OM

FadaDaioli a écrit :

Merci bon Houellebecq je laisse tomber....

voilà  :mrgreen:

Canto29 a écrit :

Chez Ardisson il à dit un truc du genre que ça le saoulait d'etre aussi intelligent il se prend pas pour une merde.

:laugh: j'ai probablement du le voir, mais il ne m a pas marqué..
Il doit malgré tout avoir du talent non ? car il semble que certains de ses ouvrages n'ont pas été loin du goncourt (en même temps.. si tout est question de bizness...)

Meyer Lanski a écrit :

:laugh: j'ai probablement du le voir, mais il ne m a pas marqué..
Il doit malgré tout avoir du talent non ? car il semble que certains de ses ouvrages n'ont pas été loin du goncourt (en même temps.. si tout est question de bizness...)

avoir le prix goncourt ne signifie pas que ton bouquin est bon ou brillant, ça signifie que ta maison d'édition a fait le bon lobbying. D'ailleurs, dans la plupart des cas, les membres de l'Académie n'ont pas lu le bouquin en question!

fantomas a écrit :

+1, c'est de la branlette le Goncourt, exactement le même délire parisiano-parisien que les césars ou les 7 d'or. Ca n'empêche pas que des bouquins qui ont eut le Goncourt puissent être bons.

les 7 d'or, n'en parlons pas tellement c'est inintéressant mais les César, c'est quand même pas la même chose, y'a beaucoup de votant qu'au Goncourt. C'est toute la profession qui vote et non pas une douzaine d'écrivains plus ou moins grabataires.

'Le cavalier suédois', Léo Perutz
'Hypérion', Hölderlin
'Knulp', Hermann Hesse
'La nuit des rois', William Shakespeare

Je me fait toutes les oeuvres d'Amélie Nothomb, j'en suis à 4...
Après Stupeur et tremblement et le sabotage amoureux, j'ai enchainer les combustibles et Cosmétique de l'ennemi.

Franchement je ne les lis pas parcequ'on parle d'elle en ce moment, je l'ai découverte grace à Fargo qui m'a fait lire Stupeur et tremblement, parceque ça se passe au Japon, et j'ai bien accroché à sa façon d'écrire depuis je dévore, faut dire que c'est facile à lire et pas très long.

Habituellement ma lecure c'est plus les livres styles le journal de bridget jones, ou sex in the city version roman, les nouvelles trentenaires célibataires et fière de l'être, vivant à NY...
Enfin un truc de filles quoi :mrgreen:

malicorne a écrit :

'Le cavalier suédois', Léo Perutz
'Hypérion', Hölderlin
'Knulp', Hermann Hesse
'La nuit des rois', William Shakespeare

http://www.moveandbe.com/article_cavali … rutz_1.htm
Le Cavalier Suédois, de Léo Perutz.

L’histoire de Léo Perutz commence bien, et pourtant par la fin. Non, en fait, c’est sûrement parce qu’elle commence par la fin qu’elle commence bien. Avec un prologue d’à peine huit pages, il nous propose un mystère qui ne sera résolu que presque trois cent pages plus tard. Le suspense, le suspense, le voilà !

Maria Christine Von Tornefeld est une petite fille âgée d’un peu moins de dix ans qui vit avec sa mère. Son père, lui, est parti en Russie pour combattre dans le camp du roi de Suède. Et pourtant, l’homme vient rendre visite à son enfant tous les jours, une fois la nuit tombée, et ils se parlent par la fenêtre. Chose étonnante, me direz-vous. Tant et si bien que lorsqu’on annonce à la petite fille que son père est mort au combat, elle ne peut pas le croire. Comment, combattant si loin, aurait-il pu venir la voir si souvent ? On pense déjà à du surnaturel ; elle, attend le soir. Mais force est d’admettre que son géniteur, Christian von Tornefeld, est mort : il ne vient plus la voir.

C’est sur ce mystère que Léo Perutz nous met en appétit. Après cela, on remonte en arrière, avant même la naissance de Maria Christine, lorsque Christian von Tornefeld rencontre un homme dont on ne connaît pas le nom, si ce n’est qu’on l’appelle 'le voleur'. C’est pourtant ce personnage qui sera le protagoniste du roman. Mais un nom, il en acquerra un par la suite, et je ne vous dit pas lequel : suspense, mes chères amies !

On se prend d’amitié pour lui, pour cet homme intelligent, rusé et débrouillard qui, au nom de l’amour – s’il vous plaît – fera quelque chose de pas franchement très moral. Pas bien, certes, mais on ne peut pas s’empêcher d’apprécier le personnage, de s’attacher à lui et de l’admirer, tant ce qu’il parvient à faire est étonnant et inattendu. Mal, oui, mais si on avait pu, on en aurait fait autant. Enfin, on en aurait simplement rêvé ; il le fait pour nous.

Le livre de Léo Perutz est un pur divertissement, un bon roman bourré de suspense dès le départ, et cela jusqu’à la dernière ligne. Et puis, là-dedans, que d’idées ! Quelle imagination, qui permet de parvenir à cette intrigue parfaite. Il nous présente un amas de fils noués, qu’il dénoue au fil des pages – hin hin –, le plus naturellement du monde, nous captivant un peu plus à chaque rebondissement. Les critiques citées en quatrième de couverture ne tarissent pas d’éloge sur l’auteur et son œuvre, et on ne saurait leur donner tort. Petit exemple avec ce qu’a écrit André Clavel pour Le Matin : 'Hitchcock n’aurait pu rêver d’un scénario plus diabolique. Peu d’écrivains arrivent à vous envoûter à ce point'. Assurément. Seule la fin semble un peu facile et relativement irréaliste. Mais tant pis, on l’aime quand même, parce que sans elle il n’y aurait rien d’autre.

