OM

Banderole
Interdit par la police à l'entrée du stade:
https://x.com/ULTRASMONACO94/status/1863610856682000448
Reposter par Romain Molina

chuuwah a écrit :

StatsOmp a écrit :

🙌 Affluence incroyable au Vélodrome cette saison !

👉 http://statsomp.fr/supporters/ligue-1

https://pbs.twimg.com/media/Gd4TnUKbQAA … ;name=orig

03/12/2024 15:12:03

Sachant que contre Angers, le CU et MTP était fermés sinon on aurait atteint les 63 64k facile

Quelqu'un sait où choper des entrées pour familia massalia? J'ai  regardé sur le site sans rien trouver..Je descends pour les fêtes et je voudrais emmener mon fils.
Merci d'avance !

Dernière modification par Bistouflaï (05-Dec-24 20:17)

chuuwah a écrit :

Bistouflaï a écrit :

Quelqu'un sait où choper des entrées pour familia massalia? J'ai  regardé sur le site sans rien trouver..Je descends pour les fêtes et je voudrais emmener mon fils.
Merci d'avance !

« https://www.om.fr/fr/actualites/4810/su … -save-date ».

Error 403.

Ben pareil... après j'ai farfouillé sur le site, sans succès..

chuuwah a écrit :

Bistouflaï a écrit :

chuuwah a écrit :

« https://www.om.fr/fr/actualites/4810/su … -save-date ».

Error 403.

Ben pareil... après j'ai farfouillé sur le site, sans succès..

C'est certainement volontaire. L'article n'est pas affiché dans la page Actualités du site.

Possible qu'ils attendent pour ouvrir... je vais surveiller. Merci du coup de main en tout cas

La Provence a écrit :

Publié le 17/12/24 à 15:50
"Je suis une rebelle, l'OM me correspond" : Reiko, la Japonaise devenue une supportrice inconditionnelle

Par Thomas LEVEQUE


Ses plus beaux souvenirs ? La mythique victoire (5-2) contre le RB Leipzig (avec le but de son compatriote Hiroki Sakai pour sceller la qualification), en quart de finale de coupe d’Europe, en 2018, et le succès (4-0) contre Strasbourg lors de la...
Photo Gilles Bader

Née au Japon, Reiko Hattori a tout quitté à la vingtaine pour s'éloigner de sa patrie, dans laquelle elle ne trouvait pas sa place, et tenter de devenir hôtesse de l'air. Au gré de ses voyages, le destin va placer l'Olympique de Marseille dans sa vie et lui offrir une seconde jeunesse. Une passion si forte qu'elle influe aujourd'hui sur tout son quotidien.

Sticker du "Commando Ultra 84" collé sur le poste de télévision, drapeaux olympiens accrochés aux murs et collection de plusieurs dizaines de peluches, habillées d'un maillot de l'OM, trônent sur une commode. Ce n'est pas un bar dédié aux supporters marseillais mais bel et bien le salon d'un appartement du Val-de-Marne. Chez Reiko Hattori, on ne plaisante pas avec l'Olympique de Marseille, "la seule équipe de (s)on cœur". Une passion arrivée sur le tard d'une vie bien remplie, qui lui offre depuis un peu plus d'une décennie une seconde jeunesse.

Rien ne prédestinait cette Japonaise, née au début des années 60 au Pays du soleil levant, à plus de 10 000 km (à vol d'oiseau) du stade Vélodrome à vibrer lors de chacune des rencontres du club olympien. "Plusieurs événements m'ont fait me rendre à l'évidence : l'OM et moi, c'était écrit."

Pour le premier, il faut remonter très loin en arrière. Ne supportant plus une mentalité japonaise "trop stricte au quotidien" et dans laquelle il faut faire "comme tout le monde en respectant des codes", elle décide à seulement 20 ans de quitter sa patrie pour tenter l'expérience taïwanaise. Elle y devient dès lors hôtesse de l'air pour China Airlines. "Je voulais faire ce métier car mon père était très sévère. J'avais besoin de liberté et de voyager", se remémore-t-elle.

La réalité la rattrape deux ans plus tard sur l'île du Pacifique : Reiko est confrontée à des conditions de travail difficiles et un coût de la vie très élevé. Elle candidate au concours Air France, qu'elle réussit haut la main. "C'était le plus beau jour de ma vie. Il y avait 1 000 candidatures pour seulement 24 retenues et j'ai été choisie ! Cela ne me faisait pas peur de tout quitter et de partir seule en France." Elle y fera la rencontre de son ex-mari, dans un club de sport, avec lequel elle aura deux garçons. À ce moment-là, l'OM ne fait toujours pas partie de son quotidien (même si elle croise dans un avion l'ancien Marseillais Koji Nakata), mais patience, cela arrive.

