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rasta70
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution

Lulub a écrit :

On est en train de s'inspirer des stratégies de l'Athletico et de Liverpool, deux clubs jouant dans une ligue vérolé par des super-puissances et qui, grâce à une planification sportive exceptionnelle, réussise de temps en temps à leur prendre un titre.

Liverpool est une super puissance

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chuuwah
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution

L'Équipe a écrit :

Medhi Benatia a écrit :

Quelles étaient les volontés de l’entraîneur Roberto De Zerbi concernant le mercato?

Améliorer l’effectif, régler ce qu’on n’avait pas pu faire au mois d’août. Après, entre août et janvier, il n’y a pas eu de miracle, j’aurais bien aimé trouver 40 M€ cachés à la Commanderie et les investir. Dans la réalité, tu prévois des choses, tu fais sortir des joueurs pour lesquels tu as compris que ça n’allait pas passer, à l’image d’un Lilian (Brassier). Il est arrivé à Marseille avec plein d’envie, ça n’a pas pris pour lui, il ne faut pas insister. Il n’y a pas de mauvais joueurs, il n’y a que des mauvais contextes.

De Zerbi aime s’impliquer sur le mercato, cela avait créé des tensions à Brighton. Comment gérez-vous cette donnée?

Je savais comment Roberto vit son métier, les raisons de son départ de Brighton. Le “De Zerbi Ball” n’est pas donné à tout le monde, les centraux et les deux milieux sont amenés à toucher 130 ballons par match, si je lui ramène des profils de centraux et de milieux qui n’ont pas de pied, mais sont juste capables de tacler ou de sauter pour mettre des têtes, ce n’est pas ce qu’il lui faut. Au départ, on a pris l’engagement de le mettre dans toutes nos discussions mercato. Par contre, toutes les décisions sont prises par Pablo (Longoria, le président) et moi.

Il a été direct sur le dossier de l’avant-centre.

Il faut garder son calme. On savait qu’Elye (Wahi) allait être amené à partir depuis trois semaines, on a étudié beaucoup de profils, certains étaient inatteignables. Après, des observateurs font passer Amine Gouiri pour un “panic buy”, ce qui est faux, on sait ce qu’Amine peut nous apporter, et en vingt- cinq minutes, dimanche contre Lyon (3-2), on a tout de suite compris. J’aimerais bien être comme Manchester City, avoir des moments plus difficiles comme le passage Lille-Strasbourg-Nice et être capable de claquer 120 M€. Ce n’est ni notre réalité ni notre vie. On doit anticiper. Tu as peut-être 12, 13 joueurs dans ta liste d’attaquants, tu l’étudies avec les scouts, le coach, et après tu prends la décision la plus juste. Mais on n’écoutera jamais les pressions des supporters, de l’entraîneur…

Après la victoire contre Lyon, De Zerbi a parlé d’un besoin “de 22, 23 joueurs de haut niveau dans le groupe, comme Lyon, Lille, Monaco”…

Je ne suis pas d’accord. Il te reste 14 finales. Lille, Lyon, Monaco ont peut-être un effectif un peu plus ample, mais ils n’ont pas la qualité que nous avons, je ne vois pas de Luis Henrique, de Rabiot, d’Höjbjerg, de Rongier, de Balerdi, de Greenwood… On a une équipe forte. On le savait déjà au mois d’août. Il faut encore du temps. On a parlé d’un projet de trois ans, cela fait six mois, tu es 2e de L1, il n’y a pas le feu. Avec le coach, on s’appelle jusqu’à pas d’heure, je ne lui ai jamais fait une promesse que je ne pouvais pas tenir.

Brassier, Wahi, Koné, parmi vos grandes promesses de l’été, sont partis. Le mercato est-il la seule réponse pour des jeunes joueurs en difficulté sportive? Pourquoi ce type de profil n’arrive pas à grandir ici?

Tu recrutes un joueur sur du scouting, par vidéo, en se déplaçant à des matches, via des échanges téléphoniques, furtifs aussi dans un restaurant, par exemple… Son caractère, tu ne le découvres qu’après la signature. Au début, tout est beau, tout est rose. Mais quand le joueur commence à faire deux, trois matches sur le banc, quand il te fait des réflexions parce qu’on lui demande plus, dans l’intensité, sur la rigueur, le travail, le sacrifice, la réaction au ballon perdu et qu’il répond: “C’est la faute de l’autre, pas la mienne, ou c’est le coach,etc.”, là, tu te dis: ça va être plus compliqué que prévu pour en tirer le maximum. Dans les appels, la première chose que De Zerbi dit aux joueurs, c’est: “Donne-moi ton cœur, donne-moi ta tête, fais-moi confiance, suis-moi, et le reste ça viendra.” La réponse: “Oui, oui, oui…” Si ça ne se traduit pas par des actes pendant des mois, on fait comment? On fait semblant que tout va bien, parce qu’on les a choisis, parce qu’on ne veut pas se mouiller? Nous, on a décidé de prendre des décisions pour améliorer les choses.