On ne peut pas en dire beaucoup, mais il y en aurait, des choses à écrire. Oh, il faut simplement lire Le Cavalier Suédois pour savoir de quoi il retourne, et certainement le lire vierge de toute information quant à son sujet, pour en savourer les moindres recoins. Voilà du suspense, du plaisir !


http://librairie.auchandirect.fr/themat … WB2_REF_05
Le Grec Hypérion, de retour d'Allemagne où l'a mené son histoire tourmentée, écrit à un ami allemand, nommé Bellarmin, le récit de sa vie. Il lui raconte donc son enfance dans la nature sur l'île de Tina, au centre de la mer Egée, les premiers voyages qu'il fait en compagnie d'un premier maître très rousseauiste, son départ pour Smyrne où il rencontre une sorte de héros moderne, en guerre pour la libération des Grecs du joug turc, le nommé Alabanda, la première crise de cette amitié intense, leur séparation, le départ vers l'ouest, près d'Athènes, dans l'île de Calaurée, où il rencontre Diotime, une merveilleuse et sage jeune fille qui pourrait être la partenaire d'un happy end conventionnel, si le goût de la lutte politique et de l'amitié virile ne conduisait Hypérion à retrouver Alabanda, dans le tumulte de la guerre (point culminant : la bataille navale historique de Tchesmé en 1770), d'où il ressort blessé, mais vivant. Trop tard, simplement, pour revenir vers Diotime, morte entre-temps. Le dernier acte du roman est un long exil vers l'ouest, en Allemagne, via la Sicile : ce séjour est l'occasion d'une violence diatribe contre les Allemands, qui fut longtemps le seul passage connu du roman. Ce roman de jeunesse de Hölderlin (paru en 1796 - 1799, écrit entre 1792 et 1798) est l'une des oeuvres les plus célèbres de la littérature allemande : la nouvelle traduction de Jean-Pierre Lefebvre comble donc un vrai manque dans le catalogue de la GF.

http://resumes.auteurs-chapitre.com/res … 50ccb79d4a
L'Allemagne, début de siècle, Knulp, un vagabond vieillissant juste sorti de l'hôpital, revient au village de son enfance : il est malade, diminué, épuisé par ses années d'errance. Sans logis, il va de maison en maison, s'installe au gré de sa fantaisie chez l'un ou chez l'autre. Mais l'accueil qu'il reçoit est faussement chaleureux. Méfiance et rancune sont dans les têtes. Ses anciens camarades lui reprochent d'avoir gâché les dons qu'il possédait et de s'être abandonné à la vacuité de la vie de bohème... Avec Knulp, Hermann Hesse a brossé l'un de ses plus beaux portraits littéraires. Celui d'un être libre qui, pour orienter son existence, a préféré le rêve aux conventions sociales. Personnage complexe et attachant. Knulp compose une figure fascinante de dilettante doué dont le lecteur pénètre peu à peu les pensées les plus secrètes... Roman magique, apologie de la liberté, de la désinvolture et du désintéressement, Knulp est aussi une superbe méditation sur les blessures secrètes, la solitude et l'échec.

http://www.avoir-alire.com/spip/article … ticle=3483
Jeux de miroirs, jeux de massacres ou petits jeux amoureux, l’intrigue de La nuit des rois de William Shakespeare décortique l’âme humaine sous ses aspects les plus variés. Rien d’étonnant puisque le maître de Stratford-upon-Avon a puisé son inspiration dans la commedia dell’arte, jonglant allégrement entre l’émotion et la farce. Tous les sentiments se confondent à l’image de cette histoire qui voit une jeune fille de bonne famille se travestir et devenir le clone parfait de son frère. Rescapés mais séparés par une tempête dévastatrice, Viola, devenue Césario, et Sébastien se retrouvent donc, en même temps et sans le savoir, sur les terres du duc de Bracciano. De cette mésaventure naîtra une multitude de quiproquos qui finiront par briser la glace séparant l’être du paraître.

Hésitant au départ à créer un décor épuré, vide, Andrzej Seweryn a opté au final pour une mise en scène sur deux étages où l’on peut suivre, en parallèle, l’univers du duc et celui de la belle Olivia, la quatrième héroïne d’une pièce placée également sous l’angle des affinités électives. Il compare cette démarche à un "montage cinématographique". Il rend surtout service aux spectateurs parfois déboussolés par les sauts incessants dans l’espace et dans le temps qui caractérisent le théâtre shakespearien.

Aussi astucieux et brillants, les comédiens couronnent en apothéose un spectacle saisissant, captivant et enjoué. Ils font preuve d’autant d’enthousiasme à servir leur texte que dans l’interprétation de chansons élisabéthaines qui patinent cette représentation. Ils se contentent de servir avec respect une œuvre où l’action, la poésie, la musique et la réflexion n’en finissent pas de résonner aux quatre coins du monde. Et tout cela sans qu’aucun d’eux ne tire la couverture à lui.

ça a l'air d'être du sérieux! merci pour les recommandations malicorne !  :biggrin:

Meyer Lanski a écrit :

quoi qu'il arrive tu dois lire "la pierre et le sabre", je suis sûr que tu vas kiffer, j'ai déjà persuadé deux personnes du forum de le lire et je ne pense pas qu'ils ont été déçu ! :biggrin:

Oui je confirme, je suis en train de finir la parfaite lumière et je ne suis pas déçu par la qualité de ces ouvrages.

:thumbsup:

"les 10 petits negres" d'Agatha Christie!! :thumbsup:
enorme!!

Les Souffrances du Jeune Werther de Goethe pour ceux qui aiment bien la littérature romantique est vraiment excellent !  :thumbsup:

Dernière modification par worshippers (25-Sep-05 23:29)