09-Oct-24 00:39

yassa13
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Re: [Organigramme] Longoria prend les commandes

Longoria a parlé


https://x.com/GuillaumeTarpi




à la Une de l'équipe demain : " j’ai commis une erreur stratégique"

Dernière modification par yassa13 (09-Oct-24 00:42)


@rasta70:Bizarre même les anglais ne parlent pas d'agression des anglais par des jeunes français:29 mai 2022

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chuuwah
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Re: [Organigramme] Longoria prend les commandes

La Provence a écrit :

Fabrizio Ravanelli a écrit :

Le jour où : Vous avez signé à l’OM

Incroyable. Je suis arrivé avec beaucoup d’enthousiasme. À la base, je devais m’engager pour Tottenham, le président m’attendait dans un hôtel pour signer, c’était (Alan) Sugar à l’époque. Il ne faisait que m’appeler mais je ne lui ai pas répondu parce que je voulais quitter l’Angleterre et aller à Marseille. J’étais déjà dans le taxi pour aller à l’aéroport en direction du Milan et je laissais le téléphone sonner ! On s’est rencontré à l’hôtel Principe di Savoia avec Rolland Courbis, Jean-Michel Roussier (le président) et Marcel Dib (le directeur sportif) pour signer mon contrat. Passer de Middlesbrough à Marseille, ça change la vie (rires), la ville anglaise n’était pas exceptionnelle, là, il y avait la mer, le soleil, une culture presque similaire à celle des Italiens.

Le jour où : Vous avez demandé la permission à Laurent Blanc de tirer un penalty à sa place pour inscrire votre premier but

(Rires) Oui c’était à Rennes, un match difficile. J’avais déjà fait une passe "d" à Makélélé pour ouvrir le score, on gagnait 1-0, puis on a obtenu un penalty en fin de rencontre. J’ai demandé à Laurent Blanc si je pouvais le tirer. Lui, c’était un seigneur, un grand joueur, avec beaucoup d’humilité, il m’a donné le ballon. Il savait que pour un attaquant c’était important de marquer. Qui les tirait le mieux entre lui et moi ? Je pense que c’était moi ! (grand rire) Non je rigole. On les tirait bien tous les deux.

Le jour où : Vous avez entendu pour la première fois le chant des supporters sur l’air de l’hymne italien

C’était incroyable, c’était pour mon premier match à domicile contre Metz, j’avais marqué un très beau but. Il y avait le drapeau italien en virage, une banderole "Fabrizio, tu es le soleil de Marseille" dont j’ai toujours la photo chez moi à Pérouse dans la salle où j’ai installé ma télévision pour regarder les matches.

Le jour où : Vous vous êtes vraiment senti marseillais

Tous les jours, mais s’il faut choisir, je me suis encore plus senti marseillais le 14 avril 1999, quand mon fils est né dans cette ville. Il a la double nationalité italienne et française.

Le jour où : Vous avez vu Patrick Blondeau mettre un coup de tête à un policier casqué à Bologne

Il a montré le vrai état d’esprit des Marseillais (rires), même si on avait déjà gagné il fallait encore montré notre force ! C’était incroyable. Patrick je le garde encore dans mon cœur, on s’appelle de temps en temps, il était important, pas seulement pour moi mais aussi dans le vestiaire. C’était un très bon joueur, on avait une grande équipe, avec une alchimie entre tous les joueurs. Durant cette demi-finale retour de coupe UEFA j’avais pris un carton jaune qui m’empêchait de jouer contre Parme en finale (défaite 3-0). C’était une belle chose de se qualifier en finale sans avoir perdu de la compétition, mais c’était un mauvais moment pour moi parce que je pensais déjà à cette suspension.

Le jour où : Vous avez compris que Paris n’avait pas tout fait pour battre Bordeaux lors de la dernière journée de D1 1998-99, qui avait couronné les Girondins grâce à leur victoire polémique au Parc des Princes

Mon frère, à la maison, a cassé sa télé en voyant ce match. (On le relance : "Littéralement?") Oui c’est vrai. Sa femme lui a dit "Mais tu es fou?" ça ne me plaît pas trop de reparler de ce match, je pense qu’on méritait d’être champion. C’est toujours un regret. Même pendant la saison on a fait quelque chose d’incroyable mais on avait la possibilité de faire quelque chose en plus.

