OM

Une petite pensée pour Wahi !

Joueur de l'Eintracht Francfort depuis janvier, l'attaquant français Elye Wahi éprouve beaucoup de difficultés à exploiter son potentiel.

Si Randal Kolo Muani et Hugo Ekitike ont pris leur envol sous les couleurs de l'Eintracht Francfort, on ne peut pas en dire autant d'Elye Wahi. Dix mois après son arrivée dans les rangs du vainqueur de la Ligue Europa 2022, l'ancien attaquant de l'Olympique de Marseille traverse sans doute la période la plus délicate de sa carrière. Cantonné au banc des remplaçants depuis le début de la saison, il prend son mal en patience. Quasiment jamais titulaire, il est très décevant lorsqu'il joue. Le staff technique de l'Eintracht et les dirigeants ne cachent plus leur frustration. Samedi dernier, à la surprise générale, Dino Toppmöller, l'entraîneur de Francfort, avait décidé de titulariser l'attaquant français de 22 ans sur la pelouse d'Heidenheim (1-1).

Après 76 minutes bien ternes, il a regagné le banc la tête basse, pleinement conscient de ne pas avoir saisi cette opportunité, lui qui a eu une occasion nette sur un centre d'Arthur Theate qu'il n'a pas su concrétiser à cause d'une confiance disparue et ce, à trois mètres de la ligne de but adverse.

Avec seulement 297 minutes à son compteur en Championnat, son temps de jeu est bien maigre. Il ne compte que 18 minutes après quatre journées en phase de ligue en C1. Il attend toujours son premier but en Bundesliga et il est aujourd'hui loin de son coéquipier Jonathan Burkardt (25 ans) dans la hiérarchie des attaquants de l'Eintracht. « C'est bien sûr à Elye de se montrer lorsqu'il est aligné et les critiques qui pleuvent sur lui sont quelque part fondées, a lancé Toppmöller. Nous attendons davantage de lui et notamment qu'il soit plus agressif dans les duels et plus percutant balle au pied. Peut-être suffit-il d'un but pour créer un déclic. »

Cette saison, Wahi s'est uniquement distingué contre Galatasaray (5-1) en Ligue des champions. Entré en cours de jeu, il a délivré une passe décisive pour Ansgar Knauff (75e). Lors des journées suivantes, que ce soit sur la pelouse de l'Atlético de Madris (1-5), contre Liverpool (1-5) ou à Naples (0-0) mardi, le natif de Courcouronnes (Essonne) n'est même pas entré en jeu.

Depuis qu'il porte les couleurs de l'Eintracht, jamais encore Wahi n'a disputé une rencontre dans son intégralité toutes compétitions confondues. « Rien n'arrive par hasard, il doit travailler encore plus dur pour y arriver, a ajouté Toppmöller. C'est le message que nous lui avons transmis avec mes adjoints. ».

« Il manque clairement de confiance en lui et aussi d'un peu de réussite, a pour sa part expliqué Markus Krösche, le manager général de Francfort. Mais c'est toujours comme ça avec les attaquants, ils doivent marquer, peu importe comment. Et ensuite, ils entrent dans une sorte de flux. »

En janvier dernier, l'Eintracht a déboursé quelque 20 millions d'euros pour s'attacher ses services. Les dirigeants allemands veulent attendre les prochaines semaines avant de décider si l'attaquant français a encore un avenir à l'Eintracht, mais ils seraient parallèlement déjà en quête d'un nouveau buteur. Un départ dès cet hiver n'est plus à exclure.

C'est compliqué pour Rowe aussi à Bologne. Enfin pas autant que Luis Henrique. Luiz Felipe a joué trois quatre matchs en début de saison et là il est de nouveau blessé pour un moment. Bennacer se refait la cerise à Zagreb, il semble moins fragile, il est important là-bas et fait des perfs intéressantes.

Coucou Milik !