Quitte à être dans le changement permanent?

Mon but n’est pas de changer d’équipe tous les cinq mois. On peut avoir de la patience, mais il y a des choses qui ne sont pas négociables, le but est de se fier à certains joueurs avec une certaine mentalité et d’aller de l’avant, comme un Isma Bennacer (recruté lors du dernier jour de mercato), par exemple, je sais qu’il remplit toutes ces cases. Je n’ai aucune peur à le dire: pour certains, on continuera à passer pour un hall d’aéroport, mais on prendra la responsabilité de changer si l’attitude n’est pas bonne.

Un Wahi, vous ne pouvez pas découvrir ses failles mentales à son arrivée. Vous connaissez son agent depuis un bail, ses anciens coaches…

Si Elye n’avait pas certaines failles, il ne serait pas allé à Lens ou chez nous, mais directement dans un top club. On a toujours été très clairs: “Voilà comment tu interprètes ton métier, voilà ce que moi je vais te demander.” Réponse: “Ok, ok, ok…” Je ne suis pas dans la police, je peux être là pour les joueurs, matin, midi et soir, ça ils le savent, mais je dois mettre un cadre, une discipline, un environnement de travail. Celui qui ne peut pas répondre à ça, je n’ai pas de problème à m’asseoir et trouver des solutions. Elye vient de signer à Francfort, il remplace Marmoush, parti à City, et je suis persuadé qu’il fera de très belles choses là- bas.

Le dossier Paul Pogba pourrait-il revenir sur la table?

C’est particulier. Un joueur, un homme qu’on aime beaucoup avec Pablo. Qui, dans un groupe, est important, un leader, un vrai mec de football, un passionné. Malheureusement, Paul a eu des blessures depuis quelques années, il a eu sa suspension (voir page10). On y a réfléchi, on voulait le faire. Le problème: si on fait venir un Paul Pogba qui n’est pas encore “fit”, est- ce que ça a du sens de faire basculer les équilibres, avec le côté médiatique autour, pour un joueur qui ne pourra pas participer à cette fin de saison? Je sais pourquoi l’OM est un projet qui lui parle, pourquoi il aurait sûrement aimé venir. On va suivre l’évolution sur les six mois, et s’il y a quelque chose à faire, on serait ravis d’avoir un joueur comme Paul Pogba pour nous donner un coup de main l’année prochaine, si l’occasion se présente.

Comment jugez-vous vos débuts comme directeur sportif?

J’ai envie de me baser surtout sur les sept derniers mois! Les six premiers, j’ai essayé de les oublier, même si ça reste gravé, c’est dur. Entre les départs à la CAN, le mercato encadré par la DNCG, peu de moyens pour recruter… Une équipe très moyenne, une attitude catastrophique. Tant de choses à changer, de bordel dans le club. Je me fais petit, je prends des notes. Je mets en alerte sur deux, trois points importants, le sérieux, le travail, remettre ça au milieu. On fait à l’arrivée une demi-finale de Coupe d’Europe. La vérité, je ne sais même pas comment. On prend. Tu finis 8e en L1, bien sûr, c’est honteux, je le vis comme le plus gros échec sportif de ma carrière. Et en fin de saison, j’ai dit: “Soit on décide de prendre des décisions radicales, soit on risque de foncer dans le mur.” Et moi, je n’ai pas le temps pour ça, j’ai d’autres projets. Pablo, en alignement avec le propriétaire: “Non, non, on ne va pas aller dans le mur, s’il faut tout changer, on va tout changer. On va repartir sur une page blanche.”

Que fallait-il changer, en priorité?

