OM

Son retour, s'il a son niveau d'avant blessure, va faire du bien! J'espère qu'il fera un belle fin de saison en vu de créer de l'envie chez de potentiel acheteur pour cet été!

La Provence a écrit :

Publié le 08/02/25 à 10:01 - Mis à jour le 08/02/25 à 10:30
OM. Kondogbia reprend du service

Par Tristan RAPAUD

Éloigné des terrains depuis la fin décembre, à cause d’une blessure au mollet, l’international centrafricain est enfin opérationnel et pourrait renouer avec la compétition ce dimanche à Angers.

Les ischios, le genou, les adducteurs… Son corps, la saison passée, a redoublé d’ingéniosité pour le faire trébucher. Jamais à l’aise avec son outil de travail, Geoffrey Kondogbia a longtemps ruminé à l’infirmerie, si ce n’est sur le terrain, où il traînait péniblement sa carcasse. Nouvelle saison, nouveau départ. Sous Roberto De Zerbi, sceptique au départ mais subjugué au fil de la préparation, l’international centrafricain (19 sélections, 3 buts) a retrouvé ses cannes. L’invité que personne n’attendait, l’été dernier, est devenu un incontournable de l’Olympique de Roby. D’abord au milieu, surtout en défense, que ce soit à deux pour dépanner magnifiquement à Lyon (2-3) ou à gauche d’une charnière à trois têtes, dès la révolution lensoise (1-3). Presque trop beau pour être vrai.

Pile au moment où il s’imposait comme le plus robuste et fiable des centraux marseillais, la tuile est tombée. Juste avant les fêtes de fin d’année à Saint-Étienne, sorte de cadeau empoisonné. Lésion au mollet gauche, "rien de grave" soufflait De Zerbi après le Réveillon. Mais cette blessure, anodine de prime abord, a enquiquiné "Kondo" et l’OM bien plus que prévu. Un bon mois et six rencontres exactement, durant lesquelles l’ex-Colchonero a terriblement manqué à l’arrière-garde olympienne, plombée par ses remplaçants, Lilian Brassier en particulier. De l’histoire ancienne.

"C’est un pilier de cette équipe"

En début de semaine, alors qu’un doux parfum embaumait La Commanderie, dans le sillage d’une (autre) victoire mémorable face au rival lyonnais (3-2), Geoffrey Kondogbia a renoué avec ses partenaires. Un premier indice s’était glissé dans l’intimité du vestiaire du Vel', dimanche dernier, quand l’intéressé, surexcité par l’Olympico et proche de se casser la margoulette en pleine ascension, avait grimpé sur la table pour se déhancher. Son mollet, toujours capricieux lorsqu’il est touché, est bel et bien guéri… contrairement à la mi-janvier où un effort un peu trop soutenu, alors qu’il reprenait la course en solitaire, l’a fait rechuter.

Accompagné d’un autre revenant Amine Harit, privé de compétition depuis le 27 octobre et sa sévère exclusion du Clasico (lui aussi, à cause du mollet), Kondogbia a participé sans souci aux diverses séances orchestrées par Roberto De Zerbi, qui a hâte de raccrocher l’un de ses cadres. "Kondogbia est vraiment un pilier de cette équipe, il nous a beaucoup manqué. Il peut jouer un peu partout, au milieu, en défense, car il est intelligent, insiste l’ancien entraîneur de Brighton. Maintenant, il faut comprendre combien de minutes il a dans les jambes." A priori pas assez pour démarrer dès ce dimanche soir à Angers (20h45), d’autant plus dans un secteur où la concurrence s’est étoffée depuis l’arrivée de Luiz Felipe qui, après être passé de longues semaines entre les mains des préparateurs physiques du club, doit être testé in situ. Sans oublier la présence d’un autre petit nouveau, le polyvalent Amar Dedic, enrôlé pour couvrir les deux couloirs, mais aussi perçue comme une option crédible dans l’axe de la défense. C’est pourtant derrière, que Geoffrey Kondogbia pourra tirer, le plus aisément, son épingle du jeu. Même s’il y a ouvert la saison, le milieu semble embouteillé entre une paire Rongier-Hojbjerg quasi-irréprochable et l’arrivée du très estimé Ismaël Bennacer. Le choix du roi, pour une fois. Roberto De Zerbi ne s’en plaindra pas.