OM

L’Ajax faut quand même les taper. Puis bon, on n’oublie pas de dire que l’Ajax tout le monde les bat (Benfica, Galatasaray, nous, Chelsea, Inter ; pas Qarabag, Pafos, Istres et Abacete), mais on oublie par exemple de préciser que l’Atalanta, soi-disant la pire depuis Mathusalem, contre qui notre défaite était apparemment honteuse à 13 points (3e ex æquo).

Quand on ne gagne pas, seul le résultat compte et le contexte, les faits de jeu ou les circonstances du match n’ont aucune importance (on « doit » quand même faire mieux). Quand on l’emporte, on ne maitrise pas assez, on ne fait pas assez ci ou ça.  C’est pas de l’exigence ou même des caprices.

Bien souvent, ça semble répondre à un besoin de critiquer ou de se plaindre, en toute circonstance. Il y a longtemps que je quitte les lieux quand on ne gagne pas. J’ai commencé à le faire après une victoire aussi.

Contre l’USG, oui on se met le feu sur la fin. Mais faut aussi voir ce qu’on a fait de bien, voire de très bien, dans un stade chaud et face à une très bonne équipe. Je sais être exigeant envers mon équipe, mais c’est mon équipe, mon club, je l’aime et j’ai de l’empathie pour comprendre qu’il y a en face des adversaires qui ne se laissent pas faire, qui jouent avec leurs armes, un arbitrage qui parfois fait pencher le sort d’un match (Atalanta, Real, Sporting…), de la fatigue, des blessures, des jours sans. Je regarde pas l’OM comme j’irais dans un resto gastronomique. L’OM c’est l’OM et si on gagne, si on obtient un bon résultat ou si on est vaillants contre plus forts que nous, je m’en tamponne de la série de 13 matchs sans victoire avec Marcel au rang B de la tribune mes fesses lors des matchs à domicile quand on a le ballon au coup d’envoi.