OM

Pytheas83bm a écrit :

Drogba du 45 a écrit :

Pytheas83bm a écrit :

canal a plus de 9 M d'abonnés en france et ils en revendiquent 27 M dans le monde. je pense que l'afrique serait le continent, hors europe, le plus enclin a prendre l'option.
ils partent avec une avance considérable.
sans modif, sans rien, juste laisser au client prendre l'option L1, ils peuvent arriver à 2 M dans l'année. ce qui ferait 240 M.
ceux qui sont allergiques à canal, moi par exemple, 15 € c'est tentant mais il me faut 100 % l'om et quelque chose à voir en attendant les journées de championnat. même des redif' c'est mieux qu'un écran noir.
et ça, je ne sais pas combien le potentiel de clients ça représente.

Canal+ Afrique diffuse déjà la L1 cette saison 

intégralement ?

Euh très bonne question ,je n'ai regarder que l'OM 

Pytheas83bm a écrit :

Twibook03 a écrit :

Vu que tout les médias sont contre nous on devrait investir pour se bâtir un vrai réseau de médias pro OM. Le Real et le Barca ils ont des chaînes de télé et des journaux à leurs bottes. C'était une connerie de fermer OM TV, au contraire il fallait investir pour la développer. Et mettre des extraits d'émissions sur tout les RS. Dans les autres pays les clubs ont des super chaînes TV et sont un formidable outil de com et de propagande. Regardez l'effet de Real Madrid TV sur l'arbitrage. On a besoin de quelque chose pour faire face aux médias pro PSG qui sont partout. On a commencé notamment via le compte Twitter mais il faut aller encore plus loin. Alors oui ça va coûter des sous mais les dizaines de millions qu'on a perdus à acheter et payer des t*cards auraient pu servir à financer ça...

oui, à l'époque j'avais regretté sa fermeture.
mais jhe avait trouvé que c'était has been.

Autant les reportages et débats c'est bien, mais les commentaires de match pro OM sans aucune objectivité je crois que c'est encore plus énervant que des commentaires contre l'OM

slash40 a écrit :

om5413 a écrit :

En fait le seul souci ce serait canal.
Se faire commenter par Govou et Jallet, en alternance avec Clement Grenier ou bien l’autre (Gachni ?), sans parler de types comme Tallaron, Boulleau dont les analyses ne sont même pas dignes de planetepsg…

L’offre là, je l’aurais bien voulue avec Amazon. Canal+, c’est la ligne éditoriale OL-PSG de l’Equipe, avec un poil plus de connaissance de ballon. Mais faut se souvenir des dernières années de la L1 sur Canal quand même. Cette chaîne a été la première à « tuer le produit ». Alors avant qu’ils ne se muent en sauveurs, il va falloir qu’ils patinent. Parce qu’un sauvetage dont ils seraient les chefs d’orchestre, ça sent les escargots et la quenelle de brochet.

Canal, comme d'autres opérateurs ne feraient que la distribution de la chaîne. Les commentaires et la ligne éditoriale serait de la responsabilité de la LFP.

Perso, on se plaignait de Canal à juste titre, mais le ménage a été fait en dégageant Guy et Menés qui aimaient bien nous chier dessus gratuitement. Depuis, ça s'est quand même nettement amélioré.

Perso, j'ai aucune confiance en la LFP sur la ligne éditoriale de la future chaîne. Déjà, si les droits TV en sont là aujourd'hui, c'est principalement à cause de la LFP et surtout Laburne qui n'a fait que les mauvais choix qui ont conduit les clubs à la catastrophe. Donc quand on connaît les cancres à la tête de la LFP et qu'on voit comment la LFP prend un malin plaisir à nous la faire à l'envers sur les commissions et l'arbitrage, je crains qu'il en doit de même pour la ligne éditoriale.

Et à côté de ça, ca va sucer le QSG à mort.

si c'est le cas, ils continueront à creuser la tombe de la L1.

GoraPizzHerria a écrit :

lucianoo a écrit :

slash40 a écrit :

Canal, comme d'autres opérateurs ne feraient que la distribution de la chaîne. Les commentaires et la ligne éditoriale serait de la responsabilité de la LFP.

