivé ici, j'avais 15 ans. Donc c'est un club que je connais bien, c'est un environnement que je connais très très bien. Aujourd'hui, si tu fais une belle saison, tout le monde dira 'ah bah c'est bien'. Parce que malheureusement ici c'est toujours la culture du résultat, c'est toujours le résultat qui parle, ce n’est pas vraiment le travail. Et puis si tu perds deux matchs et que ça ne va pas, on dira 'c'est des cons' parce qu'en fait ils ont pris deux joueurs de côté, ils ont viré deux joueurs de côté et il faut qu'ils partent. Et comme je te vous ai dit depuis le départ, moi tant que je serai ici, je suis là pour essayer, avec Pablo et le coach, de prendre les meilleures décisions pour le club, pas dans mon intérêt à moi. Mon intérêt à moi, ça aurait été quoi là? De fermer les yeux, d'aller boire un café avec eux, de dire 'bon les gars, payez une amende, on oublie tout'. Mais en vérité, tu rentres chez toi le soir et tu sais que tu n'as pas fait ce qu'il faut. Parce que des joueurs ont été choqués de ce qui s'est passé. Donc là, tu prends une décision qui te fait mal. Moi personnellement, elle me fait très très très très mal, parce que je sais ce que c'est, encore une fois, de perdre ces deux joueurs-là à ce moment-là. Mais je ne me laisserai pas conditionner par rapport aux résultats. Le football, de toute façon, vous savez comment c'est. Le coach, il n'est pas fou, moi, je ne suis pas fou, tu es jugé sur tes résultats. L'année dernière, on a fini deuxième et on a été critiqué toute la saison. Toute la saison, on a été critiqué.
???
20-Aug-25 17:56
- ratus100
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
mick85 a écrit :
Quelle grosse merde
?
20-Aug-25 17:58
- mick85
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
ratus100 a écrit :
mick85 a écrit :
Quelle grosse merde
?
Ben c'est la grosse merde quoi
Situation lunaire
Une grande partie du groupe a un peu lâché
J-10 avant la fin du mercato
Cela devait être la saison de la confirmation avec des cadres gardés
...
Bref
C'est la grosse merde
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"Tu seras pendu par où tu pues"
20-Aug-25 17:59
- ratus100
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
mick85 a écrit :
ratus100 a écrit :
mick85 a écrit :
Quelle grosse merde
?
Ben c'est la grosse merde quoi
Situation lunaire
Une grande partie du groupe a un peu lâché
J-10 avant la fin du mercato
Cela devait être la saison de la confirmation avec des cadres gardés
...
Bref
C'est la grosse merde
Ah oui je croyais que tu parlais de Medhi .
Oui la situation est super merdique mais je comprends leur choix.
20-Aug-25 17:59
- Loutcho
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
Exactement ce que je pensais.
Maintenant on va avoir une vague de "mytho" on est habitué. On croit ou on croit pas. Personnellement ça me semble logique et fluide.
Maintenant se pose la question de "est-ce que ça n'aurait pas été mieux justement de boire un café avec eux le lendemain et de leur demander une simple amende ?" là dessus chacun aura son avis.
Dernière modification par Loutcho (20-Aug-25 18:00)
"Noooooooon" @Paul Le Guen
20-Aug-25 18:00
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
mick85 a écrit :
ratus100 a écrit :
mick85 a écrit :
Quelle grosse merde
?
Ben c'est la grosse merde quoi
Situation lunaire
Une grande partie du groupe a un peu lâché
J-10 avant la fin du mercato
Cela devait être la saison de la confirmation avec des cadres gardés
...
Bref
C'est la grosse merde
ouais les mecs se sont crus arrivés
l'histoire est dingue
très content que Benatia ai donné des détails
20-Aug-25 18:00
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
Loutcho a écrit :
Exactement ce que je pensais.
Maintenant on va avoir une vague de "mytho" on est habitué. On croit ou on croit pas. Personnellement ça me semble logique et fluide.
Maintenant se pose la question de "est-ce que ça n'aurait pas été mieux justement de boire un café avec eux le lendemain et de leur demander une simple amende ?" là dessus chacun aura son avis.
va voir le topic Longoria
20-Aug-25 18:00
Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution
Elle me surprend pas du tout cette itw de Medhi
OM addict