OM

ratus100 a écrit :

kace a écrit :

lenounours a écrit :

Chaque mi-temps sera interrompue par trois minutes de pause fraîcheur lors de la Coupe du monde 2026. Et ce, même s'il ne fait pas chaud. Une décision de la Fifa qui semble ouvrir la porte à l'instauration de pages de publicités séparant les différents quarts-temps.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/cou … 90310.html

Le foot qu'on aime... 
Plus ça avance et moins ça me captive (je dois virer vieux con)

franchement, après Infantino qui crée un prix de la paix pour Trump, y'a plus grand chose qui peut m’écœurer....

c'est triste qu'aucun footballeur ne réagisse jamais à ça.... mais bon, tant que ça leur amène du pognon....

Pareil j espère que les joueurs vont faire des choses même symbolique..

Tout ca viens de l'atribution de la coupe du monde au Qatat (a c1use de qui ) depuis les USA tienne la FIFA en laisse faute de poursuivre le FIFAGATE.
Il fallait boykotter la couoe du monde au Qatar .
Les dirigeant francais sont les principaux responsables de tout ce
Marasme

Dernière modification par Gabriel Knight (09-Dec-25 14:45)

https://www.lequipe.fr/Football/Article … te/1615902

Si quelqu'un a l'ITW ça m'intéresse.

el condor a écrit :

https://www.lequipe.fr/Football/Article/Ayyoub-bouaddi-le-prodige-du-losc-revient-sur-son-debut-de-carriere-j-ai-eu-le-privilege-que-ca-soit-alle-assez-vite/1615902

Si quelqu'un a l'ITW ça m'intéresse.

Cadeau

À l'aube de disputer son 20e match européen à Berne, Ayyoub Bouaddi, le milieu de terrain de 18 ans sorti du centre de formation du LOSC, a livré sa première interview avec un calme désarmant.
Nathan Gourdol à Camphin-en-Pévèle (Nord)

À rebours des autres cracks de la génération 2007 et de leur chef de file, le Barcelonais Lamine Yamal, Ayyoub Bouaddi cultive une discrétion rare. Deux mois après avoir fêté ses 18 ans par une nouvelle masterclass au stadio Olimpico contre l'AS Rome (1-0) et à l'aube de disputer, déjà, sa vingtième rencontre de Coupe d'Europe à Berne ce jeudi soir (le match ne sera pas diffusé sur Canal+ à cause d'un sponsor maillot du club suisse), le phénomène de Lille a toutefois choisi L'Équipe pour sa première grande interview chez les pros.

Une prise de parole humble et zen, fidèle à la personnalité du surdoué de Creil (Oise), très attaché à ses racines. À noter que le LOSC nous a formellement interdit toute question sur son choix de sélection, sous peine de reporter l'entretien, afin de « protéger » l'international Espoirs tricolore des débats intenses en coulisses entre le Maroc et la France.

« Pourquoi avez-vous prolongé votre contrat à Lille jusqu'en 2029 ce week-end ?
C'est une continuité logique, un signe de remerciement et de reconnaissance envers le club, les supporters, tout ce qu'on m'a toujours donné et apporté ici. Ça va aussi avec la confiance qu'il y a entre le club, le président (Olivier Létang), le coach (Bruno Genesio) et moi.

Le PSG suit votre ascension et vous voulait déjà avant votre arrivée à Lille en 2021. Pourquoi aviez-vous préféré le projet lillois ?
Car c'est celui qui me correspondait le mieux. Ici, on sait qu'il y a un bon encadrement, que ça travaille très bien. Il y a pas mal de joueurs qui sont sortis de là, et pour moi, j'ai choisi le meilleur projet. La proximité avec Creil a joué aussi pour mes parents, car je suis parti jeune. Ma famille tient une place primordiale, elle représente la personne que je suis, elle me définit. Mes parents m'ont donné mes valeurs et mes principes. Pour moi, le goût du travail vient de l'éducation aussi.

Il ne vous a fallu que deux ans pour décrocher une première en pro lors d'un match de Coupe d'Europe aux îles Féroé contre Klaksvik à 16 ans et 3 jours...
On a fait match nul (0-0) mais ça reste quand même un grand moment. Je venais à peine de sortir du centre de formation, c'était incroyable. C'est allé très, très vite à ce moment-là. J'avais seulement une semaine d'entraînement avec les pros, et le coach (Paulo) Fonseca m'a mis titulaire, pas très longtemps après mon anniversaire en plus, donc j'étais aux anges. Ce sont des choses que tu ne peux pas vraiment anticiper. Tu rêves de ça, mais tu ne sais pas si ça va prendre du temps ou non, chacun a son parcours et moi, j'ai eu le privilège que ça aille assez vite. Mais c'est la formation que j'ai reçue ici qui m'a permis ça.