Perso, on se plaignait de Canal à juste titre, mais le ménage a été fait en dégageant Guy et Menés qui aimaient bien nous chier dessus gratuitement. Depuis, ça s'est quand même nettement amélioré.

Perso, j'ai aucune confiance en la LFP sur la ligne éditoriale de la future chaîne. Déjà, si les droits TV en sont là aujourd'hui, c'est principalement à cause de la LFP et surtout Laburne qui n'a fait que les mauvais choix qui ont conduit les clubs à la catastrophe. Donc quand on connaît les cancres à la tête de la LFP et qu'on voit comment la LFP prend un malin plaisir à nous la faire à l'envers sur les commissions et l'arbitrage, je crains qu'il en doit de même pour la ligne éditoriale.

Et à côté de ça, ca va sucer le QSG à mort.

si c'est le cas, ils continueront à creuser la tombe de la L1.

C'est aussi le cas actuellement sur C+.

Eux il y a un moyen de les menacer de désabonnement.
Et pas une bonne idée d'avoir voulu reprendre la L1 alors qu'il n'en n'avait pas besoin

om-anto a écrit :

Pytheas83bm a écrit :

Twibook03 a écrit :

Vu que tout les médias sont contre nous on devrait investir pour se bâtir un vrai réseau de médias pro OM. Le Real et le Barca ils ont des chaînes de télé et des journaux à leurs bottes. C'était une connerie de fermer OM TV, au contraire il fallait investir pour la développer. Et mettre des extraits d'émissions sur tout les RS. Dans les autres pays les clubs ont des super chaînes TV et sont un formidable outil de com et de propagande. Regardez l'effet de Real Madrid TV sur l'arbitrage. On a besoin de quelque chose pour faire face aux médias pro PSG qui sont partout. On a commencé notamment via le compte Twitter mais il faut aller encore plus loin. Alors oui ça va coûter des sous mais les dizaines de millions qu'on a perdus à acheter et payer des t*cards auraient pu servir à financer ça...

oui, à l'époque j'avais regretté sa fermeture.
mais jhe avait trouvé que c'était has been.

Autant les reportages et débats c'est bien, mais les commentaires de match pro OM sans aucune objectivité je crois que c'est encore plus énervant que des commentaires contre l'OM

Ah les " oh c'est pas possible " de Pietri et les " oh la la but " de Roustan, toute mon enfance 😅...

Just Blaaaaze a écrit :

Si jamais quelqu'un à l'article l'équipe sur la virée romaine de l'équipe sorti aujourd'hui je suis preneur et vous remercie par avance. 😊

Entre la dolce vita à Rome et des séances tactiques poussées à la campagne, le groupe marseillais a passé sa seconde semaine de stage loin de la Commanderie.
Mathieu Grégoire à Rome
publié le 2 mai 2025 à 00h13

Barbe drue, tatouages et épaules massives, une silhouette musclée fait face à Roberto De Zerbi dans l'étonnant salon de l'hôtel Cavalieri Waldorf Astoria, qui ressemble à un musée à la gloire du style baroque, entre épais fauteuils bigarrés et immenses peintures à l'huile italiennes. Au pied d'un tableau XXL de Giambattista Tiepolo, représentant Ulysse à la recherche du héros Achille à la cour du roi Lycomède (XVIIIe siècle), le colossal hipster est venu partager un café avec le coach de l'OM. Il est d'humeur badine et il s'appelle Daniele De Rossi, « Lélé » pour les copains et le peuple romain.

La saison dernière, les deux hommes se sont affrontés en huitièmes de finale de la Ligue Europa. De Zerbi dirigeait Brighton, De Rossi, l'AS Rome, et cela avait tourné en faveur du second (0-4, 1-0). Un an plus tard, De Rossi, éconduit l'automne dernier, a racheté le club d'Ostiamare et De Zerbi tente de qualifier l'Olympique de Marseille en Ligue des champions, directement.