Le Polonais Arkadiusz Milik, toujours présent dans l'effectif de la Juventus, n'a plus joué le moindre match avec les Bianconeri depuis 534 jours. Après plusieurs mois de discrétion, l'attaquant de la Vieille Dame a récemment été aperçu aux côtés de Carlos Alcaraz à Turin, confirmant son statut de joueur « blessé ».

Arkadiusz Milik n'a plus joué pour la Juventus Turin depuis plus d'un an et demi. Mais, ces dernières heures, l'attaquant international polonais a fait plusieurs apparitions : dans les gradins de l'Allianz Stadium samedi lors du derby turinois (0-0), puis le lendemain dans le cadre des Finales ATP, tournoi regroupant les meilleurs joueurs de tennis cette semaine, toujours à Turin, où il a été photographié au côté de Carlos Alcaraz après la victoire de l'Espagnol face à Alex de Minaur.

Les deux sportifs ont eu le temps d'échanger quelques mots, Milik confirmant son statut de joueur blessé. « As-tu joué hier (samedi) ? » a demandé Alcaraz. « Non, blessé, a répondu l'ancien Marseillais. C'était un réel plaisir de te rencontrer, encore félicitations pour le match et je te souhaite un excellent tournoi. »

Depuis 534 jours, l'attaquant polonais n'a plus été aperçu en public sous la tunique de la Juve, ni aux entraînements ni aux matches. Sa dernière apparition avec les Bianconeri remonte au 25 mai 2024, avant qu'une série de blessures (genou, mollet, soucis musculaires) ne l'éloigne durablement des terrains. Sa 73e et dernière sélection en date avec la Pologne remonte, elle, du 7 juin 2024 contre l'Ukraine (3-1).

Après plusieurs publications sur ses réseaux sociaux où l'on voit le joueur en forme, les supporters de la Juventus continuent de s'interroger sur l'absence prolongée de Milik. Le mystère s'épaissit d'autant plus que le club ne communique aucune information officielle à son sujet : aucune date de retour n'a été annoncée pour l'ancien Marseillais. Quelques brèves apparitions l'été dernier - il avait notamment fait le déplacement avec son équipe pour la Coupe du monde des clubs aux États-Unis et figurait sur la feuille de match face à Manchester City, le 26 juin - avaient pourtant ravivé l'espoir d'un retour. Mais depuis, plus rien.

Interrogé sur la gestion des joueurs blessés, le président turinois Gianluca Ferrero a livré lors de la conférence de presse du 7 novembre, selon Tuttosport, une précision qui, sans mentionner directement Milik, a réveillé les interrogations : « Si un joueur ne revient pas, c'est qu'il y a un problème grave. Si des joueurs sont hospitalisés pendant une longue période, c'est qu'ils ont des problèmes de santé. Il est inutile de les maintenir hors jeu ; dès qu'ils sont prêts à reprendre la compétition, nous les réintégrons. »

Cette situation interroge fortement les supporters qui se demandent ce que le club italien prévoit de faire avec l'attaquant dont le contrat court jusqu'en juin 2027. Aujourd'hui, cinq joueurs manquent à l'appel du côté des Bianconeri, tous blessés : Lloyd Kelly, Carlo Pinsoglio, Juan Cabal, Bremer et Arkadiusz Milik.

chuuwah a écrit :

Sportune a écrit :

OM. Le bolide bestial à 200 000€ de l’ancien flop marseillais Luiz Felipe

https://sportune.20minutes.fr/wp-conten … oiture.jpg

Ouais bon une RS6, j'en vois 3 par jour sur Lausanne 

L'Ex-Olympien du Jour

(Le retour ... 🙂)

Épisode 12 !

Aujourd'hui j'ai décidé de consacrer la chronique à un joueur qui a fait l'unanimité chez nous.

Un joueur classieux qui aurait pu avoir une meilleure carrière que celle qu'il a eu et était à son prime lorsqu'il nous a rejoint à 33 ans en 2006.

Il formait notamment un joli duo avec Mamadou Niang à Strasbourg et avait auparavant fait les beaux jours de Sochaux.

