OM

slimshady_6931 a écrit :

Un de mes potes est dépendant au spliff en effet, c'est évidemment essentiellement psycho.
Mais je pense que ce type de dépendance est entrainé par le profil du consommateur plus que par la substance elle-même, en gros, il te faut un objet de dépendance et ce sera ça plutôt qu'autre chose.
On décrit bien des cas de dépendance au coca, au sexe, à internet...etc.
En tout cas, je ne peux que conseiller d'y aller mollo avec le joint, les dégâts sur la mémoire, sur le sommeil sont importants.
Et avec mon expérience, je comprends maintenant les liens qui peuvent être faits dans le déclenchement ou l'aggravation de maladies mentales.
Bon après, un petit de temps en temps pour se poser, j'avoue que ça a son charme.

oui c'pour ça que j'arrête


par contre la dépendance à internet...trop tard pour moi

kurosaki-kun a écrit :

Epinéphrine a écrit :

En plus tu manges nawak si je me souviens bien kuro...

Nah c'est finit ca, as un kebab depuis un paquet de temps...
j'essaye de cuisiner de plus en plus, regime fruits que je m'impose aussi quotidiennement, arret du café, reduction du coca...
justement c'est bien ca qui me rend ouf...plus je tente de revenir a un rythme sain, plus j'ai de symptomes au moment du sommeil...

Il y a fort a parier que ton hygiene de vie precedente te permettait de "juguler" une aprtie de ton stress qui etait mis sous l'eteignoir lors de malbouffe, tise, clope ou autre.

Or maintenant, que te reste t'il comme moyen d'expression pour evacuer le stress que tu subies et emmagazine?
Tu pourrais cauchemarder, ben en fait tu te griffes, grattes, et cela s'en ressent dans ton sommeil...

Donc tu peux tout a fait tenter des trucs soft genre valeriane et consor pour mieux dormir. Tu peux aussi faire les cures de detoxifications hepatiques, ca ne mange pas de pain, avec des fortifiants et des stimulants. Ton alimentation redevenue correcte, ton arret de la tise font que ton organisme doit se reequilibrer qq part, apres le rythme qu'il a subit durant plusieurs années...

Je sais pas si tu devrais prendre un traitement type benzo. c'est a toi de voir aussi quelle implications cela a dans ta vie actuelle. J'ai envie de te dire que si c'esst ton unique maniere de sortir certaines choses que tu as en toi, et que ca se voit pas trop, ben laisse pisser... Tjrs mieux que de faire une crise d'angoisse en reunion familiale ou de taper un delire au travail ou de faire une crise d'agoraphobie en faisant ses courses...

Epinéphrine a écrit :

rookie a écrit :

Epinéphrine a écrit :

Oui entre autre

Anamnese: recherche d'éléments notables aidant au diagnostic
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anamn%C3%A8se_(m%C3%A9decine)

ceci explique beaucoup de chose

Comme quoi ?

Mon attirance sexuelle pour decay?

putain s'accoupler avec un ch'ti québécois...  ok j'arrête il va encore mal le prendre


et une chose que j'me susi toujours demandé, le fait de savoir analyser les gens, est-ce que tu le fais inconsciemment avec tous ceux que tu connais?

si oui ça doit être flippant

Epinéphrine a écrit :

slimshady_6931 a écrit :

Un de mes potes est dépendant au spliff en effet, c'est évidemment essentiellement psycho.
Mais je pense que ce type de dépendance est entrainé par le profil du consommateur plus que par la substance elle-même, en gros, il te faut un objet de dépendance et ce sera ça plutôt qu'autre chose.
On décrit bien des cas de dépendance au coca, au sexe, à internet...etc.
En tout cas, je ne peux que conseiller d'y aller mollo avec le joint, les dégâts sur la mémoire, sur le sommeil sont importants.
Et avec mon expérience, je comprends maintenant les liens qui peuvent être faits dans le déclenchement ou l'aggravation de maladies mentales.
Bon après, un petit de temps en temps pour se poser, j'avoue que ça a son charme.

Exactement. On ne s'en rend pas forcement compte au depart. On s'offusque rapidement car on pense que le non fumeur traite le fumeur de schizophrene en puissance, ce qui est evidement faux dans le raisonnement.