Au bout d'une saison riche en émotions, ce périple romain printanier, entamé la semaine dernière, est l'un des derniers jalons de cette quête. « J'aime voir les joueurs vivre ensemble, ici, dans le partage, confie le technicien italien. Dans les vestiaires, tu as toujours des clans qui se forment, c'est quelque chose de naturel. Les anciens vont avec les anciens, les jeunes avec les jeunes, etc. Un stage comme celui-là te permet de casser cette routine. »

lire aussi
Une statue de Bernard Tapie sera inaugurée le 16 mai devant le Vélodrome à Marseille
Il sourit un instant en pensant à Aurelio De Laurentiis, le président de Naples, croisé pendant sa carrière de joueur : « C'est lui qui m'a fait découvrir le concept de "ritiro". » Medhi Benatia, le directeur du football, abonde : « À la Commanderie, les joueurs font leur petite journée, ils travaillent, puis s'en vont, parfois sans échanger. Ici, ils apprennent à mieux connaître le coéquipier, l'homme, pour lequel ils se dépouillent en match. »

Shopping, fontaine de Trevi ou hommage au pape François
Lunettes fumées sur le nez, Pierre-Emile Höjbjerg se dépêche pour ne pas louper la séance vidéo dans la salle Leonardo, prévue à 11 h 45 jeudi, avec des matches de l'adversaire lillois décortiqués. « Je vais juste saluer ton ami De Rossi ! », dit-il à un Benatia faussement inquisiteur. L'ambiance ressemble à un stage d'avant-saison, entre entraînements pointus et larges plages de temps libre. De Zerbi l'avait annoncé à ses cadres : pas de « punition » au programme, mais de la cohésion.

La semaine dernière, les Olympiens se sont rendus dans un restaurant japonais pour dîner. Une petite bande, avec Leonardo Balerdi et Mason Greenwood en son sein, est allée manger une glace près du Colisée, faisant des envieux dans le groupe. Cette semaine, les joueurs ont regardé Arsenal-PSG (0-1) dans le patio de la salle Belle Arti, où ils prennent leurs repas. Le premier jour, le seul buffet proposé était celui des chefs de l'OM.

De Zerbi a demandé à en rajouter un second, avec de la cuisine locale, parce qu'elle fait forcément partie de l'expérience. Une table de ping-pong a été installée à côté, où Ulisses Garcia écoeure ses rivaux, comme Quentin Merlin, Amine Gouiri, Ismaël Bennacer, Amine Harit et Amir Murillo. L'espace poker, lui, ne fait pas recette, les joueurs en sont moins fans.

Mercredi après-midi, après avoir fêté l'anniversaire de Jonathan Rowe (22 ans) lors d'un déjeuner tardif, le groupe a descendu le Monte Mario pour rejoindre les bords du Tibre, puis le Vatican. Une semaine plus tôt, certains joueurs, comme Adrien Rabiot, avaient regretté de ne pas avoir pu se rendre place Saint-Pierre, pour honorer le défunt pape François, mort le 21 avril, aux côtés de Pablo Longoria et De Zerbi.

Cette fois, les croyants ont pu aller se recueillir, quand d'autres ont préféré le shopping ou une petite pièce jetée dans la fontaine de Trevi. La seule consigne de l'OM : ne pas se promener tout seul dans son coin, mais en groupe d'au moins trois ou quatre, avec un membre de la sécurité en prime. À leur hôtel cinq étoiles, les joueurs côtoient tranquillement les autres clients, dans un cadre feutré. Leur étage, le cinquième, n'a pas été privatisé.

Contrairement au stage de Mallemort (Bouches-du-Rhône), fin novembre, où le staff avait placé un Espoir en chambre avec un cadre, ils sont en solo. Pas question de laisser sa brosse à dents, non plus, la réservation du palace n'est assurée que quatre jours par semaine.

Les funérailles du pape, samedi dernier, ont rendu la première session de stage plus mouvementée : pour éviter un trafic aérien intense, le groupe a préféré revenir à Marseille la veille. Ce vendredi après-midi, ils se rendront directement à Lille. « La crainte principale du séjour, ce sont les embouteillages. Normalement, le centre d'entraînement est à vingt minutes en bus, mais ici, on ne sait jamais », assure Evgeny Koshelev, le directeur des opérations de l'OM, capable de repérer le photographe de L'Équipe à plusieurs kilomètres.

