OM

Longoria a parlé


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à la Une de l'équipe demain : " j’ai commis une erreur stratégique"

Dernière modification par yassa13 (09-Oct-24 00:42)

L'Équipe a écrit :

Ravanelli, l’homme du président

Débarqué par hasard en février, installé au sein de l’état-major de l’OM en juillet, l’Italien est devenu un élément essentiel de la nouvelle organisation, avec une omniprésence discrète, un ton courtois et des positions argumentées.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT MATHIEU GRÉGOIRE (avec M. Go.)

    Avec sa panoplie de costumes élégants et de lunettes fumées qui mériterait à elle seule une rubrique mensuelle dans Vogue, Fabrizio Ravanelli s’est fait remarquer depuis son arrivée à l’OM, au début de l’été. Le 14 août, entre la présentation à la presse de Geronimo Rulli, à 14 heures, et l’interview de Roberto De Zerbi pour L’Équipe, à 17 heures, à laquelle il a assisté, l’ancien buteur s’est changé, passant d’une tenue bleutée de lord british endimanché à un style plus décontracté et lumineux de golfeur floridien. Ce jour-là, quand on lui a demandé son titre exact au club, il s’est tourné poliment vers le directeur de la communication, qui a répondu pour lui: «Fabrizio est conseiller sportif et institutionnel.»
    Ne vous fiez pas aux apparences, surtout aussi bien travaillées. « Cela m’arrange qu’on s’arrête à mes tenues et qu’on pense que je n’ai rien dans la caboche », confie parfois Ravanelli à ses proches. Privé du déplacement à Montpellier dimanche, à cause d’une grosse chute à vélo dans sa région de Pérouse la semaine dernière, qui lui a fracturé quelques cotes, il manquera à la délégation. L’Italien de 55 ans est devenu l’homme du président Pablo Longoria, un rouage essentiel de la nouvelle organisation marseillaise.
    Avant-centre de l’OM de 1997 à 1999, Ravanelli a souvent espéré un retour dans la maison ciel et blanc. Il a postulé pour le poste d’entraîneur en juin 2012, auprès de Vincent Labrune. Il a candidaté à celui de directeur sportif à l’été 2020, quand Jacques-Henri Eyraud cherchait un successeur à Andoni Zubizarreta. Aux nombreux prétendants, JHE avait préféré un certain Longoria. Jamais loin de l’actualité marseillaise, il n’a jamais décliné une invitation au Vélodrome au milieu d’un parterre de glorieux anciens. Alors qu’il était promis, au mieux, à un poste honorifique d’ambassadeur, son destin a basculé au printemps dernier au fil du parcours de l’OM en Ligue Europa.

De Zerbi a été conquis

    Le 22 février, jour d’OM-Chakhtior Donetsk (3-1), il a sollicité et obtenu une longue conversation avec Longoria. Jean-Louis Gasset vient de remplacer un Gennaro Gattuso épuisé, Medhi Benatia envisage de renoncer, le directeur général Stéphane Tessier rêve de la place de Longoria et le club part en biberine. Le constat de Ravanelli, clinique, touche le boss espagnol, qui l’embarquera ensuite sur toute l’aventure européenne. Ravanelli est un drôle de compagnon. Au petit-déjeuner à l’hôtel, ce cycliste affûté chipote ses yaourts nature, au restaurant, il surveille le nombre de lignes d’huile d’olive qui escortent son poisson blanc. Mais ses conseils sont judicieux, et la C3 lui portant bonheur, il peut les répéter jusqu’au lendemain de la demi-finale retour, le 9 mai (0-3 face à l’Atalanta).

    Longoria en est alors convaincu, il faut lui faire de la place dans l’organigramme, après la priorité du moment, le recrutement d’un entraîneur. Interrogé sur l’arrivée de De Zerbi sur DAZN, le 25 août, et un rôle éventuel dans les négociations, Ravanelli dira : « On a de la chance de l’avoir. Le président et Benatia ont fait l’impossible pour l’amener ici.» L’Italien ne cherche pas à se faire mousser, il se met au service de l’institution et cela plaît dans un état-major qui regorge d’ego prononcés et tempétueux. S’il a croisé Giovanni Rossi, le directeur sportif, au centre de formation de la Juventus, il ne connaît pas De Zerbi, mais l’entraîneur va l’adopter. Le technicien soucieux aime déjeuner avec le calme Ravanelli, il l’a vite intégré dans son vestiaire, lui laissant carte blanche pour remobiliser un joueur.