Le jour où : Vous vous êtes dit que vous avez réussi à Marseille

Je pense que ma réussite était quotidienne parce que j’avais gagné le respect de tout le monde, pas seulement pour le joueur mais pour la personne que j’étais. C’est la chose qui me rend fier, comme d’être revenu travailler à l’OM. Et de mon côté, j’ai aussi de la considération pour tout le monde, les employés et les supporters, je suis transparent et respectueux avec tous.

Le jour où : Vous avez accepté l’offre de Pablo Longoria pour devenir dirigeant à l’OM

Pablo m’a téléphoné à la fin de la saison, il m’a proposé de devenir dirigeant, j’ai dit oui tout de suite, pas besoin de temps de réflexion, je me suis mis à disposition. J’ai tout de suite appelé la Juve et la télé qui m’employait en tant que consultant pour les prévenir que j’avais une autre possibilité qui me rendait fier. C’est pas un choix d’argent, mais un choix du cœur.

Le jour où : Vous avez passé un entretien d’embauche avec Vincent Labrune pour devenir entraîneur de l’OM

C’était en 2012, après le départ de Deschamps, chez Margarita (Louis-Dreyfus) à Zurich, avec Vincent. Ils m’ont reçu pour parler du poste d’entraîneur, j’étais dans une short-list, c’était un rêve pour moi. Une heure après l’entretien, il m’avait appelé pour me dire qu’ils me respectaient beaucoup mais qu’ils avaient fait un autre choix, celui de prendre Elie Baup. J’ai accepté leur choix, sans rancœur. J’ai croisé Vincent et Margarita dernièrement, on était content de se revoir.

Dernière modification par chuuwah (Hier 17:14)

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chuuwah
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Re: [Organigramme] Longoria prend les commandes

L'Équipe a écrit :

Ravanelli, l’homme du président

Débarqué par hasard en février, installé au sein de l’état-major de l’OM en juillet, l’Italien est devenu un élément essentiel de la nouvelle organisation, avec une omniprésence discrète, un ton courtois et des positions argumentées.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT MATHIEU GRÉGOIRE (avec M. Go.)


    Avec sa panoplie de costumes élégants et de lunettes fumées qui mériterait à elle seule une rubrique mensuelle dans Vogue, Fabrizio Ravanelli s’est fait remarquer depuis son arrivée à l’OM, au début de l’été. Le 14 août, entre la présentation à la presse de Geronimo Rulli, à 14 heures, et l’interview de Roberto De Zerbi pour L’Équipe, à 17 heures, à laquelle il a assisté, l’ancien buteur s’est changé, passant d’une tenue bleutée de lord british endimanché à un style plus décontracté et lumineux de golfeur floridien. Ce jour-là, quand on lui a demandé son titre exact au club, il s’est tourné poliment vers le directeur de la communication, qui a répondu pour lui: «Fabrizio est conseiller sportif et institutionnel.»
    Ne vous fiez pas aux apparences, surtout aussi bien travaillées. « Cela m’arrange qu’on s’arrête à mes tenues et qu’on pense que je n’ai rien dans la caboche », confie parfois Ravanelli à ses proches. Privé du déplacement à Montpellier dimanche, à cause d’une grosse chute à vélo dans sa région de Pérouse la semaine dernière, qui lui a fracturé quelques cotes, il manquera à la délégation. L’Italien de 55 ans est devenu l’homme du président Pablo Longoria, un rouage essentiel de la nouvelle organisation marseillaise.
    Avant-centre de l’OM de 1997 à 1999, Ravanelli a souvent espéré un retour dans la maison ciel et blanc. Il a postulé pour le poste d’entraîneur en juin 2012, auprès de Vincent Labrune. Il a candidaté à celui de directeur sportif à l’été 2020, quand Jacques-Henri Eyraud cherchait un successeur à Andoni Zubizarreta. Aux nombreux prétendants, JHE avait préféré un certain Longoria. Jamais loin de l’actualité marseillaise, il n’a jamais décliné une invitation au Vélodrome au milieu d’un parterre de glorieux anciens. Alors qu’il était promis, au mieux, à un poste honorifique d’ambassadeur, son destin a basculé au printemps dernier au fil du parcours de l’OM en Ligue Europa.