« Ils nous font passer par toutes les émotions : de l'euphorie au désespoir, il n'y a jamais de juste milieu »

Federico, un supporter de l'AS Rome, au sujet de l'OM
Depuis un rendez-vous européen contre la Lazio, du temps où il officiait au Zénith Saint-Pétersbourg, Koshelev connaissait l'hôtel baroque juché sur sa colline. Pour dégoter le campus du Roma City FC (4e Division), au nord de la ville, il a fallu se creuser les méninges, mi-avril. « On pensait à aller du côté de Cannes, explique De Zerbi, mais il n'y avait pas de terrain disponible. Puis, on a pensé à Coverciano (le Clairefontaine italien), mais les pelouses étaient en réfection. »

Un tuyau du dirigeant de l'AS Rome, Maurizio Lombardo, a envoyé l'OM sur la piste du Riano Athletic Center, au nord de la ville, avec sa piscine olympique et ses six terrains coincés entre le Tibre et l'autoroute. Les camarades de la Roma ont même envoyé Victorino, un de leurs jardiniers, pour vérifier l'état du gazon, la première préoccupation de l'OM. Et Victorino a dit banco.

Le campus du Roma City FC est un endroit placide, surveillé au loin par la grande tour du Palazzo Orsini de la commune perchée de Monterotondo. De gros flocons de pollen blanchissent les pelouses et les champs. Mercredi matin, Federico, la quarantaine, et son adolescent Raphaël attendent sous le cagnard. Le père est supporter de la Roma, le fiston de l'OM, un héritage de sa mère, pure marseillaise. « On vit du côté de Bordeaux et on est en vacances ici. Dès qu'on a su que l'OM venait à Rome, on a fait nos recherches sur Google ! », racontent-ils.

« L'OM, c'est un peu comme la Roma, sourit Federico. Ils nous font passer par toutes les émotions : de l'euphorie au désespoir, il n'y a jamais de juste milieu. » Raphaël a grandi dans l'adoration de Dimitri Payet, mais ce défenseur central de 15 ans a désormais le nom de Balerdi floqué sur son maillot et il aimerait un autographe de son idole. Pas simple.

Le campus est devenu forteresse, et un ancien de la sécurité, qui semble né avant la guerre, nous l'explique près de la barrière : même le coach du Roma City FC est persona non grata quand l'OM s'entraîne. Et les séances se révèlent longues : une heure d'activation, à la salle de fitness ou aux mains des kinés - chaque joueur ayant son programme -, de la vidéo, puis une grosse heure et demie de séance sous une chaleur de 27 °C, et enfin un passage aux soins.

Le mercredi, on ne croisera les joueurs qu'à leur retour à l'hôtel, peu après 15 heures. Greenwood, l'un des plus solitaires, a son casque sur les oreilles, Rabiot fait une dédicace à Jul, Balerdi déconne avec Gouiri et Luiz Felipe débarque avec son sourire, ses lunettes et ses tongs Amiri noires. Loin des claquettes siglées de ses collègues, Harit a fait un autre choix, et a enfilé les chaussons de l'hôtel.

Piscine, prière et ateliers de gainage
Retour à l'entraînement, jeudi après-midi, dans une atmosphère plus décontractée. Les équipes jeunes du Roma City FC ont un petit moment avec le groupe pro et le staff, certains minots se font dédicacer des ballons ou des tuniques. La couleur orange du troisième club de la capitale n'est pas un hommage aux South Winners. « Orange, telle la teinte des bâtiments de notre belle ville », confie le vice-président Paolo Doino. Voire comme les célèbres fruits de Floride.