Un surnom ? Pagistral.

Et oui, vous l'avez déjà deviné.

L'Ex-Olympien du Jour est ??? :

Mickaël Pagis !!!

Né à Angers, Mickaël Pagis grandit à Vern-d'Anjou dans le Segréen, avant de suivre ses parents qui partent au Mans pour raisons professionnelles.

Il joue en pupilles à Teloché, et ne tarde pas à être repéré par la DTN, qui le présélectionne en équipe de France minimes en 1986. Il joue ensuite au SO Maine puis au Mans UC avant de rejoindre Laval en cadets en 1989, sous contrat apprenti.

International cadets en février 1990, présenté comme le nouveau Van Basten par le président Jean Py, il poursuit sa formation au Stade lavallois et débute en Division 2 en octobre 1992.

En mars 1993, il est retenu avec l'équipe de France des moins de 20 ans à un stage de pré-sélection à Clairefontaine en vue des Jeux de la Francophonie 1993, en compagnie notamment de David Sommeil. Mais les Jeux étant reportés à 1994, le stage est annulé.

Il signe son premier contrat professionnel en 1994. Avec le Stade lavallois il est demi-finaliste de la Coupe de France en 1997.

En 1998 il part en Corse au Gazélec Ajaccio, où il se révèle comme un efficace buteur (deuxième meilleur buteur de National lors de la saison 1998-1999).

Recommandé par Laurent Strzelczak, qui l'avait connu à Laval, il signe au Nîmes Olympique.

Dans le Gard, il confirme son statut de buteur décisif, étant élu meilleur joueur de D2 aux trophées UNFP en 2000.

Il attire l'œil de Jean Fernandez, alors entraîneur du FC Sochaux. Cette rencontre est un déclic pour sa carrière.

D'abord en Division 2, puis en Ligue 1, il se fait connaître du grand public. Dès sa première saison dans l'élite il termine seizième au classement des étoiles du magazine France Football, devançant le Brésilien Juninho et l'Auxerrois Djibril Cissé, pourtant auteur de 22 buts cette saison-là.

La saison suivante il termine huitième de ce même classement et est nommé dans l'équipe type de Ligue 1.

Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2003, il remporte la compétition en 2004. Mais en froid avec le nouvel entraîneur du FC Sochaux, Guy Lacombe, il quitte la Franche-Comté pour l'Alsace en s'engageant au RC Strasbourg.

En deux saisons et demie, il devient un cadre du club alsacien, grâce notamment à sa victoire en Coupe de la Ligue en 2005 et à sa place de deuxième meilleur buteur français de Ligue 1 en 2005.

Alors capitaine du RC Strasbourg, il signe à l'Olympique de Marseille en janvier 2006 pour rejoindre son mentor Jean Fernandez.

À l'OM, il réalise une saison et demie aux côtés de Franck Ribéry et Toifilou Maoulida. Malgré une bonne saison (34 matches, huit buts), il ne participe pas à la finale de Coupe de France contre Sochaux en 2007, remplacé par Djibril Cissé.

Le statut de titulaire de celui-ci, avec qui il est en concurrence le pousse à quitter le club. Il quitte Capbreton, où l'équipe est en préparation d'avant-saison, et ses coéquipiers le 6 juillet 2007 au matin, pour partir à Rennes signer un contrat de deux ans.

Après un début de saison en demi-teinte avec Rennes, Pagis est vite pris sous le feu de la critique. La seconde partie de saison est bien meilleure grâce à un repositionnement en tant qu'attaquant pivot, dans le nouveau plan de jeu de Guy Lacombe fraîchement nommé à la place de Pierre Dréossi.

Guy Lacombe, qui remet les compteurs à zéro lui permet de devenir l'une des nouvelles coqueluches du Stade rennais aux côtés des Rod Fanni, Jimmy Briand et Jérôme Leroy.