« Ce match (contre le Real Madrid) a tout changé (...) J'étais dans un rêve, je ne maîtrisais plus rien »


Vous avez encore changé de dimension le jour de vos 17 ans, lors d'un match de légende contre le Real Madrid (1-0, le 2 octobre 2024), où vous aviez fait la Une de L'Équipe le lendemain...
Ça a été incroyable, magnifique. Ce match a tout changé. Le Real Madrid à la maison en Ligue des champions, le jour de mon anniversaire, la victoire au bout, tous les éléments étaient réunis pour que ce soit magique. J'en étais presque à me pincer pour y croire, je ne me rendais pas vraiment compte de ce qui se passait. (Andres) Iniesta et (Luka) Modric ont toujours été mes joueurs références, et Modric est entré en jeu... Mais à la fin du match, j'étais tellement ailleurs que franchement, je n'ai même pas fait attention à lui (rires). Je n'ai même pas récupéré de maillot, rien. J'étais dans un rêve, je ne maîtrisais plus rien.

Comment garder la tête froide à ce moment-là ?
On est un peu formaté à ça, et c'est là que la formation lilloise est très bonne. On nous prépare à arriver dans le monde pro mais aussi à tout l'environnement et au contexte qu'on peut avoir. J'ai eu beaucoup d'accompagnements, M. Vandamme (Jean-Michel), directeur du centre de formation, tous les coaches, les staffs techniques et médicaux, les profs, et forcément le président (Olivier Létang), qui m'a toujours donné énormément de confiance et m'a poussé. J'ai réalisé sans vraiment réaliser en fait, comme aujourd'hui. Parce je suis toujours dans le feu de l'action. Et puis c'est juste dans ma personnalité, dans l'éducation que j'ai reçue d'être comme ça.

Malgré vos prestations marquantes en Ligue des champions, notamment en 8es de finale contre Dortmund (1-1, 1-2), vous avez peu joué sur la fin de saison. Cette redescente a-t-elle été difficile ?
Ce n'était pas la première fois, ça m'était déjà arrivé durant ma première saison pro. C'était un moment assez difficile, mais qui m'a beaucoup servi, pour travailler encore plus sur l'aspect mental, sur ma résilience. J'en tire encore des leçons aujourd'hui.

Avec désormais 72 matches avec le LOSC et un statut de titulaire, vous n'êtes plus la promesse qui doit prouver...
J'ai pris une place un peu plus importante dans le groupe, je m'exprime peut-être un petit peu plus. Ce n'est pas à moi de dire si j'ai un leadership naturel ou pas. Mais j'essaie toujours de donner le maximum pour le groupe, pour le faire avancer le mieux possible.

« J'ai choisi les études (de mathématiques) parce que c'est ce que j'aime faire, mais chacun a sa manière de s'aérer »


Quelle est votre journée type, sachant que vous menez en parallèle des études de mathématiques ?
Jusqu'à cet été, je logeais ici à Luchin, donc je pouvais me lever un peu plus tard que mes coéquipiers pour l'entraînement (rires). C'était petit déjeuner, entraînement, soins, musculation, et l'après-midi, je revenais dans ma chambre. Il y a eu un éloignement avec mes amis du centre, parce qu'on ne passait plus la journée ensemble, mais le soir, on se retrouvait et on passait des très bons moments. Aujourd'hui, c'est tout pareil, sauf que je prends ma voiture (sourire). Quand je rentre chez moi vers 16 heures, si je suis en forme, je vais faire un peu de cours (il suit une licence à distance avec l'université de Marseille). Sinon, je vais faire une petite sieste. Actuellement, je fais un petit peu d'arithmétique. Le but c'est de démontrer des axiomes, des principes, tu as un énoncé et il faut essayer de le prouver.

Que vous apportent les maths ?
C'est une façon de sortir mon esprit du football, de ne pas y être bloqué et de m'ouvrir à autre chose. J'ai choisi les études parce que c'est ce que j'aime faire, mais chacun a sa manière de s'aérer. Au début, il y avait une curiosité de mes coéquipiers, qui voulaient savoir pourquoi je faisais ça, mais ils ont compris que c'était une activité importante dans mon équilibre. Après, je ne pense pas que les maths, à proprement parler, m'aident vraiment sur le terrain.