Avec son frère Tonino, le président attitré, ils ont réussi dans l'immobilier et la restauration à Miami, puis ils ont racheté le club et les installations en 2021. Le prix était peu élevé, mais « il y avait tout à refaire après, souffle Paolo. Le complexe appartenait au comité olympique italien, mais il était en friche depuis vingt ans. Rien que virer les gravats nous a coûté 300 000 € ». Depuis, ils font des travaux et montent des catégories jeunes d'un bon niveau, et ils ont la fierté d'accueillir la Lazio, Lecce ou l'OM pour des tournois et des stages.

Avant d'entrer sur le terrain principal, on aperçoit la piscine, où quelques joueurs ont pris l'eau la semaine dernière. Gouiri et Bennacer prient dans une petite salle, Balerdi et Harit se font masser, Neal Maupay et Höjbjerg commencent leur atelier de gainage et des vidéastes planchent sur un énième montage. L'OM prend le LOSC très au sérieux, « c'est sans doute la meilleure formation du Championnat derrière le Paris-SG, explique De Zerbi. Pas sur le papier, pas sur leur individualité, mais sur leur façon d'exister en équipe, leur cohérence, leur vécu ».

Pas de fuites sur la tactique
Le coach nous laisse regarder le début de l'entraînement, les accolades affectueuses entre Bilal Nadir et Greenwood, ou entre Luis Henrique et Luiz Felipe. Ce dernier, ancien de la Lazio, est un sacré agent d'ambiance. Il chambre Murillo lors du toro, va se battre dans les airs avec le grand Rabiot, et crie « vieni, vieni, vieni » (« viens », en français) ou « vai, vai, vai » (« Allez, allez, allez ») sur chaque action. De Zerbi n'écoute pas tout cela. Un chronomètre à la main, casquette blanche sur le crâne, il fait un petit jongle par-ci, tente une frappe de loin par-là. Il pense aux exercices spécifiques qu'il a préparés. Il a fait plancher ses hommes sur un point précis, encore et encore. On ne l'écrira pas.

Loin de la Commanderie, les taupes ont grillé sous le soleil latin : tout ce qui passe tactiquement à Rome reste à Rome. Et puis, le coach a le sourire, il a même eu le plaisir de retrouver son meilleur ami Flavio pour l'aperitivo.

Pytheas83bm a écrit :

Drogba du 45 a écrit :

Pytheas83bm a écrit :

canal a plus de 9 M d'abonnés en france et ils en revendiquent 27 M dans le monde. je pense que l'afrique serait le continent, hors europe, le plus enclin a prendre l'option.
ils partent avec une avance considérable.
sans modif, sans rien, juste laisser au client prendre l'option L1, ils peuvent arriver à 2 M dans l'année. ce qui ferait 240 M.
ceux qui sont allergiques à canal, moi par exemple, 15 € c'est tentant mais il me faut 100 % l'om et quelque chose à voir en attendant les journées de championnat. même des redif' c'est mieux qu'un écran noir.
et ça, je ne sais pas combien le potentiel de clients ça représente.

Canal+ Afrique diffuse déjà la L1 cette saison 

intégralement ?

ils diffusent toutes les grosses équipes , C+ sport afrique  a 4 chaines

la journée du we dernier

https://www.canalplus.com/sn/theme/spor … gue-1.html

math51 a écrit :

Just Blaaaaze a écrit :

Si jamais quelqu'un à l'article l'équipe sur la virée romaine de l'équipe sorti aujourd'hui je suis preneur et vous remercie par avance. 😊

Entre la dolce vita à Rome et des séances tactiques poussées à la campagne, le groupe marseillais a passé sa seconde semaine de stage loin de la Commanderie.
Mathieu Grégoire à Rome
publié le 2 mai 2025 à 00h13

Barbe drue, tatouages et épaules massives, une silhouette musclée fait face à Roberto De Zerbi dans l'étonnant salon de l'hôtel Cavalieri Waldorf Astoria, qui ressemble à un musée à la gloire du style baroque, entre épais fauteuils bigarrés et immenses peintures à l'huile italiennes. Au pied d'un tableau XXL de Giambattista Tiepolo, représentant Ulysse à la recherche du héros Achille à la cour du roi Lycomède (XVIIIe siècle), le colossal hipster est venu partager un café avec le coach de l'OM. Il est d'humeur badine et il s'appelle Daniele De Rossi, « Lélé » pour les copains et le peuple romain.