Quand j’arrive, je vois Aubameyang, 34 ans, un des plus grands buteurs des quinze dernières années, qui joue tous les matches, jeudi-dimanche-jeudi-dimanche, eh bien, il s’entraîne pareil qu’un Vitinha, qui a 22 ans et ne joue pas beaucoup. Je n’avais jamais vu ça dans ma carrière. Il faut leur expliquer pourquoi on n’est pas sur le bon chemin. On a ramené un directeur de la performance, on a changé des choses à la formation. On leur met des séances vidéo, on a ramené un psychologue. On a développé le “player care”. Luis Henrique, quand Pablo le ramène, on te dit c’est un crack, puis après, qu’il n’est pas bon, il faut qu’il dégage au Brésil. Mais on a fait quoi pour l’aider? Tu as donné un salaire à un joueur fort, et puis débrouille-toi dans Marseille. Tu ne sais même pas ce qu’il fait. Il a un préparateur physique à la maison? Tu dois savoir ce qu’il concocte. Un cuisinier? Est-ce qu’il est en relais avec le nutritionniste du club? Ça s’appelle faire du football, on n’est pas seulement là pour signer des contrats. Sauf qu’à Marseille, quand tu changes, tu te fais des ennemis à l’intérieur.

Vous n’êtes pas plus patient, plus diplomate qu’avant?

Non, pas du tout. Je suis très diplomate, mais je dis ce que je pense. Jusqu’au dernier jour, je vais toujours défendre l’institution, les joueurs tant qu’ils sont défendables, mon entraîneur. Si c’est un échec, le coach, ce sera mon échec. J’ai fait venir ma famille de Dubaï, alors qu’ils ont déjà beaucoup voyagé pendant ma carrière. Concrètement, quand tu fais ce métier-là, à Marseille, tu n’as pas de vie de famille. Les enfants, ma femme, ils sont là, mais tu partages très peu, ce club te prend toute ton énergie. Je ne vais pas laisser des gens mal intentionnés mettre des bâtons dans les roues pour le sportif.

Concrètement, que voulez-vous dire?

Si j’écoute les gens, je suis parano, je me fais des films toute la nuit. Je n’ai pas le temps de me faire des films, je ne dors pas la nuit. L’eau du robinet qui coule à Marseille, elle est bonne, non?

Elle est très bonne.

Mais dans l’eau, il doit y avoir quelque chose de spécial, car des gens qui arrivent dans certaines fonctions à l’OM, après un mois et demi, ils se sentent pousser des ailes (1). Étant donné que moi, je suis radical dans ma façon de faire les choses, ces gens ne te disent pas en face: “Oh pourquoi il me dit ça?” Ils font semblant d’avoir compris et derrière, ils vont te casser, t’empêcher de travailler. Aujourd’hui, l’OM, cela fait rêver beaucoup de personnes. Moi, je ne rêve pas. J’aspire à aller en Ligue des champions, et le jour où je partirai, me dire: “Voilà, j’ai pris ce club-là dans ces conditions, j’ai sacrifié deux, trois ans de ma vie, sûrement pas plus, pour remettre le club à ce niveau-là. Vous êtes contents, pas contents? Croyez- moi, j’ai fait le maximum tous les jours.” Je n’aurai pas laissé des gens interférer dans le sportif. J’ai essayé de ramener des collaborateurs, comme ça ne correspondait pas avec ce qu’ils voulaient, ça a toujours mis du temps. Et les messages passés à la presse… Je n’étais pas la personne qu’ils auraient voulu voir aux commandes de ce projet-là. Chacun a le droit de le dire au propriétaire: “J’aurais voulu un autre directeur sportif.” Mais ils ne le font pas, ils agissent toujours par- derrière. Je ne supporte pas cela.

Vous avez eu gain de cause, le propriétaire vous a promu en janvier…

C’était très compliqué, au départ, d’expliquer à De Zerbi tout le bordel, mais je lui ai promis: “Ne t’inquiète pas, je suis responsable. Je vais nettoyer tout ça, je vais te faire travailler dans un contexte comme si tu étais à Sassuolo.” Aujourd’hui, il me dit: “Je ne sens pas une pression particulière ici, il y a cet engouement, c’est magnifique, et au club, je travaille bien, il y a mes hommes avec moi, c’est sain.” Mon rôle était d’isoler le sportif, le propriétaire l’a compris et tant que Pablo est d’accord pour suivre ça, je n’ai de comptes à rendre à personne.

Quel est votre rapport à Marseille?

