OM

GoraPizzHerria a écrit :

Ruud Devils a écrit :

kf a écrit :

Il est en fin de contrat en Juin.

Et angers n'a pas un rond...

Oui j'avais compris mais entre finir la saison avec son meilleur joueur ou prendre 1 petit million y a vraiment débat ?

Dans une position où SCO a 22 points en 16 matchs (un parcours de ventre mou pour l'instant), il y a vraiment débat. En gros, il leur reste 4 victoires à obtenir en 18 matchs pour le maintien, peut-être même 3, car tu fais toujours 2-3 nuls.

Le débat c'est est de savoir ce qui est le mieux pour les finances angevines entre :
Angers sans Abdelli avec 1M€ qui finit 14e de L1
Ou
Angers avec Abdelli sans 1M€ qui finit 10e de L1 ?

Alors dans un championnat sans droit TV domestique, je doute qu il y ait une grande disparité entre le 1er et le 18e, alors entre le 10e et 14e ça doit être minime.

Maintenant je doute qu Angers accepte 1M, il partira aisément pour 2.5M-4M sélon la concurrence.

Autre point, le salaire, pas très élevé certes, mais a considérer dans le coût employeur (avec charge patronale).

Enfin dernier point, c est la valorisation de ses actifs joueurs. Abdelli dans 6 mois il vaut 0€, une valeur marchande nulle.
Ils vont sûrement partir avec un milieu :
Benkebla (c)/ Mouton (23 ans) / Belkhdim (23 ans) avec comme back up Courcoul (19 ans, mais lui aussi en fc, sûrement plus facile à convaincre).
Peut être une recrue pour remplacer Abdelli.
Un mec comme Arthur Avom, Rassoul Ndiaye, Yassine Kechta, qui jouent le maintien, en fc dans 6 mois, que tu peux récupérer pour 1M ou 2M mais dont tu peux espérer faire un x5 rapidement.
Idem en L2 avec les Enzo Bardeli, Antoine Sekongo etc.

Sheryo13 a écrit :

J'ai surtout l'impression que 1m€ c'est du pipeau

3-4m€ why not, pour Angers avec un joueur en fin de contrat ça peut faire réfléchir.

Mais 1m€ que Lyon va payer en 12 fois en plus j'ai des doutes 😂

Naturellement que c’est suspect.

GoraPizzHerria a écrit :

Ça n'avait pas l'air d'être cela comme débat sur le post que j'ai cité.

Les DTV, ce sera une somme ridicule au total (genre Angers va toucher 6M maxi en comptant L1+), et la différence entre 8 et 14 même en comptant L1+, je pense que ce sera genre 1,2 1,5 M, donc personne crache sur 1M+ en L1 maintenant, et surtout, ce qui est pris n'est plus à prendre.
SCO "attendait" déjà le départ d'Abdelli cet été mais ça ne s’est pas fait cause blessure et peut-être pas d’offre satisfaisante pour le joueur. Je doute qu'il s'y oppose par principe avec en + 22 points sur 16 journées. Les 3 parties ont avantage à conclure ce deal, donc à priori, ça va se faire et je pense même que ce sera un peu + qu'1M.

Non initialement le débat c'est de savoir quel est l intérêt de perdre ton meilleur joueur pour seulement 1M€.
Si ton meilleur joueur te permet de te faire gagner 3 ou 4 places places de L1, alors Angers retrouvera ses 1M.

2.5M d indemnité + le salaire 500k, aller 3M, on est sur d autres proportions qui justifierait une vente. Mais une vente à 1M ... a moins qu il y ait des bonus, un % à la revente, un joueur en échange etc.

Abdelli contribue aussi à valoriser une jeunesse, notamment Chérif. Plus le collectif est fort, plus les individualités brillent logiquement.


Abdelli peut preferer un départ en juillet, en fin de contrat il aura plus d opportunités et une prime de signature naturellement plus importante.