La saison dernière, les deux hommes se sont affrontés en huitièmes de finale de la Ligue Europa. De Zerbi dirigeait Brighton, De Rossi, l'AS Rome, et cela avait tourné en faveur du second (0-4, 1-0). Un an plus tard, De Rossi, éconduit l'automne dernier, a racheté le club d'Ostiamare et De Zerbi tente de qualifier l'Olympique de Marseille en Ligue des champions, directement.

Au bout d'une saison riche en émotions, ce périple romain printanier, entamé la semaine dernière, est l'un des derniers jalons de cette quête. « J'aime voir les joueurs vivre ensemble, ici, dans le partage, confie le technicien italien. Dans les vestiaires, tu as toujours des clans qui se forment, c'est quelque chose de naturel. Les anciens vont avec les anciens, les jeunes avec les jeunes, etc. Un stage comme celui-là te permet de casser cette routine. »

lire aussi
Une statue de Bernard Tapie sera inaugurée le 16 mai devant le Vélodrome à Marseille
Il sourit un instant en pensant à Aurelio De Laurentiis, le président de Naples, croisé pendant sa carrière de joueur : « C'est lui qui m'a fait découvrir le concept de "ritiro". » Medhi Benatia, le directeur du football, abonde : « À la Commanderie, les joueurs font leur petite journée, ils travaillent, puis s'en vont, parfois sans échanger. Ici, ils apprennent à mieux connaître le coéquipier, l'homme, pour lequel ils se dépouillent en match. »

Shopping, fontaine de Trevi ou hommage au pape François
Lunettes fumées sur le nez, Pierre-Emile Höjbjerg se dépêche pour ne pas louper la séance vidéo dans la salle Leonardo, prévue à 11 h 45 jeudi, avec des matches de l'adversaire lillois décortiqués. « Je vais juste saluer ton ami De Rossi ! », dit-il à un Benatia faussement inquisiteur. L'ambiance ressemble à un stage d'avant-saison, entre entraînements pointus et larges plages de temps libre. De Zerbi l'avait annoncé à ses cadres : pas de « punition » au programme, mais de la cohésion.

La semaine dernière, les Olympiens se sont rendus dans un restaurant japonais pour dîner. Une petite bande, avec Leonardo Balerdi et Mason Greenwood en son sein, est allée manger une glace près du Colisée, faisant des envieux dans le groupe. Cette semaine, les joueurs ont regardé Arsenal-PSG (0-1) dans le patio de la salle Belle Arti, où ils prennent leurs repas. Le premier jour, le seul buffet proposé était celui des chefs de l'OM.

De Zerbi a demandé à en rajouter un second, avec de la cuisine locale, parce qu'elle fait forcément partie de l'expérience. Une table de ping-pong a été installée à côté, où Ulisses Garcia écoeure ses rivaux, comme Quentin Merlin, Amine Gouiri, Ismaël Bennacer, Amine Harit et Amir Murillo. L'espace poker, lui, ne fait pas recette, les joueurs en sont moins fans.

Mercredi après-midi, après avoir fêté l'anniversaire de Jonathan Rowe (22 ans) lors d'un déjeuner tardif, le groupe a descendu le Monte Mario pour rejoindre les bords du Tibre, puis le Vatican. Une semaine plus tôt, certains joueurs, comme Adrien Rabiot, avaient regretté de ne pas avoir pu se rendre place Saint-Pierre, pour honorer le défunt pape François, mort le 21 avril, aux côtés de Pablo Longoria et De Zerbi.

Cette fois, les croyants ont pu aller se recueillir, quand d'autres ont préféré le shopping ou une petite pièce jetée dans la fontaine de Trevi. La seule consigne de l'OM : ne pas se promener tout seul dans son coin, mais en groupe d'au moins trois ou quatre, avec un membre de la sécurité en prime. À leur hôtel cinq étoiles, les joueurs côtoient tranquillement les autres clients, dans un cadre feutré. Leur étage, le cinquième, n'a pas été privatisé.