Son but face à l'Olympique lyonnais en octobre 2008, assorti d'un triplé, lui vaut d'être nommé pour le trophée UNFP du but de l'année.

En novembre 2008 il prolonge son contrat au Stade rennais, assurant sa présence en Bretagne jusqu'à la fin de la saison 2010. En décembre 2008 il est élu membre du comité directeur de l'UNFP. Il joue à nouveau une finale de Coupe de France en mai 2009, mais c'est Guingamp qui soulève le trophée.

Le 26 juillet 2010, Mickaël Pagis annonce officiellement mettre un terme à sa carrière de footballeur professionnel.

En 2022, le magazine So Foot le classe dans le top 1000 des meilleurs joueurs du championnat de France, à la 138e place.

Avant même l'arrêt officiel de sa carrière de footballeur, Mickaël Pagis intègre l'équipe de France de beach soccer.

Il avait découvert cette discipline par Pascal Olmeta, son coéquipier au Gazélec Ajaccio en 1998-1999.

Son agent Jean-Marie Cantona, le dirige vite vers ses frères, Éric, sélectionneur jusqu'en 2010, et Joël, désormais manager, qui l'entraînent dans cette aventure.

Capitaine pendant deux ans, il dispute le championnat d'Europe, et les qualifications pour la Coupe du monde, sans parvenir à s'y qualifier.

En 2018 et 2019, il remporte avec le SC Le Rheu le championnat régional de beach soccer en Bretagne et se qualifie pour les phases finales du National Beach Soccer, organisé par la FFF.

Installé dans la région rennaise, il travaille au développement du beach soccer en Bretagne, et met en place des stages à destination des plus jeunes.

En conclusion voici une vidéo des plus belles actions de Pagis :

https://www.dailymotion.com/video/x3ysg8d

Voilà ! 🙂

C'était "L'Ex-Olympien du Jour", consacré aujourd'hui à un maestro, Mickaël Pagis.

À demain 13h13 pour un nouvel épisode. 😉

La RD Congo qualifier a la derniere minute sur un but de Mbemba

ToninhoOO1 a écrit :

Tellement pas surpris pour Luis Henrique, c'est un miracle d'avoir pu le vendre autant après ses 6 mois en surrégime, avec lui et Wahi on a mis des douilles monumentales !

la Vengeance du pret de Correa 1-1 

antiouinouin a écrit :

ToninhoOO1 a écrit :

Tellement pas surpris pour Luis Henrique, c'est un miracle d'avoir pu le vendre autant après ses 6 mois en surrégime, avec lui et Wahi on a mis des douilles monumentales !

je pense pareil, jamais compris pourquoi il etait tellement surcoté, mais bon pour une fois que c est nous qui vendons a profit, on va pas se plaindre

Ma foi, 19 contributions (but et passe décisive) en 38 matchs, à 24 ans, en ayant joué la moitié du temps piston droit.

Les 25M, il les méritait dans le marché actuel.

Là, il joue quasiment pas, et avec Chivu ça ne passe pas. J'attendrai de voir une autre expérience avant de statuer définitivement sur lui. Je vous rappelle les passages de Thauvin à Newcastle et aux Tigres, Mandanda à Palace?

Kondogbia qui était extraordinaire à Monaco s'était aussi rétamé à l'Inter.

Bref, Inzaghi le voulait puis est parti. Ça n'est jamais facile.

ToninhoOO1 a écrit :

Tellement pas surpris pour Luis Henrique, c'est un miracle d'avoir pu le vendre autant après ses 6 mois en surrégime, avec lui et Wahi on a mis des douilles monumentales !

pareil...
après il faudrait avoir le détail du contrat de cession, si dans la somme globale il y avait des bonus, comment ils se déclenchaient, peut être des %  sur la pv de revente etc...
je me souviens des détails que longoria avait donné pour le transfert de greenwood, maintenant ça devient une usine à gaz.
mais je reconnais qu'il a été bien vendu.

Si on pouvait par miracle Guendouzi cet hiver . . .