Même si je n’ai pas eu la chance de jouer avec l’OM, j’ai fait ramasseur de balles au Vélodrome, j’ai revu récemment une vidéo avec Samir (Nasri), avant le match contre le Real Madrid, face aux Galactiques (en 2003), on court derrière les ballons sur le côté. Pour le match contre Lyon (3-2), avec mon ami Nabil, on est arrivés au stade vers 18h30, et tous les escaliers devant le Vélodrome étaient pleins de monde. Je n’ai pu m’empêcher de sortir le téléphone et de faire une vidéo, je lui ai dit: “Putain, imagine, j’aurais fait ne serait-ce qu’un match ici!” Ce sont des ambiances qui me parlent, j’aurais été performant pour ces gens, à 100%. J’ai signé mon premier contrat à 18 ans, ma famille est venue. Ma mère est restée à Marseille, je suis toujours venu lui rendre visite pendant mes vacances, j’ai mes sœurs ici. Ce club m’est cher. Je ne sais pas combien de temps je resterai, sûrement pas longtemps, et je n’ai pas peur de le dire. C’est usant mentalement, physiquement. La seule garantie: je vais tout donner jusqu’au dernier jour. Je suis au contact des Marseillais au quotidien, de tous niveaux. Je sais pourquoi c’est important pour eux, pourquoi c’est important pour moi. Je suis en mission ; pour moi, ici, c’est une mission.

Et une transmission?

Aujourd’hui, vous dire qu’on va aller en Ligue des champions, c’est impossible, je ne sais pas. Par contre, quand je prends le dernier match, je vois du caractère, une équipe qui me ressemble, qui ressemble à mon entraîneur, qui ressemble à mon président. Pablo, il regarde 42 matches par week-end, comme De Zerbi, comme moi. Je ne peux pas accepter que nous, on ait un niveau de passion à ce niveau, et que des gamins de 22-23ans pensent que l’OM, c’est trois heures par jour et après je fais autre chose. L’OM, c’est 8, 9heures par jour, minimum. Dernièrement, j’ai eu une discussion de quinze minutes avec un joueur du club, qui ne comprenait pas pourquoi on avait mis des cours de français, deux fois par semaine, quarante-cinq minutes. Ça, ce sont des choses qui me gonflent au plus haut point. Si moi je dois expliquer à un gamin de 22, 23ans pourquoi, quand tu as un contrat long terme, c’est important de faire ces deux fois quarante- cinq minutes de français par semaine, c’est que tu n’as rien compris.

Vous êtes un fonceur, clivant aussi. Comment expliquez-vous ce fossé avec les instances?

Tout cela part de choses erronées. J’ai entendu des chroniqueurs dire, sur des chaînes importantes, que j’avais été choisi par Pablo pour être le lien entre les supporters des quartiers nord et l’OM…

C’est à la marge.

Cela a été dit, je ne suis pas parano. J’ai entendu: “Ah mais Pablo avait peut-être besoin d’un garde du corps.” Vous vous rendez compte de ce que les gens se permettent de dire? J’ai fait 450 matches au haut niveau, et même si on ne m’aime pas, on ne peut pas me l’enlever, j’ai été capitaine de mon pays (le Maroc), j’ai joué à l’Udinese, à la Roma, au Bayern, à la Juve. Pourquoi moi, quand je montre du doigt, je suis menaçant, pourquoi d’autres, quand ils vont dans le contact physique, ce n’est pas une menace (2)? J’irai jusqu’au bout juridiquement pour montrer aux yeux de tous que c’est gravissime ce qui se passe.

Julien Fournier, ancien directeur général de l’OGC Nice, nous confiait qu’il y avait une partie de folklore dans ces joutes, que tout le monde en rigolerait dans une dizaine d’années, Olivier Létang et vous compris.

Si vous pensez une seconde que dans dix ans, j’en rigolerai… Ce que j’ai vécu contre Lille… l’une des plus grosses humiliations de ma vie. Je viens pour calmer mon coach, pour apaiser la situation. À l’arrivée, ça se chauffe, je n’ai rien à voir là-dedans, le match est terminé, je ne viens pas mettre la pression, je dis seulement au quatrième arbitre: “Dites-lui quand même qu’il y avait penalty là-bas.” Ça devient une menace et ça part sur une suspension de trois mois. Montrez-moi la règle précisant que je n’ai pas le droit d’être là. Il y avait soixante personnes ce soir-là. M.Turpin n’a rien vu, il vient juste me mettre un carton rouge. Tu te sens minable, pas traité comme les autres.

À côté de ces polémiques, vous êtes très bien intégré dans le football français…

On aimerait aussi ramener de la compétitivité en L1. On dit qu’il n’y a plus d’argent dans notre Championnat, que certains clubs sont perdus, que d’autres sont en train de mourir. C’est vrai. J’ai essayé de faire un Quentin Merlin de Nantes, un Amine Gouiri de Rennes, un Elye Wahi de Lens. Pourquoi au lieu d’aller acheter en Italie, en Angleterre ou en Espagne, on n’essaie pas de faire tourner l’argent en France?

