OM

Footmax a écrit :

Entre Taiwo et Mbia, ça commence à devenir n'importe quoi, DD a intérêt à remettre de l'ordre dans ce bordel.

Je suis pas inquièt, il va leur montrer qui est le taulier. 

Milken a écrit :

Footmax a écrit :

Entre Taiwo et Mbia, ça commence à devenir n'importe quoi, DD a intérêt à remettre de l'ordre dans ce bordel.

Je l'ai dit dès son arrivée, Deschamps a une gestion à très court terme. Dans un an, il va se barré, et on aura un groupe éclaté, et aucun joueur à vendre....

Il a pas prolongé d'un an?

Première recrue du mercato cette année: Azpi... du court terme encore.

http://www.laprovence.com//video/Le%252 … yROoaf8egJ

On le sent vnr le DD.

L'Équipe, 24 juillet 2010

« Ça m’est insupportable »

DIDIER DESCHAMPS, l’entraîneur de l’OM, évoque la reprise avec son club, mais parle aussi des Bleus et de l’image qu’ils ont donnée en Afrique du Sud.

Jeudi, en début d’après-midi, Didier Deschamps nous a reçus dans l’hôtel de Saint-Jean-de-Luz où l’équipe marseillaise termine son deuxième stage de préparation. Ce soir, l’OM dispute un match amical contre Catane, à Béziers (19 heures). L’entraîneur des champions de France n’a esquivé aucun sujet, de l’équipe de France à son club.

« L’AN PASSÉ, vous avez conquis le titre de champion. Sera-t-il plus dur de confirmer?

– C’est dur d’atteindre les objectifs. C’est encore plus difficile de se maintenir, cela demande une remise en cause par rapport à des succès qui amènent du festif. Il faut s’en remettre, quasiment augmenter l’exigence au quotidien. Je n’ai pas encore fait de discours collectif. Certains sont arrivés dimanche, un autre (Mbia) mercredi (sourire) (le Camerounais est arrivé en retard) et Gaby (Heinze) sera là lundi. Mais ils savent que ça ne suffit pas de mettre le maillot pour gagner.

– Votre saison à deux titres (Coupe de la Ligue et L 1) vous enlève-t-elle une certaine pression ?

– Non, car ici la pression est permanente. Simplement, quoi qu’il arrive, on l’a fait.

– Vous avez récupéré un préparateur physique (Antonio Pintus), pris un entraîneur des gardiens (Nicolas Déhon). Vous sentez-vous en position de force ?

– Non. Mon souci, c’est d’être plus performant, d’apporter une valeur ajoutée. C’est dans l’intérêt du club, des joueurs et du mien. Les succès donnent de la crédibilité, de la légitimité mais ça reste fragile.

– Sur le recrutement, il semble que vous soyez toutefois le vrai décideur...

– Je n’ai pas demandé des pouvoirs élargis, même si j’ai gagné deux titres. Je reste dans ma fonction, qui est du domaine du sportif. S’il y a des discussions, je prends position mais je ne suis pas décideur de l’aspect économique.

– Attardons-nous sur l’équipe de France. Comment avez-vous vécu ce fiasco ?

– Je ne veux pas comparer avec mon époque mais un constat s’impose : l’image des Bleus est désastreuse. Ce que j’ai vu là-bas m’est insupportable. Je ne suis pas là pour dire que l’un est plus responsable, que l’autre cherche à sauver sa tête... Par contre, la crédibilité du foot français, ça, oui, c’est mon problème. Quand je vois qu’en dehors des frontières, on a fait rire tout le monde !

– En tant qu’ancien capitaine, l’épisode du bus vous a-t-il surpris ?

– Ce serait présomptueux de dire : “Si j’avais été là...” Certaines valeurs ont tendance à disparaître. Dans ma carrière, j’ai connu des grands clubs, j’ai obtenu des titres mais les Bleus, c’était sacré. De la première à la cent troisième sélection, capitaine ou pas, je savais que j’étais un privilégié. Aujourd’hui, je vois une dérive importante : certains pensent que c’est une finalité d’y être. Non, ce n’est pas vrai ! Je n’ai pas fait que des bons matches en Bleu mais il y a des devoirs à respecter. On représente le pays. Être en sélection, ce n’est pas seulement recevoir mais c’est aussi donner. Sur le terrain et à côté. Y avait-il la maturité, le recul nécessaires pour se rendre compte de ce qui se passait ? Pas évident. Il y a eu certainement un problème d’autorité pour en arriver à de telles dérives.

– La réaction d’Anelka vous surprend-elle ?

– Il faut connaître les tenants et les aboutissants. Nico, je l’ai vu arriver à vingt ans et c’est quelqu’un que j’apprécie énormément. J’avais même essayé de le faire venir à Monaco et il voulait nous rejoindre. Le problème, c’est qu’avec l’exposition médiatique, ça prend des proportions énormes...

– Vous est-il déjà arrivé d’avoir une telle altercation avec un joueur ?

– Avec les nouvelles générations, l’utilisation de certains mots revient pour nous à mettre des points et des virgules. Mais face à face, non, je n’ai jamais connu ça. Après, pendant un entraînement, en rentrant au vestiaire, la tête baissée, en marmonnant dans un coin, ça a existé et ça existera. Mais c’est la notion de respect et d’éducation qui est moins présente. On doit évoluer dans le travail de formation qui prépare au professionnalisme. Ce n’est plus le foot d’il y a dix ans. Aujourd’hui, il y a un travail à faire sur le plan de la communication, de la psychologie afin d’éviter des dérapages. Le foot est à l’image de la société. Je ne veux pas faire le vieux combattant mais vu l’argent, la médiatisation, ça prend parfois une tournure inattendue.