Lyon, comme tout club de L1 hors QSG, à tout intérêt à se pencher sur Abdelli si le tarif est extrêmement bas.
Mais quels besoins ont ils au milieu ?
Tessmann, Morton, Mangala, Tolisso, Merah, De Carvalho, Sulc
Ils ont déjà 7 joueurs pour 3 places (sachant qu un de ces milieux jouaient parfois 9 mais avec Endrick ça sera fini, Mangala était également longuement blessé et semble de retour).

🚨 LA JUVENTUS S'ATTAQUE À TYLER MORTON ! 🤯❤️💙

Après l'échec de la piste Højbjerg, Luciano Spalletti cible désormais Tyler Morton pour renforcer son milieu !

Mais le dossier s'annonce complexe : la direction lyonnaise a déjà fermé la porte à un départ de l'Anglais cet hiver.

(@LaStampa)

Après Ismaël Koné et Hojberg, la Juve intéressé par Tyler Morton

chris1004 a écrit :

🚨 LA JUVENTUS S'ATTAQUE À TYLER MORTON ! 🤯❤️💙

Après l'échec de la piste Højbjerg, Luciano Spalletti cible désormais Tyler Morton pour renforcer son milieu !

Mais le dossier s'annonce complexe : la direction lyonnaise a déjà fermé la porte à un départ de l'Anglais cet hiver.

(@LaStampa)

Après Ismaël Koné et Hojberg, la Juve intéressé par Tyler Morton

Kondogbia leur apporterait de l'expérience et un gros impact physique ! Tout en étant assez fin techniquement,  il a pas un agent Kondogbia pour tenter d'escroquer un autre club. Nous ca fait 2 ans et demi qu'on cotise,  plus qu'un an et demi , s'il arrive a signer 3 ans a la juve, cest bingo ! Espérons qu'ils apprécient autant l'homme que notre staff qui le trouve extraordinaire.

chris1004 a écrit :

https://www.footmercato.net/a5066520369556433484-lol-se-mefie-dune-rumeur-embetante-sur-duje-caleta-car

Une information d’un journaliste de l’agence espagnole EFE indiquait que la Real Sociedad comptait mettre un terme au prêt de Duje Caleta-Car (29 ans). Apparu à 11 reprises cette avec le club basque, le défenseur croate fait banquette depuis la mi-octobre. De quoi expliquer le désir supposé de la Real de mettre fin à leur collaboration ? Pour en savoir plus, Le Progrès est allé se renseigner auprès de l’OL. L’occasion pour le club rhodanien d’assurer qu’aucune demande de résiliation de prêt pour DCC ne lui était parvenue et qu’il faut que les deux clubs soient d’accord pour casser le prêt.

D’ailleurs, les Gones n’ont aucun intérêt à récupérer leur joueur dès cet hiver après avoir négocié un prêt payant (0,5 M€) assorti d’une option d’achat fiée à 4 M€. Outre la possibilité d’un transfert définitif, les Rhodaniens ne veulent surtout pas voir revenir un joueur dont l’imposant salaire (2,3 M€ annuels) a été intégralement pris en charge par la formation espagnole, à l’heure où l’OL doit jouer des coudes financièrement pour mener à bien sa campagne de recrutement hivernale.

Ils auront à nouveau le problème cet été.

Faut voir les conditions de l'OA
Est-elle obligatoire ?
Conditionné à un nombre de matchs/minutes ?

La Sociedad fait une saison horrible, ne sera surement pas européenne la saison prochaine, ils feront tout pour ne pas lever l'OA.

Après l'OL n'a pas d'inérêt à casser le prêt, si ce n'est voir son joueur se dévalué par manque de temps de jeu. Mais avec une OA à 4M, ils trouveront surmeent preneur ailleurs, notamment si DCC fait la CDM avec la Croatie, où il semble s'être imposé en selection.
La catastrophe serait que DCC sorte une deuxième partie de saison blanche ce qui lui fait rater la CDM.
Là tu as un boulet à 200k mensuel qui revient et qui ne vaudra guère plus que la moitié des 4M espéré.