Allez-vous apprendre à gérer votre côté émotionnel?

L’émotionnel et la passion. Mes qualités, ce sont celles-là. Tu peux trouver 150 directeurs sportifs meilleurs que moi, plus compétents. En tant que joueur, si j’ai réussi, ce n’est pas grâce à mes qualités physiques, techniques. C’est grâce à mon envie de réussir. Je ne vais pas écouter les gens et commencer à prendre de la hauteur comme on dit, ça, ce n’est pas moi. Mais je continuerai à passer des messages clairs, directs, sans manquer de respect à qui que ce soit.

Il y aura donc d’autres sorties médiatiques “à la Clauss” (3), comme l’an dernier. Vous ne la regrettez pas?

(Sourire.) Et c’est tant mieux pour vous, non? Clauss est un garçon que j’apprécie énormément, je l’ai revu à Nice, ça m’a fait plaisir de le prendre dans mes bras. Mais à ce moment-là, il était bon de faire cette sortie médiatique. Il n’y avait rien de personnel, quand je pense qu’on a parlé de harcèlement… Cela a peut-être surpris. Wahi, je lui ai dit au moment de partir: “Si tu me croises un jour à Paris ou à Dubaï, n’hésite pas à venir à ma table, tu es mon invité et j’aurai plaisir à manger avec toi.” Parce que ça reste un bon garçon.

(1) Selon plusieurs sources au club, Benatia ferait notamment allusion aux anciens patrons du centre de formation, Marco Otero et Yann Danielou, à l’ancien DG Stéphane Tessier et à l’actuelle co-DG en partance et ex-DRH, Cécilia Barontini.

(2) Benatia et le président du LOSC Olivier Létang ont respectivement été sanctionnés de trois mois de suspension ferme plus trois mois avec sursis et d’un mois de suspension ferme plus un mois avec sursis par la commission de discipline de la FFF pour leur comportement auprès du quatrième arbitre à la fin d’OM-Lille (1-1, 3-4 aux t.a.b.), le 14 janvier, en Coupe de France.

(3) Dans une interview à Canal+ le 18février 2024, Benatia avait notamment déclaré: «Je suis arrivé en novembre, on m’a mis en garde sur deux, trois joueurs dont le comportement était parfois un petit peu limite. Jonathan faisait partie de ces joueurs-là.»

Aujourd'hui 13:54

CT13
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution

Vraiment un grand merci à chuuwah, Chris et tout ceux qui nous publient à chaque fois les vidéos et articles de l'OM.

C'est un plaisir d'arriver ici et d'avoir rapidement ces infos smile


Beaucoup de gens ne sont pas reconnaissants d'être en vie... Mais pas vous! Plus maintenant!!

Aujourd'hui 13:58

Eldarion
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution

Laisse tomber cette saison Chuuwah je le mets tiers 1 de l'effectif, au niveau de Greenwood et de Henrique, juste derrière Rabiot et Rulli lol


Addiction à l'OM depuis 1994.

Aujourd'hui 14:16

chuuwah
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution

CT13 a écrit :

Vraiment un grand merci à chuuwah, Chris et tout ceux qui nous publient à chaque fois les vidéos et articles de l'OM.

C'est un plaisir d'arriver ici et d'avoir rapidement ces infos smile

Eldarion a écrit :

Laisse tomber cette saison Chuuwah je le mets tiers 1 de l'effectif, au niveau de Greenwood et de Henrique, juste derrière Rabiot et Rulli lol

big_smile Bonne lecture ! https://www.kolobok.us/smiles/icq/drinks.gif

Aujourd'hui 14:59

Sheryo13
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution

Merci chuuwah 👍

Vraiment Benatia à tout mon soutien, j'adore son franc parlé et sa vision des choses.. Il a exactement ce qu'il manquait à l'OM et que je reprochais à Longoria, du caractère, une grande gueule, de l'ego et du charisme et pour diriger ce club et ne pas se laisser marcher dessus il en faut.

J'espère qu'il restera le plus longtemps possible et qu'il continuera son combat auprès des instances et son exigence au sein du club, ça ne peut être que bénéfique pr l'institution

Aujourd'hui 15:40

skanky
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Re: [Medhi Benatia] Le garant de l'institution

grande interview

pas le souvenir d'un interview qui aille aussi loin

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