De Zerbi a été conquis

    Le 22 février, jour d’OM-Chakhtior Donetsk (3-1), il a sollicité et obtenu une longue conversation avec Longoria. Jean-Louis Gasset vient de remplacer un Gennaro Gattuso épuisé, Medhi Benatia envisage de renoncer, le directeur général Stéphane Tessier rêve de la place de Longoria et le club part en biberine. Le constat de Ravanelli, clinique, touche le boss espagnol, qui l’embarquera ensuite sur toute l’aventure européenne. Ravanelli est un drôle de compagnon. Au petit-déjeuner à l’hôtel, ce cycliste affûté chipote ses yaourts nature, au restaurant, il surveille le nombre de lignes d’huile d’olive qui escortent son poisson blanc. Mais ses conseils sont judicieux, et la C3 lui portant bonheur, il peut les répéter jusqu’au lendemain de la demi-finale retour, le 9 mai (0-3 face à l’Atalanta).

    Longoria en est alors convaincu, il faut lui faire de la place dans l’organigramme, après la priorité du moment, le recrutement d’un entraîneur. Interrogé sur l’arrivée de De Zerbi sur DAZN, le 25 août, et un rôle éventuel dans les négociations, Ravanelli dira : « On a de la chance de l’avoir. Le président et Benatia ont fait l’impossible pour l’amener ici.» L’Italien ne cherche pas à se faire mousser, il se met au service de l’institution et cela plaît dans un état-major qui regorge d’ego prononcés et tempétueux. S’il a croisé Giovanni Rossi, le directeur sportif, au centre de formation de la Juventus, il ne connaît pas De Zerbi, mais l’entraîneur va l’adopter. Le technicien soucieux aime déjeuner avec le calme Ravanelli, il l’a vite intégré dans son vestiaire, lui laissant carte blanche pour remobiliser un joueur.

« Il n’est pas un “yes man” »
PABLO LONGORIA, PRÉSIDENT DE L’OM


    Sur le mercato, il est dans les confidences, mais ne se mêle pas des pourparlers, il se cantonne à l’accueil des nouveaux éléments, avec prestance évidemment. Dans ce domaine précis, Longoria a son mentor, Fabio Paratici. Pour tout le reste, d’une réunion avec l’équipementier Puma à la définition du nouveau logo du club, il s’appuie sur Ravanelli. « Il n’est pas un “yes man”, explique le président. Quand il est en désaccord, quand il pense que je me trompe, il me dit toujours: “Tu as cinq minutes ?” Et il me fait parfois changer d’avis.» Lors des réunions avec les lofteurs et leur entourage, le 24 août, à la Commanderie, Ravanelli accompagne Longoria et cherche la conciliation. Il tente de créer du liant avec les groupes de supporters, après une longue période de défiance entre les associations et la direction.
    Même sur l’arbitrage, il passe ses messages à sa façon. Le 4 octobre, à la mi-temps d’OM-Angers (1-1), deux jours après la suspension de Benatia à la suite de l’Olympico, le coordinateur sportif Aziz Mady Mogne interpelle l’arbitre à plusieurs reprises, avec « une attitude agressive et intimidante » selon le rapport des délégués. Il prendra deux matches de suspension. D’un ton courtois et posé, Ravanelli a lui aussi échangé avec l’homme en noir. Sans heurts, sans suspension. La forme sublime parfois le fond.

Aujourd'hui 11:36

chuuwah
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Re: [Organigramme] Longoria prend les commandes

Aujourd'hui 11:40

chris1004
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Re: [Organigramme] Longoria prend les commandes

Fabrizio c’est une bonne pioche.


"la colonne vertébrale Lloris Toulalan Gourcuff sera également celle de l'Equipe de France"@olweb.

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