« Il n’est pas un “yes man” »
PABLO LONGORIA, PRÉSIDENT DE L’OM

    Sur le mercato, il est dans les confidences, mais ne se mêle pas des pourparlers, il se cantonne à l’accueil des nouveaux éléments, avec prestance évidemment. Dans ce domaine précis, Longoria a son mentor, Fabio Paratici. Pour tout le reste, d’une réunion avec l’équipementier Puma à la définition du nouveau logo du club, il s’appuie sur Ravanelli. « Il n’est pas un “yes man”, explique le président. Quand il est en désaccord, quand il pense que je me trompe, il me dit toujours: “Tu as cinq minutes ?” Et il me fait parfois changer d’avis.» Lors des réunions avec les lofteurs et leur entourage, le 24 août, à la Commanderie, Ravanelli accompagne Longoria et cherche la conciliation. Il tente de créer du liant avec les groupes de supporters, après une longue période de défiance entre les associations et la direction.
    Même sur l’arbitrage, il passe ses messages à sa façon. Le 4 octobre, à la mi-temps d’OM-Angers (1-1), deux jours après la suspension de Benatia à la suite de l’Olympico, le coordinateur sportif Aziz Mady Mogne interpelle l’arbitre à plusieurs reprises, avec « une attitude agressive et intimidante » selon le rapport des délégués. Il prendra deux matches de suspension. D’un ton courtois et posé, Ravanelli a lui aussi échangé avec l’homme en noir. Sans heurts, sans suspension. La forme sublime parfois le fond.

Fabrizio c’est une bonne pioche.

L'OM a décidé de conserver Jean-Pierre Papin en tant qu'entraîneur de la réserve.

Ali Zarrak reste au club mais ne fera plus le lien entre le groupe pro et la Pro 2.

(RMC)

omkhan1 a écrit :

L'OM a décidé de conserver Jean-Pierre Papin en tant qu'entraîneur de la réserve.

Ali Zarrak reste au club mais ne fera plus le lien entre le groupe pro et la Pro 2.

(RMC)

On peut aussi le virer si il sert à rien.

Un jugement à la Salomon. Tant mieux pour Papin que j'apprécie. Qu'il fasse remonter l'équipe en N2 !

chuuwah a écrit :

L'Équipe a écrit :

ZARRAK
Repris de volée

Exposé par l’affaire Papin, le jeune dirigeant découvre les remous de la machine à laver marseillaise. Et continue d’apprendre les subtilités du métier.

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT MATHIEU GRÉGOIRE (avec Ba. C.)

    À l’OM, il y a de l’ego au mètre carré, et Ali Zarrak, dirigeant de 33 ans, l’a découvert ces derniers mois, se faisant crucifier publiquement sur des dossiers épineux, du lofteur Chancel Mbemba au coach de la réserve Jean-Pierre Papin. Personnage dur à cerner, « JPP » est un passionnant cas d’école. Il l’a dit à sa DRH en octobre, puis à la Provence le 1er novembre : il n’a pas de problèmes avec Medhi Benatia, Roberto De Zerbi, Pablo Longoria ou Marcello Iaia, le directeur de la performance. Il en a avec Ali Zarrak. Et c’est plutôt normal : la personne qui doit dire à Papin de ne pas faire monter ses deux gros chiens dans le car de l’OM, à la stupéfaction des minots de la réserve, au moment de filer à un match, elle s’appelle non pas Benatia, De Zerbi, Longoria ou Iaia, mais bien Zarrak, ancien responsable de la Pro 2 du club, depuis réaffecté à d’autres tâches en tant qu’adjoint à la direction sportive. Après, comme nous confie Bouna Sarr, « Papin, c’est Papin, une légende du club. Je l’ai dit à Ali : “ Tu dois prendre sur toi, arrondir les angles. ” »
    Ex-latéral droit de l’OM (2015-2020), Bouna Sarr est un intime de Zarrak. Originaires du quartier de Gerland, dans le sud de Lyon, les deux petits gars se croisent à l’âge de 12 ans. Ça clique, ils jouent au ballon, chapardent des jeux vidéo au Casino des Pavillons, les revendent sous le manteau, mais pas seulement : Si tu veux une place pour aller voir Juninho au stade, à 500 mètres de là, pas de problème, ils t’en dégotent une.

« Il aime le foot des mains courantes. Tu n’en as plus tant que ça à l’ère de la data »
PATRICK MENDY, AGENT

    Sarr va au centre de formation de l’OL, puis de Metz, Zarrak évolue à un échelon régional, mais jamais ils ne se lâcheront. « Il venait souvent me voir en Lorraine, confie l’international sénégalais. Et moi, je suivais son cursus. Il était tellement passionné que je savais qu’il ferait vite carrière dans le foot. » Contrôle-passe pour Zarrak à l’université: un master 1 droit des affaires à Lyon, un master 2 droit du sport à Dijon, et l’obtention de la licence d’agent alors qu’il est encore étudiant.
    Dans le football français, une telle certification, ça n’a pas de prix, et la justice hexagonale le rappelle à intervalles réguliers. Toujours fourré avec Sarr, Zarrak intéresse vite David Wantier et Stéphane Tessier, qui s’échangent leur casquette en 2015. Wantier devient dirigeant de SaintÉtienne, un club où officiait Tessier. Ce dernier récupère l’écurie de joueurs de Wantier, devenant représentant de joueurs. La société est gérée par le jeunot Zarrak, elle est financée par le futur directeur général de l’OM. Mais Zarrak n’est pas un prêtenom, il accumule les bornes et les matches, avant de se décider à entrer dans un club, en 2017: Andrézieux-Bouthéon (N2). Avant LeHavre, Auxerre, Lorient et l’OM.
    « Dans son registre, il est un recruteur compétent, explique Patrick Mendy, agent de Bafétimbi Gomis et de Sarr, qui l’a rencontré en 2017. Il aime le foot des mains courantes. Tu n’en as plus tant que ça à l’ère de la data. Un mec de terrain, qui a une vision sur le potentiel d’un joueur, sa progression. S’il sent le truc, il va se mouiller. » Benatia, à l’origine de sa venue à l’OM fin 2023, avec la bénédiction de Tessier, s’en félicite souvent en privé : « C’est un moine-soldat, au boulot du petit matin à tard le soir. »