Pour renflouer ses caisses, l’OL s’allie avec le régime autoritaire de la République du Congo

Entre sponsoring et formation, l’OL vient d’officialiser un partenariat de plusieurs millions d’euros avec le Congo-Brazzaville. Alors même que le football congolais traverse une profonde crise, et que l’entourage du président Sassou-Nguesso est visé dans l’affaire des biens mal acquis en France.

Mathieu Martinière (We report / Mediacités)
26 décembre 2025 à 07h53

Lyon (Rhône).– « Sassou-Nguesso 2029. » À 82 ans, le président de la République du Congo (ou « Congo‐Brazzaville ») n’est pas l’une des recrues surprises du mercato estival de l’Olympique lyonnais (OL). En ce 31 juillet 2025, son nom et la date de fin de contrat sont pourtant bien floqués au dos d’un maillot officiel du club de foot de la ville de Lyon. Denis Sassou‐Nguesso, au pouvoir depuis plus de quarante ans et qui briguera très probablement sa succession en 2026, l’arbore fièrement devant les photographes, aux côtés de Michele Kang, la nouvelle présidente de l’OL.

Ce jour‐là, une délégation lyonnaise a fait le déplacement à Brazzaville, la capitale de la République du Congo, pour présenter les grandes lignes d’un partenariat inédit de quatre ans entre l’ancien club de Jean‐Michel Aulas et le pays africain. Le « deal » mêle promotion touristique et formation.

Les joueurs et joueuses de l’OL afficheront désormais sur leurs maillots « Destination Congo‐Brazzaville ». Pour cette opération de sponsoring, la République du Congo débourserait 5 millions d’euros par an selon plusieurs médias, dont Jeune Afrique, et jusqu’à 7 millions d’euros selon une source proche du dossier. L’OL ne veut pas confirmer le montant, pour cause de confidentialité boursière.

En échange, le club s’engage à animer une nouvelle académie de football au Congo, à Kintélé, en banlieue de Brazzaville. Soit un nouveau centre de formation en Afrique pour l’OL, après la fin, en juillet dernier, d’un partenariat de dix ans avec le Dakar Sacré‐Cœur, au Sénégal.

« Voir le Congo s’afficher désormais sur les compétitions nationales masculine et féminine témoigne de la capacité incomparable du football à rassembler les gens à travers les continents », s’enthousiasme Michele Kang, en novembre 2025, lors de l’officialisation du partenariat. « Permettre à nos experts en formation de partager leurs compétences avec les jeunes générations en Afrique constitue une véritable preuve de confiance envers nos techniciens et la qualité de la formation lyonnaise », ajoute la patronne du club dans le communiqué officiel.

Alors que l’OL a frôlé le dépôt de bilan il y a quelques mois, menacé de rétrogradation en Ligue 2, ce partenariat avec la République du Congo devrait faire du bien aux finances du club. Celles‐ci, dévoilées fin novembre, sont dans un état catastrophique : sur la saison 2024–2025, le club affiche un déficit de 201,2 millions d’euros, avec une dette qui s’élève désormais à 517,9 millions d’euros.

Mais, dans ce contexte économique très difficile, le calendrier, le processus et les modalités du contrat avec le régime autoritaire soulèvent de nombreuses interrogations. Contacté par notre partenaire Mediacités, l’OL n’a pas répondu précisément à nos questions.

Le club nous a adressé une réponse globale et succincte (à lire en intégralité en annexes de cet article). Il y précise que « ce partenariat mixte » avec les équipes masculine et féminine de l’OL « est une première ». Ni la présidence congolaise, ni le ministère des sports de la République du Congo n’ont répondu aux questions de Mediacités.

Les affaires africaines de Thierry Braillard

La genèse de cet accord n’a pas débuté à Brazzaville, mais de l’autre côté du fleuve Congo, à Kinshasa, dans l’immense pays voisin, la République démocratique du Congo (RDC). C’est ici que l’OL avait noué des premiers contacts avancés. Le 9 octobre 2024, Laurent Prudhomme, alors directeur général du club, se rend dans la capitale de la RDC pour rencontrer le ministre des sports, Didier Budimbu.