Quelle est l'idée derrière ce double projet ?
Je veux valider mon année puis la licence, et après, je verrai, je ne sais pas. Je n'essaie pas de vouloir aller trop vite, trop loin. On sait qu'une carrière ne dure pas toute une vie. Des blessures peuvent arriver, on ne sait jamais. Donc l'école, ça reste très important, c'est aussi une sécurité, entre guillemets.

Parler de sécurité quand on a votre cote sur le marché mondial, c'est déstabilisant...
C'est pour ça que je dis entre guillemets. Mais c'est surtout pour mon après-carrière, on ne sait pas ce qui peut se passer. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans le foot, mais j'aurais aimé évoluer dans le domaine des sciences.

Les mathématiciens trouvent une beauté dans les maths, la retrouvez-vous sur un terrain ?
Bien sûr qu'il y a une beauté dans les maths, c'est clair ! Le football aussi est souvent vu comme un art, de très belles choses se passent avec les très beaux joueurs. Mais je ne pense pas qu'il y ait une similarité entre ces deux beautés.

« 2026, forcément, c'est attractif, c'est une belle Coupe du monde avec un nouveau format, donc tout le monde aimerait la jouer »

Vous avez remporté le concours d'éloquence des centres de formations à l'Élysée en juin 2023 à l'âge 15 ans, mais vous apparaissez très réservé. N'est-ce pas antinomique ?
C'était un super souvenir, je suis toujours en contact avec la personne qui organise le concours. Mais l'éloquence et la réserve, ce ne sont pas deux choses opposées. Je suis plus à l'aise avec les personnes que je connais bien. Ici, je suis surtout proche des jeunes comme moi, Ethan (Mbappé), Matias (Fernandez-Pardo), Ugo (Raghouber) ou Maxima (Goffi).

Mais aussi des anciens comme votre capitaine Benjamin André et Olivier Giroud...
Benjamin est un joueur très expérimenté, il fait partie des joueurs qui m'aident beaucoup. Olivier est aussi une très bonne personne, très sympa. Il est toujours à l'écoute et nous pousse à aller de l'avant. Naturellement, on s'attache à lui. Tout jeune joueur est inspiré par sa carrière. Il a gagné quasiment tous les titres, la Coupe du monde avec la France dont il est le meilleur buteur de l'histoire (57 buts).

Et vous, quel est votre plus grand rêve dans le foot ?
De gagner la Coupe du monde, la Ligue des champions, de tout gagner.

La Coupe du monde 2026 fait-elle partie de vos objectifs ?
Tous les joueurs veulent un jour représenter leur pays et avoir une carrière internationale. 2026, forcément, c'est attractif, c'est une belle Coupe du Monde avec un nouveau format, donc tout le monde aimerait la jouer.

« En fin de saison, il y aura un choix qui va se faire et tout est possible. On ne sait pas ce qui va se passer »


Comment s'est passée votre intégration en équipe de France Espoirs (8 sélections, 1 but) ?
Assez naturellement, avec beaucoup de joueurs que je connaissais déjà d'anciennes sélections. Et puis on est tous un peu dans la même situation, des jeunes qui font leur place chez les pros. J'étais un petit peu triste de ne pas disputer l'Euro cet été, mais c'était un choix du club et je le respecte totalement. Au final, ça m'a permis de reprendre avec Lille et d'être prêt pour le début de saison.

Comment faites-vous pour gérer les sollicitations des grands clubs autour de vous, sans avoir d'agent ?
Je ne suis pas sur les réseaux sociaux et j'ai un bon cocon avec le club, le président, le coach, je suis protégé aussi au niveau de ma famille, j'ai la tête hors de ça. Je peux avoir des petits échos mais honnêtement, je n'y prête pas vraiment attention. Le peu qui m'atteint ne me touche pas.

Un départ est totalement exclu cet hiver, mais est-il possible de vous voir rester au LOSC la saison prochaine ?
Écoutez, j'ai prolongé jusqu'en 2029 et l'année prochaine, c'est encore loin, je suis focalisé sur cette saison où on peut aller chercher quelque chose. Mais comme j'en ai parlé avec le président, en fin de saison, il y aura un choix qui va se faire et tout est possible. On ne sait pas ce qui va se passer. »

Je balance ca ici : on ne démontre pas des axiomes. Mais ca fait plaisir de voir un matheux de 18 ans jouer au foot     
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