– Pour Laurent Blanc, les débuts s’annoncent donc très difficiles ?

– Il a un chantier important et il ne peut pas s’en sortir tout seul. Il a besoin d’une autorité. Les joueurs doivent la sentir. L’entraîneur des Bleus a un contrat moral avec les joueurs mais le contrat financier, il est avec le club ou sous la responsabilité de la Fédération. Si un entraîneur doit “taper”, il n’a que la sanction sportive.

– Avec Domenech, quels étaient vos rapports ?

– Je n’en avais aucun, comme la plupart de mes collègues. C’était son mode de fonctionnement, je ne le critique pas, j’ai connu d’autres rapports avec d’autres sélectionneurs.

– Ce sera différent dans le futur ?

– Au-delà du fait qu’on se connaît, qu’on s’appelle, Laurent a une approche différente. Nous, on s’adaptera, on lui donnera les informations. Ce rapport entre sélection et club est fondamental, ça va même plus loin dans le domaine physique et médical. Il y a des données importantes, ça doit se passer du mieux possible dans un intérêt commun, même si l’intérêt des Bleus va parfois dans le sens inverse de celui des clubs.

– Après le bus et l’élimination précoce, voilà maintenant la mise en examen de deux joueurs (Ribéry, Benzema). Le foot part dans tous les sens, non ?

– Il y a un dérapage qui s’explique : le foot fait vendre, le sexe fait vendre, l’argent fait vendre. Dans la même affaire, les trois sont réunis. J’essaye de comprendre et de défendre un peu, je ne dis pas que c’est bien mais ils n’ont tué personne. Sanction, pas sanction ? C’est problématique. Jusqu’à preuve du contraire, il y a la présomption d’innocence, non ?

– Laurent Blanc arrive donc au milieu d’une situation très compliquée…

– Il a sa vision et il fera ses choix. Seront-ils totalement libres ou conditionnés ? Il n’est que le sélectionneur. On verra son champ d’action, mais ça rend évidemment la situation délicate...

– Revenons sur le recrutement de l’OM, vous n’avez engagé qu’un latéral droit...

– C’était une nécessité après l’échec des négociations avec Bonnart. Je voulais conserver Laurent mais quand ce n’était plus possible, Azpilicueta devenait une priorité.

– On évoque une rencontre avec Margarita Louis-Dreyfus...

– Non, je l’ai eue au téléphone plusieurs fois. C’est son club. Elle a des engagements, a envie que l’OM se maintienne à ce niveau sans faire n’importe quoi.

– Il existe visiblement certains points de vue différents en interne sur un joueur comme Taiwo. Faut-il le vendre ou le conserver ?

– De ce que l’on me dit, il n’y a pas de points de vue divergents.

– Où en est-on aujourd’hui avec le cas Taiwo ?

– Il n’y a pas de cas Taiwo. J’ai donné ma position. Si c’est pour se mettre une canne à droite et se tirer une balle dans le pied gauche... Il n’y a pas de logique à le vendre. Je comprends ses revendications (partir) mais les accords moraux passés à une certaine époque, je ne sais pas ce qu’il en ressort. Aujourd’hui, il se retrouve avec un an de contrat.

– Le but est-il de le prolonger ?

– Oui, mais les gens qui s’occupent de lui refusent. En tout cas, je compte sur lui. Il y a beaucoup de joueurs qui arrivent en fin de contrat dans les grands clubs étrangers. C’est un risque pour le joueur et pour le club. Mais tout dépend de l’amortissement, combien il a coûté... Car il faut savoir ce que ça pourrait coûter de le remplacer. La marge de manœuvre est vraiment minime.

– L’effectif va-t-il bouger ?

– C’est dans le domaine du possible mais il n’y aura pas autant de mouvements que l’an passé. Ben Arfa ? Il est là. Après, je ne vais pas dire qui est à la vente ou qui n’est pas à la vente. Je suis là au quotidien avec le staff technique et médical, et il y a des attitudes, une implication chez certains et je ne parle pas de lui spécialement que je juge au quotidien...

– La priorité reste-t-elle Alou Diarra ?

– La priorité est de se renforcer. Alou est un joueur de qualité, professionnellement et humainement très sérieux. Je comprends Bordeaux. C’est légitime qu’il veuille le garder mais il a une porte de sortie. Et on le sait...

– Visez-vous toujours un attaquant ?

– Oui. Mais je ne veux pas un attaquant de plus. En ce moment, il n’y a pas de possibilité. J’ai des objectifs et on a jusqu’au 31 août... Pour nous, la priorité reste le Championnat. C’est vital mais on a aussi l’ambition cette année de passer le premier tour de C 1. La gagner, il ne faut pas rêver, même si on ne s’en privera pas si on peut... »

Il n'y aura rien dans les ITW cet été et c'est normal.

rien de neuf en effet.

Par contre, DD va falloir en profiter cette saison selon moi.

Lequel de DD?

Interview sur canal

Parfait comme à son habitude.

NB : J'ai zappé quand j'ai vu la face à govou 

decay a écrit :

C'était une évidence. Jusqu'à aujourd'hui, le départ de brandao était évoqué au conditionnel par des personnes qui souhaitaient le voir partir.

J'espère a moins que certains ont été rassurés par son "Non" franc et massif à la question "Le marché de l'OM est-il terminé?"

Dieu merci. Parce que pour l'instant la seul chose qui peut nous rassurer pour passer un cap c'est juste le fait que les joueurs se connaissent tous.