En 2009, ses enfants, alors âgés d'une dizaine d'années, se mettent à suivre le football. "Je regardais Marseille, car il y avait un joueur que j'aimais particulièrement : Gabriel Heinze". L'admiration est présente, mais encore bien loin de la passion qu'on lui connaît aujourd'hui.

"À ce moment-là, j'ai fondu en larmes"

Le coup de foudre s'abat en 2012 lorsque Reiko se décide, pour la première fois, de franchir les portes du stade Vélodrome. "Pour marquer l'occasion, j'avais acheté des billets pour le Clasico", se souvient l'ex-salariée d'Air France. Alors que son itinéraire pour descendre dans la cité phocéenne est déjà finement planifié, une décision gouvernementale va subitement bouleverser ses plans dix jours avant la rencontre. "Le ministre de l'Intérieur de l'époque (Manuel Valls) avait décidé de faire démagnétiser tous les billets achetés par des personnes résidant dans la région parisienne. J'étais choquée, pourtant c'était la décision du gouvernement, je ne pouvais rien faire…"

Six semaines plus tard, Reiko a la bonne surprise de recevoir à son domicile un colis expédié par l'Olympique de Marseille. À l'intérieur, une dizaine de goodies aux couleurs du club, accompagnés des mots suivants : 'Nous sommes désolés d'avoir dû annuler votre réservation... Mais on vous remercie de supporter notre club'. "À ce moment-là, j'ai fondu en larmes", lance la Japonaise.

Sa première au Vel' se fait finalement le 26 novembre 2012 et sera ponctuée d'une victoire 1-0 face au LOSC. Un match dont elle garde en souvenir la Une (du 27/11/12) de La Provence. Présente en tribune Jean-Bouin, la novice traque chaque fait et geste qui se déroulent dans l'enceinte du boulevard Michelet et tombe amoureuse de l'ambiance qui y règne. Sonne le début d'une longue histoire. Au fil de ses allers-retours dans le sud de l'Hexagone, le stade devient une véritable addiction. "Chaque mois de juin, dès que le calendrier de Ligue 1 est dévoilé, je coche les week-ends durant lesquels je viendrai à Marseille. Comme tous les supporters, je fais des sacrifices financiers mais en contrepartie je vis des émotions uniques". Durant la saison 2017-2018, la sexagénaire badge à 21 reprises (17 en championnat et 4 en Ligue Europa) sa carte d'abonnée du Virage Sud aux portiques de sécurité.


La supportrice vit en bleu et blanc.

Les travées du stade, un vecteur d'amitiés

Lors de ses premières virées au Vélodrome, Reiko vient en solitaire, mais elle finit par nouer des amitiés avec d'autres supporters. "Un jour, je buvais une bière de victoire toute seule devant le stade. Des gens me disaient : 'Venez avec nous pour picoler !' Il y a une vraie chaleur humaine que j'adore ici. Petit à petit, j'ai tissé des liens avec des personnes que je retrouve à chaque match."

Ses plus beaux souvenirs ? La mythique victoire (5-2) contre le RB Leipzig (avec le but de son compatriote Hiroki Sakai pour sceller la qualification), en quart de finale de coupe d'Europe, en 2018, et le succès (4-0) contre Strasbourg lors de la dernière journée de L1 en 2022, qui faisait office de qualification directe en Ligue des champions. Et lorsque Reiko ne vibre pas au rythme des "Aux armes", elle partage ses ressentis sur X (ex-Twitter) avec la communauté #TeamOM dans des spaces (conversation audio en temps réel) ou à travers des résumés vidéos.

"Ça m'est arrivé que des gens me reconnaissent aux alentours du Vel'... même l'autre jour gare de Lyon. Pour l'instant, je n'ai jamais été insultée (rires)", plaisante celle qui est proche du Fan Club de Tokyo. Aujourd'hui avec plus de dix ans de supportérisme au compteur, Reiko sait exactement pourquoi son histoire avec le club phocéen est si fusionnelle. "À Marseille, il n'y a pas d'hypocrisie, c'est droit au but ! Je suis une rebelle. Enfant, contrairement aux autres, je ne supportais pas l'équipe de baseball de Tokyo (les Yomiuri Giants), parce qu'elle disposait d'un énorme budget. Comme le PSG, ironise-t-elle, elle manquait de caractère, alors je préférais Osaka (Hanshin Tigers). L'OM me correspond." Et lorsqu'on lui demande maintenant qu'elle est - depuis peu - à la retraite, si elle envisage un déménagement définitif de l'Île-de-France vers Marseille, elle répond avec malice : "Pour apprécier le paradis, il faut habiter en enfer."