Contrairement au stage de Mallemort (Bouches-du-Rhône), fin novembre, où le staff avait placé un Espoir en chambre avec un cadre, ils sont en solo. Pas question de laisser sa brosse à dents, non plus, la réservation du palace n'est assurée que quatre jours par semaine.

Les funérailles du pape, samedi dernier, ont rendu la première session de stage plus mouvementée : pour éviter un trafic aérien intense, le groupe a préféré revenir à Marseille la veille. Ce vendredi après-midi, ils se rendront directement à Lille. « La crainte principale du séjour, ce sont les embouteillages. Normalement, le centre d'entraînement est à vingt minutes en bus, mais ici, on ne sait jamais », assure Evgeny Koshelev, le directeur des opérations de l'OM, capable de repérer le photographe de L'Équipe à plusieurs kilomètres.

« Ils nous font passer par toutes les émotions : de l'euphorie au désespoir, il n'y a jamais de juste milieu »

Federico, un supporter de l'AS Rome, au sujet de l'OM
Depuis un rendez-vous européen contre la Lazio, du temps où il officiait au Zénith Saint-Pétersbourg, Koshelev connaissait l'hôtel baroque juché sur sa colline. Pour dégoter le campus du Roma City FC (4e Division), au nord de la ville, il a fallu se creuser les méninges, mi-avril. « On pensait à aller du côté de Cannes, explique De Zerbi, mais il n'y avait pas de terrain disponible. Puis, on a pensé à Coverciano (le Clairefontaine italien), mais les pelouses étaient en réfection. »

Un tuyau du dirigeant de l'AS Rome, Maurizio Lombardo, a envoyé l'OM sur la piste du Riano Athletic Center, au nord de la ville, avec sa piscine olympique et ses six terrains coincés entre le Tibre et l'autoroute. Les camarades de la Roma ont même envoyé Victorino, un de leurs jardiniers, pour vérifier l'état du gazon, la première préoccupation de l'OM. Et Victorino a dit banco.

Le campus du Roma City FC est un endroit placide, surveillé au loin par la grande tour du Palazzo Orsini de la commune perchée de Monterotondo. De gros flocons de pollen blanchissent les pelouses et les champs. Mercredi matin, Federico, la quarantaine, et son adolescent Raphaël attendent sous le cagnard. Le père est supporter de la Roma, le fiston de l'OM, un héritage de sa mère, pure marseillaise. « On vit du côté de Bordeaux et on est en vacances ici. Dès qu'on a su que l'OM venait à Rome, on a fait nos recherches sur Google ! », racontent-ils.

« L'OM, c'est un peu comme la Roma, sourit Federico. Ils nous font passer par toutes les émotions : de l'euphorie au désespoir, il n'y a jamais de juste milieu. » Raphaël a grandi dans l'adoration de Dimitri Payet, mais ce défenseur central de 15 ans a désormais le nom de Balerdi floqué sur son maillot et il aimerait un autographe de son idole. Pas simple.

Le campus est devenu forteresse, et un ancien de la sécurité, qui semble né avant la guerre, nous l'explique près de la barrière : même le coach du Roma City FC est persona non grata quand l'OM s'entraîne. Et les séances se révèlent longues : une heure d'activation, à la salle de fitness ou aux mains des kinés - chaque joueur ayant son programme -, de la vidéo, puis une grosse heure et demie de séance sous une chaleur de 27 °C, et enfin un passage aux soins.

Le mercredi, on ne croisera les joueurs qu'à leur retour à l'hôtel, peu après 15 heures. Greenwood, l'un des plus solitaires, a son casque sur les oreilles, Rabiot fait une dédicace à Jul, Balerdi déconne avec Gouiri et Luiz Felipe débarque avec son sourire, ses lunettes et ses tongs Amiri noires. Loin des claquettes siglées de ses collègues, Harit a fait un autre choix, et a enfilé les chaussons de l'hôtel.