« Il a pris des fessées, mais par impatience. Le milieu a des codes, il faut les respecter »
PHILIPPE PELLUAULT, SUPÉRIEUR DE ZARRAK AU HAVRE

    L’été dernier, au sein d’un club sceptique, il a poussé pour l’arrivée du Sochalien Robinio Vaz, pour 200 000 euros. Depuis, l’attaquant de 17 ans ne cesse d’épater, l’OM le considère comme une de ses grandes promesses. En janvier, quand le club cherchait un latéral gauche, Zarrak squattait les parkings des centres d’entraînement des clubs de l’Ouest (Rennes, Nantes, Brest) pour attirer une des cibles de Benatia (Adrien Truffert, Quentin Merlin, Bradley Locko).
    « Il prenait sa bagnole pour aller aux PaysBas et superviser des joueurs de D2 comme Mats Wieffer et Thijs Dallinga, sourit Philippe Pelluault, son directeur du recrutement au Havre (2020-2022). Il les travaillait au corps. Il a repéré Alexsandro quand celui-ci évoluait en D2 portugaise. Il avait l’œil, la fougue aussi. Je lui disais parfois : “ Ne t’emballe pas, prends ton temps. ” Depuis, il a pris des fessées, mais par impatience. Le milieu a des codes, il faut les respecter. »
    Zarrak souffle le chaud et le froid. De son époque auxerroise (2022-2023), il garde d’excellents rapports avec Han Jiang, le bras droit du propriétaire James Zhou, et une relation exécrable avec Baptiste Malherbe, le PDG bourguignon. À Lorient, en 2023, il a séduit le coordinateur sportif Aziz Mady-Mogne, aujourd’hui à l’OM, mais pas l’entraîneur Régis Le Bris, très sévère avec lui. À la Commanderie, il s’est fâché avec Mbemba ou l’agent d’un jeune éconduit par Longoria, qui lui a balancé: « Pour les petits joueurs, on doit donc parler au petit dirigeant ? » Il a aussi reçu des mots adorables de Pau Lopez ou une jolie déclaration d’Ulisses Garcia après son but à Lyon (3-2), le 22 septembre. Patrick Mendy conclut : « Ali est un faux hautain mais je l’avais prévenu : à Marseille, tout est plus politique encore. » Même une papinade !

yEzan a écrit :

Bon c'est bien benatia qui le fait venir en tout cas.
Lutte de pouvoir comme il y en a de plus en plus un peu partout..ca fait pas forcement de lui quelqu'un de mauvais, mais le respect des anciens c'est une notion un peu difficile pour la generation 2.0 , les yeux rive sur leur ecran toute la journee leur donne une impression d'omniscience..

Enfin je comprend qu'on cherchait quelqu'un pour ce poste et Tessier à validé le CV car il le connaissait .
Mais on est loin du proche de Benatia genre c'est son pote
Loin de son bras droit aussi
Loin de son homme de main comme on a pu le lire .
Personne ne dit qui lui a manqué de respect
Il obéit juste en fait
Pour ça qu'on l'a pas viré je pense

Dernière modification par rasta70 (Aujourd'hui 07:48)

rasta70 a écrit :

yEzan a écrit :

Bon c'est bien benatia qui le fait venir en tout cas.
Lutte de pouvoir comme il y en a de plus en plus un peu partout..ca fait pas forcement de lui quelqu'un de mauvais, mais le respect des anciens c'est une notion un peu difficile pour la generation 2.0 , les yeux rive sur leur ecran toute la journee leur donne une impression d'omniscience..

Enfin je comprend qu'on cherchait quelqu'un pour ce poste et Tessier à validé le CV car il le connaissait .
Mais on est loin du proche de Benatia genre c'est son pote
Loin de son bras droit aussi
Loin de son homme de main comme on a pu le lire .
Personne ne dit qui lui a manqué de respect
Il obéit juste en fait
Pour ça qu'on l'a pas viré je pense

Cela a surtout l'air d'un bon recruteur, il a fait venir Robinio Vaz le sérial buteur de 17 ans de la réserve donc apparemment il a l'oeil,