Et comme toute substance potentiellement dangereuse, une conso modérée est tout a fait acceptable, voire meme benefique dans certains cas (traitement de douleurs non calmées pour certains cancer par exemple)

c'est quoi la consommation "adéquate" pour calmer des douleurs assez gênantes au quotidien?

rookie a écrit :

c'est quoi la consommation "adéquate" pour calmer des douleurs assez gênantes au quotidien?

Aucune idée. Par contre, toi qui vit en amerique du nord, tu dois trouver des praticiens aux USA qui precrivent du canna therapeutique, avec achat dans des magasins specialisés...

Douleur de quoi?

Epinéphrine a écrit :

rookie a écrit :

c'est quoi la consommation "adéquate" pour calmer des douleurs assez gênantes au quotidien?

Aucune idée. Par contre, toi qui vit en amerique du nord, tu dois trouver des praticiens aux USA qui precrivent du canna therapeutique, avec achat dans des magasins specialisés...

Douleur de quoi?

genou, un ligament qui part en couille et impossibilité de se faire soigner car papiers pas en règle pour le moment

et non j'ai jamais vu de vente de cannabis thérapeutique je me ballade pas souvent aux states

en revanche la beu tu la trouves partout, et ici pas de résine, juste de l'herbe

Dernière modification par rookie (09-Feb-11 01:21)

C'est intéressant ce que tu dis épi, car je suis un peu dans le même cas que Kuro, nervosité à la base, tendance à l'angoisse etc.
Et je me suis aussi "réfugié" dans les drogues et l'alcool, la malbouffe, les changements de rythme de sommeil brusques, etc.
Et finalement, tu parviens à te trouver un équilibre dans ce déséquilibre.
On m'a prescrit des benzos, en début de sevrage notamment, puis par la suite épisodiquement, pour gérer d'éventuelles insomnies ou nervosité (qui se manifeste surtout la nuit).
Je pense qu'un traitement court en encadré peut être intéressant, en tout cas cela m'a aidé un temps.

slimshady_6931 a écrit :

C'est intéressant ce que tu dis épi, car je suis un peu dans le même cas que Kuro, nervosité à la base, tendance à l'angoisse etc.
Et je me suis aussi "réfugié" dans les drogues et l'alcool, la malbouffe, les changements de rythme de sommeil brusques, etc.
Et finalement, tu parviens à te trouver un équilibre dans ce déséquilibre.
On m'a prescrit des benzos, en début de sevrage notamment, puis par la suite épisodiquement, pour gérer d'éventuelles insomnies ou nervosité (qui se manifeste surtout la nuit).
Je pense qu'un traitement court en encadré peut être intéressant, en tout cas cela m'a aidé un temps.

Bien sur
Apres faut voir qui, comment et combien de temps.
Qui le prend, dans quel *etat* il se presente chez le toubib
Comment, cad comment il le supporte, et est ce qu'il va se refugier dedans pour combler le manque du reste
Combien de temps, definir une limite, car si c'est pour remplacer une dependance par une autre...

Le PSG, vous avez jamais pensé a arreter cette merde?

@épi: Je suis aujourd'hui devenu complètement "allergique" à la THC, je pense que ce sont mes expériences avec les dures qui ont provoqué ça, mais j'imagine que certaines personnes ont des prédispositions naturelles à ça, et ne doivent en aucun cas toucher au cannabis, donc.
Concrètement, je bascule vraiment dans des délires quand je fume, des trucs paranoïaques assez important, ce qui évoque une certaine forme de schizophrénie.

slimshady_6931 a écrit :

@épi: Je suis aujourd'hui devenu complètement "allergique" à la THC, je pense que ce sont mes expériences avec les dures qui ont provoqué ça, mais j'imagine que certaines personnes ont des prédispositions naturelles à ça, et ne doivent en aucun cas toucher au cannabis, donc.
Concrètement, je bascule vraiment dans des délires quand je fume, des trucs paranoïaques assez important, ce qui évoque une certaine forme de schizophrénie.

Sans aller jusqu'a la schizophrenie au premier spliff, il est evident dans ton cas avec ce que tu decris que si tu ne veux pas sombrer dedans, t'as plutot interet a pas fumer, car le chemin pris risque d'y mener.

Il y a surement des prdispositions naturellesm, des fragilités comme tu l'evoques...