Piscine, prière et ateliers de gainage
Retour à l'entraînement, jeudi après-midi, dans une atmosphère plus décontractée. Les équipes jeunes du Roma City FC ont un petit moment avec le groupe pro et le staff, certains minots se font dédicacer des ballons ou des tuniques. La couleur orange du troisième club de la capitale n'est pas un hommage aux South Winners. « Orange, telle la teinte des bâtiments de notre belle ville », confie le vice-président Paolo Doino. Voire comme les célèbres fruits de Floride.

Avec son frère Tonino, le président attitré, ils ont réussi dans l'immobilier et la restauration à Miami, puis ils ont racheté le club et les installations en 2021. Le prix était peu élevé, mais « il y avait tout à refaire après, souffle Paolo. Le complexe appartenait au comité olympique italien, mais il était en friche depuis vingt ans. Rien que virer les gravats nous a coûté 300 000 € ». Depuis, ils font des travaux et montent des catégories jeunes d'un bon niveau, et ils ont la fierté d'accueillir la Lazio, Lecce ou l'OM pour des tournois et des stages.

Avant d'entrer sur le terrain principal, on aperçoit la piscine, où quelques joueurs ont pris l'eau la semaine dernière. Gouiri et Bennacer prient dans une petite salle, Balerdi et Harit se font masser, Neal Maupay et Höjbjerg commencent leur atelier de gainage et des vidéastes planchent sur un énième montage. L'OM prend le LOSC très au sérieux, « c'est sans doute la meilleure formation du Championnat derrière le Paris-SG, explique De Zerbi. Pas sur le papier, pas sur leur individualité, mais sur leur façon d'exister en équipe, leur cohérence, leur vécu ».

Pas de fuites sur la tactique
Le coach nous laisse regarder le début de l'entraînement, les accolades affectueuses entre Bilal Nadir et Greenwood, ou entre Luis Henrique et Luiz Felipe. Ce dernier, ancien de la Lazio, est un sacré agent d'ambiance. Il chambre Murillo lors du toro, va se battre dans les airs avec le grand Rabiot, et crie « vieni, vieni, vieni » (« viens », en français) ou « vai, vai, vai » (« Allez, allez, allez ») sur chaque action. De Zerbi n'écoute pas tout cela. Un chronomètre à la main, casquette blanche sur le crâne, il fait un petit jongle par-ci, tente une frappe de loin par-là. Il pense aux exercices spécifiques qu'il a préparés. Il a fait plancher ses hommes sur un point précis, encore et encore. On ne l'écrira pas.

Loin de la Commanderie, les taupes ont grillé sous le soleil latin : tout ce qui passe tactiquement à Rome reste à Rome. Et puis, le coach a le sourire, il a même eu le plaisir de retrouver son meilleur ami Flavio pour l'aperitivo.

Un grand merci.

📺 L'OM 2024-2025 à la TV

📺 TCC (3️⃣6️⃣)
2️⃣6️⃣ (0️⃣7️⃣2️⃣ %) DAZN
1️⃣0️⃣ (0️⃣2️⃣8️⃣ %) BeIN Sports
0️⃣2️⃣ (0️⃣0️⃣6️⃣ %) France TV

📺 En Ligue 1 (3️⃣4️⃣)
2️⃣6️⃣ (0️⃣7️⃣6️⃣ %) DAZN
0️⃣8️⃣ (0️⃣2️⃣4️⃣ %) BeIN Sports

📺 En Coupe de France (2️⃣)
2️⃣ (1️⃣0️⃣0️⃣ %) France TV
2️⃣ (1️⃣0️⃣0️⃣ %) BeIN Sports

Tom-Om-59 a écrit :

https://x.com/melyoyo13/status/1921329470184497209?s=46&t=PRAi8HgLj7i5wNc_1Y5bcg

A méditer quand même

Je le redis encore, mais si la LFP veut valoriser la L1, elle a tout intérêt à ce que le QSG ait un vrai challenger. Aujourd'hui, seul L'OM peut l'être, même sans les moyens du Qatar. Donc la LFP serait bien inspirée d'arrêter de nous mettre des bâtons dans les roues en permanence entre arbitrages et commissions.