OM

Martin 

La juve est de retour !

Match nul à Parme hier soir 

Des occasions mais comme souvent beaucoup de maladresse qui au final coûte cher 

A noter que pour la deuxième fois en 2 matchs, on se fait refuser un penalty évident en fin de match ce qui aurait pu faire 4 pts de plus au compteur   

Quand je pense qu'on me dit ici que la Juve a les arbitres en poche 

Ceci dit rien de grave, il reste 1 match en retard à Bologne pour reprendre la tête.

il manque un joueur de classe mondiale devant tout de meme

anthony17300 a écrit :

si la victoire etait a 2 points la juve serait deja championne

heu non

Pirlo, le phœnix de l’esthétisme

Il y a quelques mois, on le disait fini, en dehors du circuit, il ne faisait plus rêver que les nostalgiques du glorieux Calcio du début des années 2000, illuminant leurs songes par quelques coups d’éclats rarissimes dans ses dernières saisons au Milan, comme son fameux but de 40 mètres contre Parma l’an dernier, un simple éclair dans la nuit. Mais aujourd’hui, tout a changé à la Juventus, il revit et s’apprête à affronter son ancien club, avec qui il a tout connu, de la gloire à la lassitude.

De l’anonymat à l’anonymat.

Oui, quand il arrive à Milan, Pirlo n’est plus ni moins qu’un anonyme. Son échec à l’Inter va même un peu l’handicaper dans son approche du grand public, le faisant passer pour un espoir déchu. Pourtant, il connaîtra tout avec le Milan. La Coupe d’Italie, le scudetto, la Ligue des Champions, la Coupe du Monde des clubs etc. Tout ça pour quoi ? Finir par être sifflé à San Siro pour ses rentrées en demi-teinte et partir par la petite porte chez l’ennemi de toujours, le zèbre bianconero. Parcours atypique que fut celui de ce garçon discret, quasi invisible dans les médias, et qui a ébloui le monde entier par ses performances en Coupe du Monde 2006 ou lors de la Ligue des Champions 2007. Malheureusement pour Pirlo, le constat était implacable, presque cruel. Les personnes qui ne suivaient pas la serie A n’arrivaient pas à comprendre, et pour cause, elles restaient sur les dernières sorties internationales de Pirlo, plutôt voire entièrement convaincantes. Mais la vérité du terrain en serie A était terrible : Pirlo n’avait plus la foi pour jouer dans ce Milan. Peut-être ne s’y reconnaissait-il plus ? Peut-être qu’Allegri, bourreau du Milan des dix dernières années sur l’autel de la « reconstruction » de cette équipe, lui a fait comprendre que sa place n’était plus en Lombardie ? Toujours est-il que les analystes objectifs du Milan comprenaient cette décision commune de voir le génie italien partir sous d’autres cieux turinois.

Un sourire retrouvé

Désormais, Milan pouvait enfin tourner la page, se jeter à corps perdu dans le football moderne, la Juventus recrutait le joueur de stature international qui manquait à ce mercato très réussi, et le principal intéressé était lui-même heureux de ce nouveau défi personnel qui s’offrait à lui. Car la clé de ce renouveau est très certainement enfoui quelque part par là : l’ennui d’avoir évolué quasiment dix ans sous le même maillot, dans la discrétion la plus complète, a surement joué un rôle prépondérant dans le choix de Pirlo. Ainsi en arrivant à la Juventus, il devenait de nouveau quelqu’un qui devait conquérir ses coéquipiers, son entraîneur et ses supporters. Il remplira en quelques semaines parfaitement sa mission, jouissant de l’excellent climat qui règne à Vinovo ce qui aura le don de lui redonner le sourire que l’on n’arrivait plus à associer au visage du bel italien lors de ses dernières sorties avec le Milan. Plus dynamique, plus incisif, on a retrouvé le Pirlo, la tête toujours levée, prenant l’information avant tout le monde, redonnant à son jeu sa qualité première : sa vision et son intelligence tactique.

Les statistiques parlent pour lui. Il en est à sept passes décisives, et il a inscrit son premier but sous les couleurs bianconere le week-end dernier, match lors duquel il a touché pas moins de 147 ballons (un record cette saison pour le joueur qui touchait le plus de ballons de la serie A même pendant sa dure période à Milan). Capable de réguler le jeu de la Juve comme de le débloquer (cf : son ouverture magique sur Lichsteiner à Bergame), il fait enrager les supporters du Milan qui se mordent les doigts de l’avoir cédé gratuitement l’été dernier – une erreur de la part de la direction milanaise quand on sait qu’il y a deux ans, Ancelotti était prêt à mettre 20 millions sur la table avec Chelsea pour s’attacher les services de Pirlo ? -. Il se mue même en récupérateur lorsqu’il le faut, et limite le déchet dans son jeu au maximum, rendant des copies de très haut niveau chaque week-end. Et la Juventus a aussi trouvé de l’élégance. Au milieu de cette équipe rustre à l’esprit de sacrifice indescriptible, toujours le couteau entre les dents, il y a cette fleur légère, presque aérienne qu’est Pirlo, qui donne une élégance et un style inimitable à la formation de Conte. Une allure que Pirlo devrait aussi apporter à la Nazionale très chic avec un artificier dans un tel état de forme.

L’expression du beau

Quel est donc le bilan aujourd’hui, à quelques heures du coup d’envoi de la rencontre la plus importante de la saison ? Milan a perdu un élément clé de son collectif de ces dix dernières années qu’il n’a toujours pas réussi à remplacer : les rossoneri sont en panne d’un vrai créateur. En même temps, on ne remplace pas un tel génie du jour au lendemain. La Juventus a trouvé la pièce prépondérante pour lier son arsenal collectif, le rendre cohérent, efficace et surtout beau. Car c’est bien-là que Pirlo se démarque encore de n’importe quel footballeur. Il rend ce sport esthétique. Il magnifique le jeu qu’on ose comparer à de l’art lorsqu’on voit Pirlo évoluer sur une pelouse. Il effleure le ballon comme Van Gogh caressait ses toiles. Et ne serait-ce que pour cela, toute l’Italie du foot jubile d’avoir retrouvé Pirlo, comme les nostalgiques avaient aimé Baggio lors de ses dernières belles années à Brescia. Ce football transcende les frontières des couleurs des tifosi, il fédère par sa perfection et son excellence. Pirlo est bel et bien l’expression d’un idéal du langage football. Et comme tout langage, il ne meurt jamais mais renaît de ses cendres, encore et encore.

Arnaud Longueville @Calciomio.fr

tu sous entends quoi ?

comas07 a écrit :

tu sous entends quoi ?

la dernière phrase est tellement pathétique...après quand j'ai lu les sous titres, j'ai tout compris...

Insulter Pirlo c'est .... non rien voila quoi...
Bref.

alex83 a écrit :

Ce soir le grand match attendu par toute l'Italie 

Et pas seulement