Pour l’occasion, des maillots ont été floqués avec « Destination » ou « Expérience RD Congo », assortis d’un okapi, animal emblématique du pays. Mais la menace d’une relégation de l’Olympique lyonnais et des disputes entre intermédiaires, selon le magazine Jeune Afrique, vont faire capoter le deal.

L’un de ces intermédiaires s’appelle Francisco « Cisco » Mulongo. Ce Congolais, fan de l’OL, de Jean‐Michel Aulas et de Bernard Tapie, possède une société de conseil dans le domaine sportif. Malgré l’échec avec la RDC, Cisco Mulongo noue en quelques mois des contacts avec le pays voisin. Entre en scène alors un « ami », avocat et homme politique bien connu des Lyonnais : Thierry Braillard.

« Je travaille avec M. Mulongo. Il m’a sollicité pour me dire que la République du Congo souhaitait discuter d’un éventuel partenariat avec l’Olympique lyonnais et j’ai fait le lien », raconte à Mediacités l’ancien secrétaire d’État aux sports de François Hollande, qui fut l’adjoint de Gérard Collomb à la mairie de Lyon et qui a repris une activité d’avocat. « J’ai eu un rôle de négociateur et de rédacteur de l’accord, en qualité d’avocat avec mon cabinet. Je n’ai été rémunéré que par l’OL », précise encore celui qui était présent aux côtés de Michele Kang, le 31 juillet 2025, à Brazzaville.

Ce n’est pas la première fois que le nom de Thierry Braillard est associé au Congo. En 2023, l’avocat est contacté pour défendre la candidature du pays pour l’organisation du Trophée des champions, une compétition qui oppose le vainqueur de la Ligue 1 au gagnant de la Coupe de France. L’opération échoue, mais c’est à cette occasion qu’il a fait la connaissance de Cisco Mulongo.

Huit ans plus tôt, en 2015, alors chargé des sports dans le gouvernement de Manuel Valls, Thierry Braillard s’était rendu à Kintélé, en République du Congo, lors des Jeux africains. Il a découvert le site du futur centre de formation, avec ses infrastructures impressionnantes, dont un stade de 60 000 places. « C’est un très lourd investissement, qui depuis a végété. La République du Congo veut faire revivre ce site », explique Thierry Braillard.

Mais si l’ex-élu lyonnais et la délégation de l’OL se sont rendus sur le site de Kintélé début août, selon nos informations, aucune étude préalable n’a été réalisée par le club de Michele Kang avant la signature de l’accord de partenariat, le 6 août 2025. Signe d’un accord conclu dans la précipitation, la première visite technique au Congo de formateurs de l’OL ne s’est déroulée que fin novembre.

Ce nouveau partenariat intervient dans un contexte compliqué pour l’Academy de l’OL, qui a fait la réputation du club mais qui a été déclassée ces dernières années.

« Quand j’ai appris pour ce partenariat, je n’ai pas compris », lâche Pierre Mbas, ancien dirigeant de Diambars, une académie de football reconnue au Sénégal. Pour ce spécialiste de la formation africaine, créer une académie « prend du temps », d’autant plus en Afrique centrale, une région en retard sur le développement du football par rapport à des pays comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal.

« En Afrique, il y a beaucoup d’éléphants blancs [projets de grande envergure qui se révèlent très coûteux – ndlr] qui se sont montés et il n’y a rien eu derrière. Un projet d’académie, ça ne se fait pas en un claquement de doigts, même si l’OL a largement les compétences », considère Pierre Mbas. Le projet avec Lyon apparaît d’autant moins lisible qu’une autre académie installée à Oyo, fief de Denis Sassou‐Nguesso, a déjà été inaugurée en 2024 sous l’impulsion de l’ancien joueur français Blaise Matuidi.

En s’implantant en République du Congo, l’OL met les crampons en pleine pagaille. Le football congolais traverse une sérieuse crise avec un championnat national à l’arrêt et un conflit ouvert entre le ministre des sports et le président de la fédération (Fecofoot), accusé d’avoir détourné des fonds de la Fifa, ce qu’il dément.

À cause de cette rivalité, l’équipe nationale masculine – classée seulement au 134e rang mondial – a été suspendue plusieurs mois début 2025 par la Fifa. Elle n’est qualifiée ni pour la prochaine Coupe du monde, à laquelle elle n’a jamais participé, ni pour la Coupe d’Afrique des nations, où elle n’a plus joué depuis 2015.

« C’est une année zéro pour le foot congolais, il faut tout refaire », soupire Andrea Ngombet, directeur du collectif d’opposition citoyen « Sassoufit ». « Ce n’est pas un simple partenariat avec l’OL qui va permettre de changer la face de la fédération et du football au Congo‐Brazzaville », considère lui aussi Jean‐Baptiste Guégan, qui enseigne à Sciences Po Paris la géopolitique du sport en Afrique.

Questions d’éthique

Cet accord est loin d’être unique en son genre en France et en Europe. Il s’inscrit dans une tendance plus large de sponsoring de clubs européens par des pays africains, qui cherchent à redorer leur image et à promouvoir le tourisme par le sport. C’est le cas de la campagne « Visit Rwanda » pour le PSG, ou du partenariat récent conclu finalement entre la RDC et l’AS Monaco.

Mais ce sponsoring de pays autoritaires africains, à l’image de celui des États du Golfe comme le Qatar, les Émirats arabes unis ou Bahreïn, suscitent des crispations dans la société civile. En novembre, le club anglais Arsenal a annoncé que son partenariat avec le Rwanda, signé en 2018, s’arrêterait à la fin de la saison. Le rôle dans le conflit en RDC du régime de Paul Kagamé, accusé de soutenir des massacres et des violations des droits humains, était très critiqué par les supporters londoniens.

Quant à l’accord entre l’AS Monaco et la RDC, il est visé par une plainte auprès du Parquet national financier (PNF), selon L’Équipe. Deux citoyens congolais vivant en France soupçonnent un blanchiment de capitaux, un détournement de fonds publics et de la corruption.

Le contrat entre l’OL et le Congo‐Brazzaville soulève aussi des questions éthiques. Depuis quinze ans, la famille Sassou‐Nguesso est visée, à l’instar d’autres dirigeants africains, par l’enquête judiciaire française dite des « biens mal acquis ». « On leur reproche d’avoir détourné de l’argent public et d’avoir acquis avec cet argent des biens immobiliers en France », rappelle Sara Brimbeuf de Transparency International, l’organisation à l’origine de la plainte.

L’argent du pétrole congolais, qui représente la majorité des revenus du pays, se trouve au cœur des investigations. En France, des biens ont été saisis par la justice et plusieurs membres de la famille du chef de l’État ont été mis en examen pour blanchiment et détournement de fonds publics, dont sa fille, Julienne Sassou‐Nguesso.

Le fils, Denis Christel Sassou‐Nguesso, surnommé « Kiki le pétrolier » et par ailleurs ministre de la coopération internationale et des partenariats public‐privé, est soupçonné d’avoir blanchi 19 millions d’euros dans de l’immobilier et des costumes de luxe en France, comme l’a rapporté Mediapart. Des accusations rejetées en bloc par Sassou‐Nguesso et son entourage.

Pendant ce temps‐là, la République du Congo reste un pays pauvre, en proie à de fortes inégalités. Près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté. Selon la Banque mondiale, dans les zones rurales, les habitant·es peinent à avoir accès à l’eau et à l’électricité.  « L’OL n’a pas signé avec la famille Sassou, elle a signé avec le pays. L’OL n’a pas à entrer dans toutes ces considérations », balaie Thierry Braillard.

Mais dans ce petit pays de 6 millions d’habitants soumis à un régime autoritaire, critiqué pour ses violations des droits humains et sa gestion économique opaque, et où le pouvoir pratique massivement les arrestations arbitraires, les affaires publiques sont rarement éloignées des Sassou‐Nguesso. Artisan de l’accord avec l’Olympique lyonnais, le ministre des sports Hugues Ngouélondélé n’est autre que le gendre du président.